Voustous qui peinez sous le fardeau, approchez-vous du Christ, tournez-vos cĆurs vers sa lumiĂšre, source de vie Ă©ternelle. Dans le dĂ©sert ou dans la nuit, Dieu marche avec son peuple. Dans le combat
Musique: FrÚre Jean-Baptiste de la Sainte Famille, o.c.d.300 choristes dirigés par Charles Wattebled, Les Chantres de ParisEglise Saint-Sulpice, ParisTous d
VENEZ Ă MOI, VOUS TOUS QUI PEINEZ SOUS LE POIDS DU FARDEAU » (Ăvangile St Matthieu 11,28) BIENVENUE dans votre Ă©glise ! Vous avez de la chance, aujourdâhui de 16h30 Ă 18h30, un prĂȘtre est Ă votre disposition, rien que pour vous ! NâhĂ©sitez pas Ă aller lui parler, prier avec lui ou lui demander de recevoir le sacrement de
VenezĂ moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau. Pierre Descouvemont & Jean-Luc Moens. $14.99; $14.99; Publisher Description. Il y a des Ă©preuves pĂ©nibles Ă vivre, dont on a l'impression de sortir meilleur, plus fort, plus sensible Ă la misĂšre d'autrui.Mais il y a des Ă©preuves extrĂȘmement lourdes dont rien de bon ne semble sortir :
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r4ZrK2G. Ăvangile selon Saint Matthieu chapitre 5, verset 14-16 prĂ©cĂ©dente suivante JĂ©sus ne sâembarrasse pas de prĂ©cautions de langage, câest parfois agaçant. Il affirme En voyant ce que vous faites de bien, les hommes rendront gloire Ă votre PĂšre qui est aux cieux. » Comme si ça marchait Ă tous les coups ! Nous savons bien que malgrĂ© nos efforts tout le monde autour de nous ne se convertit pas, mĂȘme dans nos familles. Alors pourquoi cela ne marche pas ? Notre lumiĂšre de disciples est-elle trop faible ? Est-elle cachĂ©e ? Comment tĂ©moigner efficacement, alors ? Pour donner aux hommes envie de vivre dans le Royaume des Cieux, il ne faut pas seulement leur en parler. Leur indiquer le moyen dây accĂ©der ne suffit pas, il faut leur montrer quâon peut en vivre dĂšs Ă prĂ©sent. Pour que le monde croie au Royaume, il faut le lui montrer. Ce nâest pas forcĂ©ment compliquĂ©. Lors dâun camp rĂ©ussi, les scouts sont attentifs les uns aux autres, ils mĂšnent une vie joyeuse, simple et priante. Pendant trois semaines, ils vivent Ă fond lâamour de Dieu et du prochain et font ainsi lâexpĂ©rience du Royaume. Cette parole de JĂ©sus vient juste aprĂšs les BĂ©atitudes. Câest lĂ que se trouve la clĂ©. TĂ©moigner du Royaume, câest vivre dĂ©jĂ de cet esprit des BĂ©atitudes. Câest un renversement total de nos idĂ©es sur le bonheur, un programme Ă mettre en Ćuvre dĂšs Ă prĂ©sent. Vivre dĂ©jĂ le Royaume est pour les chrĂ©tiens le moyen de prouver sa rĂ©alitĂ©. RĂ©sumons cette invitation par un slogan publicitaire Le Royaume des Cieux, lâessayer, câest lâadopter. »
Lectures de la messe PremiĂšre lecture Ils se rĂ©veilleront, crieront de joie, ceux qui demeurent dans la poussiĂšre » Is 26, Lecture du livre du prophĂšte IsaĂŻe Il est droit, le chemin du juste ;toi qui es droit, tu aplanis le sentier du juste. Oui, sur le chemin de tes jugements,Seigneur, nous tâ ton nom, faire mĂ©moire de toi,câest le dĂ©sir de lâĂąme. Mon Ăąme, la nuit, te dĂ©sire,et mon esprit, au fond de moi, te guette dĂšs lâ sâexercent tes jugements sur la terre,les habitants du monde apprennent la justice. Seigneur, tu nous assures la paix dans toutes nos Ćuvres, toi-mĂȘme agis pour nous. Seigneur, dans la dĂ©tresse on a recours Ă toi ;quand tu envoies un chĂątiment,on sâefforce de le conjurer. Nous Ă©tions devant toi, Seigneur,comme la femme enceinte sur le point dâenfanter,qui se tord et crie dans les douleurs. Nous avons conçu, nous avons Ă©tĂ© dans les douleurs,mais nous nâavons enfantĂ© que du vent nous nâapportons pas le salut Ă la terre,nul habitant du monde ne vient Ă la vie. Tes morts revivront,leurs cadavres se se rĂ©veilleront, crieront de joie,ceux qui demeurent dans la poussiĂšre,car ta rosĂ©e, Seigneur, est rosĂ©e de lumiĂšre,et le pays des ombres redonnera la vie. â Parole du Seigneur. Psaume Ps 101 102, 13-15, 16-18, 19-21 R/ Du ciel, le Seigneur regarde la terre. Ps 101, 20b Toi, Seigneur, tu es lĂ pour toujours ;dâĂąge en Ăąge on fera mĂ©moire de tu montreras ta tendresse pour Sion ;il est temps de la prendre en pitiĂ© lâheure est serviteurs ont pitiĂ© de ses ruines,ils aiment jusquâĂ sa poussiĂšre. Les nations craindront le nom du Seigneur,et tous les rois de la terre, sa gloire quand le Seigneur rebĂątira Sion,quand il apparaĂźtra dans sa gloire,il se tournera vers la priĂšre du spoliĂ©,il nâaura pas mĂ©prisĂ© sa priĂšre. Que cela soit Ă©crit pour lâĂąge Ă venir,et le peuple Ă nouveau créé chantera son Dieu Des hauteurs, son sanctuaire, le Seigneur sâest penchĂ© ;du ciel, il regarde la terrepour entendre la plainte des captifset libĂ©rer ceux qui devaient mourir. » Ăvangile Je suis doux et humble de cĆur » Mt 11, 28-30 AllĂ©luia. Ă moi, vous tous qui peinezsous le poids du fardeau, dit le Seigneur,et moi, je vous procurerai le Mt 11, 28 Ăvangile de JĂ©sus Christ selon saint Matthieu En ce temps-lĂ , JĂ©sus prit la parole et dit Venez Ă moi,vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug,devenez mes disciples,car je suis doux et humble de cĆur,et vous trouverez le repos pour votre Ăąme. Oui, mon joug est facile Ă porter,et mon fardeau, lĂ©ger. » â Acclamons la Parole de Dieu. MĂ©ditation Bien-aimĂ©s dans le Seigneur, nous sommes des chercheurs de Dieu. Depuis que nous avons la capacitĂ© dâĂ©couter et de discerner ce que nous entendons, nous savons que JĂ©sus le Fils de Dieu appelle Ă venir Ă sa suite chaque jour. Plus encore nous les baptisĂ©s savons que par lâinitiation et lâaccession aux sacrements nous voulons suivre JĂ©sus. Notre participation quotidienne ou hebdomadaire Ă la messe, aux rites liturgiques et aux pieux exercices sont un signe que nous voulons suivre JĂ©sus. Cette volontĂ© est dĂ©jĂ grande et louable. Or plus que vouloir il faut oser aller » Ă JĂ©sus. Aller câest quitter un lieu ou un Ă©tat pour un autre. Nous sommes pour la plupart fiers et jaloux de ce que nous sommes et avons. Et nous savons dire merci au Seigneur Ă travers toutes les actions de grĂąces que nous faisons souvent. Seulement, JĂ©sus nous invite Ă aller Ă lui ; et donc Ă quitter ce que nous sommes et avons pour aller Ă lui. Mais nous avons souvent trop dâattachement Ă nos biens que nous finissons par confondre notre ĂȘtre Ă notre avoir ; et comme il est difficile de quitter ce que nous avons, il devient trĂšs compliquĂ© de nous quitter nous-mĂȘmes pour aller Ă JĂ©sus. Et pourtant nous devons ĂȘtre capables de lui faire confiance et aller Ă lui sans crainte. MĂȘme dans la souffrance, dans le doute le plus extrĂȘme, apprenons Ă aller Ă lui. Pourquoi aller Ă JĂ©sus ? Parce quâil est doux et humble de cĆur. Il invite tous ceux dont le cĆur est endurci Ă aller Ă lui. Nous allons Ă lui pour apprendre Ă lâaimer et aimer nos prochains convenablement. Nous allons Ă lui pour apprendre Ă quitter nos joies et nos peines, ce qui nous empĂȘche dâĂȘtre Ă©panouis, toutes nos souffrances, nos difficultĂ©s et nos insuffisances. Si le fardeau de nos difficultĂ©s pĂšse sur nous, allons Ă lui pour quâil prenne tout cela sur lui car aucun fardeau ne lui est lourd. Il est la force mĂȘme et rien ne lui est impossible. Prions Dieu notre PĂšre, ton Fils nous invite Ă aller Ă lui ; donne-nous de surpasser notre simple vouloir pour vĂ©ritablement aller Ă lui sans nous laisser retenir par une joie ni par une peine. Intercession Prions pour tous ceux qui Ă cause de la souffrance pensent que tout est perdu ; quâils Ă©coutent la voix du Seigneur et aillent Ă lui pour ĂȘtre soulagĂ©s. Marie, MĂšre au cĆur attentif, intercĂšde pour nous. Exercice spirituel Regarder ma vie et identifier ce qui mâempĂȘche dâaller Ă JĂ©sus de tout mon cĆur, et mâen dĂ©barrasser. Diacre Jules FOKO, DiocĂšse de Bafoussam- Cameroun
PubliĂ© le 29 avril 2020Mercredi, 3e Semaine du Temps PascalHomĂ©lie du PĂšre Alexandre de Bucy[button link= »lecture » class= »abcd »]Lire lâĂvangile[/button] Venez Ă moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos ».Ces paroles de JĂ©sus, je les prononce souvent ces aprĂšs-midi, jâĂ©tais Ă lâhĂŽpital dâArgenteuil, au chevet de malades du COVID-19, qui dĂ©siraient recevoir le sacrement des malades. RevĂȘtu dâune blouse, dâun tablier, dâune charlotte, de lunettes protectrices, de gants, je ne pouvais emporter avec moi que lâhuile des malades et des photocopies de la priĂšre dâonction, Ă jeter en quittant chaque chambre. En prĂ©sence des malades, ce sont ces paroles qui me sont venues Ă la bouche. Les mains vides, je ne pouvais donner que ce que le Seigneur me confiait son huile, signe de sa force contre le mal, et ces paroles, tĂ©moins de sa paix. Jâai vu de mes yeux combien le Seigneur apaisait aprĂšs-midi, jâĂ©tais Ă lâĂ©glise de St-Gratien, pour les obsĂšques de M. Jean-Claude Anne, la 48e cĂ©lĂ©bration dâobsĂšques sur notre groupement paroissial, depuis le dĂ©but du confinement le 15 mars dernier. Et ce sont ces paroles que nous avons Ă©coutĂ© avec ses amis au moment oĂč nous disions adieu Ă cet homme qui a connu tant dâ jour, Ă moi-mĂȘme et Ă ceux et celles qui sont parfois Ă©puisĂ© par le confinement, lâisolement, la culpabilitĂ©, lâinquiĂ©tude du lendemain, le poids de la vie, la charge des enfants, les conditions de travail pour certains, ou lâincertitude sur la reprise du travail pour dâautres, je redis souvent ces mĂȘmes ces paroles, dĂ©posons nos fardeaux devant Dieu et accueillons la paix profonde du cĆur que Dieu nous donne. Prenez sur vous mon joug, âŠ, mon joug est facile Ă porter, et mon fardeau, lĂ©ger ». En commentant ce texte, saint Augustin voit dans ce joug, facile Ă porter et lĂ©ger, le bras du pĂšre prodigue qui se pose sur lâĂ©paule du fils qui a dilapidĂ© tout son hĂ©ritage, une main qui pardonne, qui relĂšve, et qui invite Ă la joie du festin. Cette main de Dieu renouvelle en profondeur la paix dans nos cĆurs. Câest aussi la main des soignants qui prennent soin et guĂ©rissent, la main de nos proches qui consolent et expriment leur amour, la main de tous les travailleurs qui bĂątissent et dĂ©veloppent un monde pour tous, la main des Ă©ducateurs, qui montrent la bonne route et encouragent, la main des prĂȘtres, qui bĂ©nissent et donnent le les gestes barriĂšres, il nâest plus possible de poser sa main sur lâĂ©paule de ceux qui nous entourent. Mais il est encore possible de bĂ©nir, de dire du bien de nos proches. Je vous invite tout au long de cette journĂ©e Ă bĂ©nir ceux que vous croisez, ceux avec qui vous vivez, et Ă faire grandir en eux la confiance, Ă allĂ©ger leurs !Ăvangile de JĂ©sus-Christ selon saint Matthieu Mt 11, 25-30[button link= »homelie » class= »abcd »]Retour Ă lâhomĂ©lie[/button]En ce temps-lĂ , JĂ©sus prit la parole et dit PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as cachĂ© aux sages et aux savants, tu lâas rĂ©vĂ©lĂ© aux PĂšre, tu lâas voulu ainsi dans ta mâa Ă©tĂ© remis par mon PĂšre ; personne ne connaĂźt le Fils, sinon le PĂšre, et personne ne connaĂźt le PĂšre, sinon le Fils, et celui Ă qui le Fils veut le rĂ©vĂ©ler. Venez Ă moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cĆur, et vous trouverez le repos pour votre mon joug est facile Ă porter, et mon fardeau, lĂ©ger. »Source de lecture...
En ce temps-lĂ , JĂ©sus prit la parole et dit PĂšre, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as cachĂ© aux sages et aux savants, tu lâas rĂ©vĂ©lĂ© aux tout-petits. Oui, PĂšre, tu lâas voulu ainsi dans ta bienveillance. Tout mâa Ă©tĂ© remis par mon PĂšre ; personne ne connaĂźt le Fils, sinon le PĂšre, et personne ne connaĂźt le PĂšre, sinon le Fils, et celui Ă qui le Fils veut le rĂ©vĂ©ler. Venez Ă moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cĆur, et vous trouverez le repos pour votre Ăąme. Oui, mon joug est facile Ă porter, et mon fardeau, lĂ©ger. » Ăvangile Mt 11, 25-30 MĂ©ditation Ă la fin du discours de JĂ©sus sur la mission, sa priĂšre manifeste le lien de dĂ©pendance entre la maniĂšre dont il remplit sa mission et sa relation Ă son PĂšre. La priĂšre de JĂ©sus le prĂ©sente comme lâinterprĂšte du projet de Dieu. Devant lâhostilitĂ© des pharisiens, les scribes et les docteurs de la loi, Ă laquelle JĂ©sus se heurte, elle met en perspective, dâune part, lâintimitĂ© de la relation de JĂ©sus avec son PĂšre et, dâautre part, lâopposition entre la clairvoyance reconnue aux tout-petits » et lâaveuglement des sages et des savants, parfois qualifiĂ©s dâhypocrites » par St Matthieu. Lâenjeu est la place du joug », autrement dit de la loi de Dieu Cf. Jr 2, 20 ; 5, 5 ; Os 10, 11 ; etc. En Dt 6, la loi avait Ă©tĂ© remise par Dieu au nom de la foi des PĂšres en la promesse de celui qui avait libĂ©rĂ© son peuple rĂ©duit en esclavage et promis Ă une mort certaine. Mais une interprĂ©tation lĂ©galiste transforme le chemin Torah donnĂ© pour vivre cf. Dt 30, en un ensemble de prescriptions impossibles qui, finalement, enferment et ferment tout accĂšs Ă la joie du Royaume. Comme lâa compris Saint Paul, la loi seule, insĂ©curise, culpabilise et met en avant le pĂ©chĂ© sans apporter de porte de sortie. Dans son Ăvangile rĂ©digĂ© en contexte judĂ©o-chrĂ©tien, Matthieu interpelle ses lecteurs sur leur rapport Ă la loi, Ă la lumiĂšre de la parole et des actes de JĂ©sus. Câest la raison pour laquelle, JĂ©sus est prĂ©sentĂ© ici comme lâinterprĂšte de la loi de Dieu. Or, son interprĂ©tation se caractĂ©rise par sa capacitĂ© Ă incarner la bienveillance de Dieu », sans changer la loi. Dans lâĂ©vangile, son premier souci est de rĂ©pondre aux appels de celles et ceux dont il croise la route Que puis-je faire pour toi ? ». Il les invite Ă puiser en eux, dans la relation quâils Ă©tablissent avec lui va en paix, ta foi tâa sauvĂ© ». En posant la loi comme seconde aprĂšs la fidĂ©litĂ© de Dieu, il ouvre un chemin de conversion mĂ» par la rĂ©ponse Ă lâamour de Dieu. Câest la raison pour laquelle son joug est lĂ©ger la douceur et lâhumilitĂ© de cĆur » de Dieu quâil incarne, rendent possible la conversion en intĂ©grant le temps nĂ©cessaire Ă lâhomme pour progresser dans la qualitĂ© de sa rĂ©ponse. Dans la Rome de la RĂ©forme tridentine, Philippe NĂ©ri incarne ce chemin joyeux dâune conversion contagieuse des esprits et des cĆurs, sans en faire un laboureur qui ploie en tirant sa charrue ! Le repos dont parle JĂ©sus nâest pas incompatible avec la conversion et ses turbulences. En pointant le fruit, la promesse de JĂ©sus inclut le chemin Ă parcourir pour accueillir la bienveillance de Dieu. Par extension, cet Ă©vangile tĂ©moigne du Christ comme un chemin de vie pour celles et ceux qui ploient sous un fardeau, quel quâil soit. Puisant dans la fidĂ©litĂ© de son PĂšre, la puissance de renouvellement quâil incarne, le Christ rejoint chacun sur son itinĂ©raire et lui demande que puis-je faire pour toi ? ». PĂąques ayant Ă©tĂ© son chemin, il est aussi celui de ceux qui se tournent vers lui et lâaccueillent. Au sentiment dâabandon quâil exprime sur la croix, rĂ©pond lâabandon dans la confiance en la fidĂ©litĂ© de Dieu dont il a reçu la mission et lâamour nĂ©cessaire et suffisant pour la remplir. Dieu confirme la vĂ©ritĂ© de ce chemin en le ressuscitant. Cette expĂ©rience adoucit le fardeau quel quâil soit. Comme en tĂ©moignait une femme clouĂ©e sur un lit dâhĂŽpital et envahie par la douleur, lâamour que lui manifestaient ses visiteurs, lui fournissait lâĂ©nergie nĂ©cessaire pour affronter la souffrance. Celle-ci demeure, mais lâamour reçu lui donnait la force de combattre. Qui sera ce visiteur » auprĂšs de ceux qui peinent et qui ploient ? Qui fera vivre le Souvenir dangereux du Christ lorsque nous lâempĂȘchons, parfois en son nom, dâĂȘtre reconnu comme celui qui allĂšge le joug et procure le repos ? Lorsque nous emprisonnons la manifestation de la bienveillance de Dieu envers ses privilĂ©giĂ©s que sont les tout-petits » ? Aujourdâhui, ce sont eux qui, Ă la lumiĂšre de lâĂvangile, sont les interprĂštes de notre pertinence pastorale. François Picart, prĂȘtre de lâOratoire
Ăvangile selon saint Matthieu chapitre 11, versets 25-30 prĂ©cĂ©dente suivante Les petits, câest nous. Il faut commencer par lĂ . Puisque lâĂvangile nous a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©, et que lâĂvangile est rĂ©vĂ©lĂ© aux petits, alors, les petits », câest nous. Les petits ce sont ceux qui ne sont ni sages ni savants. Câest-Ă -dire ceux qui ne savent » pas. Mais il est bon que nous ne sachions pas, car aux sages et aux savants, la RĂ©vĂ©lation reste cachĂ©e. Câest quoi le problĂšme des savants ? Le danger, ce nâest pas la science, bien sĂ»r, ni la recherche ou lâintelligence. Le danger câest celui de lâidolĂątrie, de lâenfermement du rĂ©el dans des dĂ©finitions, des dogmes, des Lois, des pratiques, autant de choses qui sont certainement des formulations nĂ©cessaires, mais auxquelles il ne faudrait jamais sâarrĂȘter. Le danger, câest lâoubli de notre ignorance fondamentale et pourtant bonne puisquâelle ouvre nos oreilles. En effet, celui qui ne sait pas Ă©coute, car il a besoin dâapprendre. Mais celui qui croit savoir, aveuglĂ© par ses certitudes, reste sourd Ă la nouveautĂ© de Dieu et Ă la complexitĂ© du monde. Il nâest pourtant pas question de se rĂ©signer au mystĂšre » et encore moins de laisser les autres savoir » Ă notre place. Nous ne sommes pas idiots, nous sommes justes ignorants. Et cette ignorance de Dieu, du monde et de nous-mĂȘmes, aussi, bien souvent, nous invite Ă lâhumilitĂ©. Mais cela ne nous empĂȘche pas dâĂȘtre curieux. Humblement Ă lâĂ©coute de lâEsprit, Ă lâĂ©coute du monde, lâautre pourra se rĂ©vĂ©ler, non pas tel que nous croyons le connaĂźtre, mais tel quâil est vraiment sans cesse Ă dĂ©couvrir. Alors, quâattendons-nous pour ouvrir nos oreilles, discerner, interprĂ©ter, rĂ©flĂ©chir, douter ? Avons-nous peur de nous perdre ? Câest pourtant sur ce chemin-lĂ * que la vĂ©ritĂ© nous prĂ©cĂšde. *Ăvangile selon saint Luc ch 24, v 13-33
vous tous qui peinez sous le fardeau