1Contrairement Ă ce qui est prĂ©vu Ă lâarticle 515-9 du code civil pour lâordonnance de protection, lâexception Ă la mĂ©diation prĂ©vue Ă lâarticle 373-2-10 doit ĂȘtre retenue sans quâil y ait lieu dâapprĂ©cier si les violences commises ont mis en danger la personne qui en a Ă©tĂ© victime. 2 Il en est ainsi de la dĂ©livrance des certificats de nationalitĂ© et la rĂ©ception des
Article373-2-9 du Code civil. No Posts Found. Domaines dâintervention. Divorce; Fixation â rĂ©vision de la pension alimentaire; Droit des personnes et de la famille; Accident de la route;
Next». (a) (1) The court may, in furtherance of justice, and on any terms as may be proper, allow a party to amend any pleading or proceeding by adding or striking out the name of any party, or by correcting a mistake in the name of a party, or a mistake in any other respect; and may, upon like terms, enlarge the time for answer or demurrer.
Pourmaitriser les points chauds, 650 pompiers encore mobilisés en Gironde. PrÚs de la moitié font partie du contingent européen déployé sur place dans le cadre du mécanisme de protection
Codecivil DerniÚre modification: 2022-07-01 Edition : 2022-07-01 Production de droit.org. Ces codes ne contiennent que du droit positif, les articles et éléments abrogés ne sont pas inclus. 2875 articles avec 1304 liens Permet de voir l'article sur legifrance Permet de retrouver l'article dans le plan Permet de lancer une recherche de jurisprudence judiciaire sur legifrance Permet
lSLifx. Dans une dĂ©cision rendue le 1 mai dernier, la Cour de Cassation a rappelĂ© que le juge qui ordonne que le droit de visite dâun parent sâexercera dans un espace de rencontre doit prĂ©ciser la pĂ©riodicitĂ© et la durĂ©e des rencontres. Lâarticle 1180-5 du code de procĂ©dure civile prĂ©voit que lorsque le juge dĂ©cide que le droit de visite ou la remise de lâenfant sâexercera dans un espace de rencontre quâil dĂ©signe en application des articles 373-2-1 ou 373-2-9 du code civil, il fixe la durĂ©e de la mesure et dĂ©termine la pĂ©riodicitĂ© et la durĂ©e des rencontres ». Il ne saurait donc se contenter de fixer le principe des rencontres mĂ©diatisĂ©es, sans en fixer au moins les grandes lignes. Câest cette obligation que vient rappeler lâarrĂȘt rendu par la premiĂšre chambre civile le 4 mai 2017. En lâespĂšce, le juge avait fixĂ© la rĂ©sidence de lâenfant chez sa mĂšre, et prĂ©vu un droit de visite mĂ©diatisĂ© au bĂ©nĂ©fice du pĂšre pour une durĂ©e maximale de six mois. Cet arrĂȘt est cassĂ©, faute dâavoir prĂ©cisĂ© la pĂ©riodicitĂ© et la durĂ©e des rencontres. On rappellera un arrĂȘt rendu au visa de lâarticle 373-2-9, alinĂ©a 3, du code civil ayant Ă©galement cassĂ© un arrĂȘt ayant dĂ©terminĂ© un droit de visite pour une durĂ©e de douze mois dans les locaux dâun espace de rencontre selon les modalitĂ©s en vigueur dans le service », sans en fixer la pĂ©riodicitĂ© Civ. 1re, 10 juin 2015, n° P. Cette derniĂšre formulation est malheureusement frĂ©quente dans les jugements des JAF,et ne permet pas au parent titulaire dâun tel droit de visite mĂ©diatisĂ© » de contrer lâorganisation des associations qui gĂšrent ces rencontres, et qui sont surbookĂ©esâŠ
Vous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit civil pour les Ă©tudiants en premiĂšre annĂ©e de droit Droit civil - Introduction au droit intĂ©gralement avez dâabord lâĂ©noncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction cas pratique est actualisĂ© et Ă jour des derniĂšres Ă©volutions cas pratique est composĂ© de deux sous cas » portant sur les thĂšmes suivants La preuve en droit civilLâapplication de la loi dans le tempsCes thĂšmes font frĂ©quemment l'objet d'examens en premiĂšre annĂ©e de est que vous puissiez avoir un exemple de cas pratique intĂ©gralement rĂ©digĂ© en vue de vos examens dâIntroduction au le temps de lire lâĂ©noncĂ© et essayez de le faire dans les conditions de lâ du cas pratique Introduction au droitCas pratique n°1 â ThĂšme La preuve en droit civilJean PIGEON et Remy SANSOUS sont amis de longue date. Ils ont de nombreux points communs et passent la plupart de leur temps Ă rigoler lorsquâils sont tous les deux. Toutefois, un trait de la personnalitĂ© de RĂ©my Ă©nerve Jean Remy nâa jamais dâargent et prend lâhabitude de se faire inviter Ă chaque fois quâils vont boire un verreâŠUn soir, le 29 avril 2020, alors quâils prennent un verre Ă la terrasse dâun cafĂ©, Remy explique Ă Jean quâil a trouvĂ© une idĂ©e de business en ligne » Ă dĂ©velopper dans le domaine des paris sportifs. Il en est convaincu ce projet le rendra riche. Tout ce dont il a besoin câest dâune somme de 10 000 euros pour lancer son finit par se laisser convaincre de lui prĂȘter cette somme mais demande Ă son ami de lui faire une reconnaissance de dette pour officialiser ce prĂȘt sans intĂ©rĂȘts. AprĂšs tout, il sâagit dâune forte somme et il ne croit pas vraiment en la capacitĂ© de remboursement de son ami⊠Aucun problĂšme ! » lui rĂ©pond RĂ©my qui tĂ©lĂ©charge immĂ©diatement un modĂšle dâacte sous seing privĂ© sur internet, lâimprime et le remplit Ă la main. Il reconnait lui devoir la somme de dix mille euros » et sâengage Ă lui rendre cette somme au plus tard dans 3 mois mais ne prend pas le temps de noter cette somme en chiffre. Ce soir-lĂ , un autre ami, GrĂ©goire JAITOUVU, qui sâĂ©tait joint Ă eux, assiste Ă la scĂšne dâun air mois plus tard, Jean PIGEON nâayant plus de nouvelles de son ami », qui ne rĂ©pond plus Ă ses messages et appels, se rend chez lui et lui demande de lui rembourser la somme prĂȘtĂ©e. RĂ©my lui rĂ©pond avec Ă©tonnement Mais tu mâas donnĂ© cette somme, je ne te dois rien ! Pars de chez moi ou jâappelle la police ! ».Fou de rage, Jean PIGEON, qui a toujours avec lui la reconnaissance de dette, est dĂ©cidĂ© Ă demander en justice le remboursement de son prouver que RĂ©my SANSOUS lui doit 10 000 euros ?Cas pratique n°2 â ThĂšme Lâapplication de la loi dans le temps Jean PIGEON travaille en tant quâingĂ©nieur dans une grande entreprise depuis le 2 avril 2018. Avec son collĂšgue, Corentin PACONTENT ils trouvent quâils travaillent trop et quâils nâont pas assez de vacances 5 semaines de congĂ©s payĂ©s par an, câest insuffisant ! » sâĂ©nervent frĂ©quemment les deux de chance, Emmanuel Macron, aprĂšs de longues discussions avec des reprĂ©sentants des Gilets Jaune vient de cĂ©der Ă une de leur revendication accorder aux salariĂ©s du secteur privĂ© une sixiĂšme semaine de congĂ© payĂ©. Le Parlement vote cette loi qui entre en vigueur le 1er septembre 2020 situation inventĂ©e de toute piĂšce, vous lâaurez compris, pour les besoins du cas pratiqueâŠ.Mais la joie de Jean PIGEON et de Corentin PACONTENT nâest que de courte durĂ©e puisquâils reçoivent un courrier de leur entreprise leur expliquant que leur contrat de travail ayant Ă©tĂ© conclu avant lâentrĂ©e en vigueur de cette nouvelle loi, la sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s ne leur sera pas applicable en vertu, dâaprĂšs le directeur des ressources humaines, du principe de survie de la loi ancienne ».Le Directeur des ressources humaines a-t-il raison ?Correction du cas pratiqueCorrection du cas pratique n°1 PreuveFaits Par un acte du 29 avril 2020 un emprunteur a reconnu devoir la somme de dix mille euros. Cet acte ne porte pas la mention en chiffres de la somme de droit Sur qui repose la charge de la preuve ?Solution en droit Il faut tout dâabord dĂ©terminer sur qui pĂšse la charge de la preuve. En vertu de lâarticle 1353 alinĂ©a 1 nouveau du Code civil, celui qui rĂ©clame lâexĂ©cution dâune obligation doit la prouver ». Cette solution est confirmĂ©e par lâarticle 9 du Code de procĂ©dure civile qui impose au demandeur de prouver les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa en lâespĂšce En lâespĂšce, Jean rĂ©clame Ă RĂ©my lâexĂ©cution de son obligation de lui restituer la somme de 10 000 euros. Câest donc Ă lui de prouver sa de droit La preuve d'un acte juridique d'une valeur de 10 000 euros peut-elle se faire par acte sous seing privĂ© ?Solution en droit En application de lâarticle 1359 du Code civil, un Ă©crit est nĂ©cessaire pour rapporter la preuve dâun acte juridique supĂ©rieur Ă 1500 euros. Il peut sâagir dâun acte authentique, dâun acte sous seing privĂ© ou dâun acte sous signature privĂ© contresignĂ© par un ce qui concerne lâacte sous seing privĂ©, celui-ci doit respecter certaines conditions pour ĂȘtre valable. Ainsi, lorsque lâacte constate un engagement unilatĂ©ral comme un acte de cautionnement, le Code civil prĂ©voit la nĂ©cessitĂ© de comporter la mention en chiffres et en lettres du montant de la somme pour laquelle une des parties sâengage, sans que cela soit nĂ©cessairement inscrit de sa main art. 1376.La Cour de cassation sâassure du respect de cette mention, notamment dans le cas dâun contrat de cautionnement et dĂ©clare nul lâengagement ne respectant pas cette formalitĂ© Civ. 1re, 30 juin 1987, n° il est fait exception Ă lâexigence dâun Ă©crit dans plusieurs hypothĂšses et notamment lorsquâil existe un commencement de preuve par Ă©crit CPPE câest-Ă -dire un Ă©crit qui, Ă©manant de celui qui conteste un acte ou de celui quâil reprĂ©sente, rend vraisemblable ce qui est allĂ©guĂ© » art. 1361, 1362.Il faut donc respecter trois conditions 1. Il doit sâagir dâun Ă©crit ;2. LâĂ©crit doit Ă©maner de la personne Ă qui on lâoppose câest Ă dire du dĂ©fendeur Ă la preuve ;3. LâĂ©crit invoquĂ© doit rendre vraisemblable le fait fois le CPPE Ă©tabli, la partie, pour prouver lâacte juridique, doit complĂ©ter par dâautres Ă©lĂ©ments de preuve apprĂ©ciĂ©s souverainement par les juges du fond comme par exemple un Cour de cassation a dĂ©jĂ pu qualifier un cautionnement dont la mention manuscrite Ă©tait incomplĂšte de commencement de preuve par Ă©crit, pouvant ĂȘtre complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs Ă l'acte » Civ. 1re, 15 oct. 1991, n° Elle a confirmĂ© cette solution rĂ©cemment Civ. 1re, 4 juill. 2019, n° en lâespĂšce En lâespĂšce, sâagissant dâun acte juridique supĂ©rieur Ă 1500 euros, Jean doit prouver par Ă©crit la reconnaissance de dâun acte sous seing privĂ© celui-ci aurait dĂ» comporter la mention de la somme due en chiffres et en lettres ce qui nâest pas le cas de sorte que le cautionnement est selon la jurisprudence de la Cour de cassation lâacte pourra valoir commencement de preuve par Ă©crit » Ă condition de respecter les trois conditions du commencement de preuve par Ă©crit ce qui semble ĂȘtre le cas puisquâil sâagit dâun Ă©crit 1 qui Ă©mane de la personne Ă qui on lâoppose, en lâoccurrence RĂ©my, qui est le dĂ©fendeur Ă la preuve 2 et cet Ă©crit rend vraisemblable le fait allĂ©guĂ© 3.Mais pour prouver la reconnaissance de dette, ce commencement de preuve par Ă©crit doit ĂȘtre complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments extrinsĂšques. En lâespĂšce, Jean pourra demander Ă GrĂ©goire JAITOUVU, qui a assistĂ© Ă la scĂšne de tĂ©moigner en sa Jean PIGEON devrait rĂ©ussir Ă prouver en justice la reconnaissance de dette et obtenir satisfaction devant un du cas pratique n°2 Application de la loi dans le tempsFaits Un contrat de travail conclu en 2018 prĂ©voit lâattribution de 5 semaines de congĂ©s payĂ©s conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gislatives en vigueur au moment de la conclusion du contrat. Une loi entrĂ©e en vigueur le 1er septembre 2020 prĂ©voit lâattribution dâune sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s pour les salariĂ©s du secteur privĂ©. Lâemployeur refuse dâappliquer la nouvelle loi en se prĂ©valant du principe de survie de la loi ancienne ».ProblĂšme de droit Une loi entrĂ©e en vigueur postĂ©rieurement Ă la conclusion dâun contrat est-elle dâapplication immĂ©diate ?Solution en droit Lâarticle 2 du Code civil prĂ©voit que La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rĂ©troactif ».En vertu de cet article toute loi est en principe dâapplication immĂ©diate et rĂ©git soit les situations en cours de constitution ou dâextinction, mais non dâores et dĂ©jĂ constituĂ©es ou Ă©teintes, soit les effets futurs des situations en coursToutefois, en matiĂšre contractuelle, une exception est admise selon laquelle la loi ancienne survit » câest-Ă -dire que la loi ancienne sâapplique pendant toute la durĂ©e du contrat, mĂȘme si les effets continuent Ă se rĂ©aliser aprĂšs lâentrĂ©e en vigueur de la nouvelle loi. Ce principe de survie de la loi ancienne en matiĂšre contractuelle a Ă©tĂ© consacrĂ© dans un arrĂȘt en date du 3 juillet 1979 arrĂȘt de principe Dame Museli c/ SCI Le Panorama » 3e Civ., 3 juill. 1979, n°77-15552 dans lequel la Cour de cassation a jugĂ© que Les effets des contrats conclus antĂ©rieurement Ă la loi nouvelle, mĂȘme sâils continuent Ă se rĂ©aliser postĂ©rieurement Ă cette loi, demeurent rĂ©gis par les dispositions sous lâempire desquelles ils ont Ă©tĂ© passĂ©s ».Cette rĂšgle connait elle-mĂȘme une exception lâexception de lâexception ». En effet, le principe de survie de la loi ancienne ne sâapplique pas en matiĂšre contractuelleSoit lorsque le lĂ©gislateur prĂ©voit expressĂ©ment que la loi sera dâapplication immĂ©diateSoit lorsque le juge Ă©carte la survie de la loi ancienne le principe de survie de la loi ancienne nâayant que valeur jurisprudentielle.Dans ce deuxiĂšme cas, le juge peut Ă©carter la survie de la loi ancienne en matiĂšre contractuelle Soit que le caractĂšre dâordre public particuliĂšrement impĂ©rieux de la loi nouvelle justifie son application immĂ©diate aux effets futurs dâun contrat Cass., Com., 3 mars 2009.Soit que le contenu du contrat est si impĂ©rativement fixĂ© par la loi que le contrat doit ĂȘtre assimilĂ© Ă une situation lĂ©gale, justifiant que ses effets futurs soient rĂ©gis par la loi nouvelle Cass, avis, 16 fĂ©vr. 2015, n°15/002.Dans un tel cas, la loi sera dâapplication immĂ©diate quand bien mĂȘme le contrat a Ă©tĂ© conclu antĂ©rieurement Ă son entrĂ©e en en lâespĂšce En lâespĂšce, nous sommes en matiĂšre contractuelle puisquâil sâagit dâun contrat de travail de sorte quâil est possible de sâinterroger sur la survie ou non de la loi disposition de la loi nâindique expressĂ©ment quâelle est dâapplication revanche, une loi consacrant une sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s rĂ©pond bien Ă des considĂ©rations dâordre public particuliĂšrement impĂ©rieuses dans la mesure oĂč une grande partie de la doctrine semble considĂ©rer que l'ordre public social impose l'application immĂ©diate aux contrats de travail en cours et conclus avant leur entrĂ©e en vigueur des lois nouvelles ayant pour objet d'amĂ©liorer la condition ou la protection des Le Directeur des ressources humaines se trompe en affirmant que les contrats de travail doivent rester soumis Ă la loi ancienne et que la loi nouvelle nâest pas dâapplication immĂ©diate.
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Si l'autoritĂ© parentale confĂšre des droits aux parents, elle engendre aussi des devoirs, qui ont pour finalitĂ© lâintĂ©rĂȘt de lâenfant sans sa moralitĂ© et sa sĂ©curitĂ©. Elle inclut diverses composantes liĂ©es Ă ce droit, telles que la rĂ©sidence, l'assistance, l'Ă©ducation, la surveillance, la communication, l'entretien et la responsabilitĂ©. En cas de graves carences, quâil sâagira de dĂ©terminer et dâapprĂ©cier, la sanction visera les droits parentaux. Trois juges sont compĂ©tents dans ces situations pour apprĂ©cier la dĂ©chĂ©ance des droits parentaux - le Juge civil Tribunal de Grande Instance, Juge aus Affaires Familiales , - le Juge des enfants, chargĂ© de la protection de l'enfant et des mesures Ă©ducatives et le - le Juge pĂ©nal chargĂ© de poursuivre les auteurs et complices d'infractions dĂ©finies par le code pĂ©nal. tribunal correctionnel en matiĂšre dĂ©lictuelle et cour dâassises en matiĂšre criminelle. La frontiĂšre sera toujours dĂ©licate. Ainsi du moment quâun parent paye sa pension alimentaire il semble difficile de lui reprocher un abandon » au sens propre, mĂȘme sâil ne visite pas son enfant... Dans cet article, j'Ă©tudierai l'abandon d'enfant etses consĂ©qences sur le plan civil. Dans un prochain article, j'aborderai l'aspect pĂ©nal. I- L'enfant confiĂ© Ă un tiers, sans dĂ©lĂ©gation de l'autoritĂ© parentale Lâarticle 373-3 alinĂ©a 2 du code civil dispose que Le juge peut, Ă titre exceptionnel et si l'intĂ©rĂȘt de l'enfant l'exige, notamment lorsqu'un des parents est privĂ© de l'exercice de l'autoritĂ© parentale, dĂ©cider de confier l'enfant Ă un tiers, choisi de prĂ©fĂ©rence dans sa parentĂ©âŠDans des circonstances exceptionnelles, le juge aux affaires familiales qui statue sur les modalitĂ©s de l'exercice de l'autoritĂ© parentale aprĂšs sĂ©paration des parents peut dĂ©cider, du vivant mĂȘme des parents, qu'en cas de dĂ©cĂšs de celui d'entre eux qui exerce cette autoritĂ©, l'enfant n'est pas confiĂ© au survivant. Il peut, dans ce cas, dĂ©signer la personne Ă laquelle l'enfant est provisoirement confiĂ©. ». Ce tiers sera choisi de prĂ©fĂ©rence avec un lien de parentĂ©. ex les grands-parents. 1re Civ 25 fĂ©vrier 2009. pourvoi n°° a jugĂ© que Seuls les parents et le ministĂšre public, lui-mĂȘme Ă©ventuellement saisi par un tiers, peuvent saisir le juge aux affaires familiales Ă l'effet de voir confier l'enfant Ă un tiers en application de l'article 373-3, alinĂ©a 2, du code lors, viole ce texte et les articles 373-2-8 du code civil et 1179-1du code de procĂ©dure civile une cour d'appel qui accueille la demande prĂ©sentĂ©e directement devant elle par un tiers. Ainsi, lâenfant peut Ă titre exceptionnel et lorsque son intĂ©rĂȘt lâexige ĂȘtre confiĂ© Ă un tiers digne de confiance, notamment lorsque lâun des parents est privĂ© de lâexercice de lâautoritĂ© parentale. ce tiers se verra ainsi dĂ©lĂ©guer la possibilitĂ© dâaccomplir tous les actes usuels relatifs Ă la surveillance et Ă lâĂ©ducation de lâenfant, mais il nâa pas lâautoritĂ© parentale. Il sâagit dâhypothĂšses exceptionnelles ; le tiers digne de confiance vient alors supplĂ©er Ă la carence du ou des parents dĂ©faillants, mais nâacquiert pas le statut de parent. II- La dĂ©lĂ©gation forcĂ©e de lâautoritĂ© parentale Article 377 al 2 du code civil Celle-ci est envisageable par dĂ©cision du Juge aux Affaires Familiales, en cas de dĂ©sintĂ©rĂȘt manifeste des pĂšre et mĂšre depuis plus d'un an ou s'ils sont dans l'impossibilitĂ© d'exercer tout ou partie de l'autoritĂ© parentale. Deux situations sont visĂ©es dans le cadre de cette dĂ©lĂ©gation liĂ©e au dĂ©sintĂ©rĂȘt des parents. A Le cas oĂč les pĂšre et mĂšre ont confiĂ© leur enfant Ă une tierce personne pour ensuite s'en dĂ©sintĂ©resser depuis au moins un an article 377 al 3 du code civil La personne Ă qui l'enfant a Ă©tĂ© confiĂ© peut seule prĂ©senter une requĂȘte; B Le cas oĂč l'enfant de moins de 16 ans a Ă©tĂ© recueilli, sans l'intervention des pĂšre et mĂšre par un particulier ou un Ă©tablissement article 377-1 du code civil. Une dĂ©claration doit en ĂȘtre faite dans les huit jours au Maire ou Commissaire de police qui la transmet au PrĂ©fet article 1201 du nouveau code de procĂ©dure civile. Ce dernier notifie la dĂ©claration au pĂšre et Ă la mĂšre qui disposent d'un dĂ©lai de trois mois pour rĂ©clamer l'enfant, faute de quoi ils sont censĂ©s avoir renoncĂ© Ă leur autoritĂ©. Ensuite, la personne ayant recueilli l'enfant peut alors prĂ©senter une requĂȘte en dĂ©lĂ©gation. Cette procĂ©dure peut se cumuler avec III- III- La dĂ©claration judiciaire dâabandon d'enfant article 350 du code civil Envisageable lorsque les parents se dĂ©sintĂ©ressent des enfants qui deviennent adoptables sans leur autorisation. Cela permettra de demander une adoption plĂ©niĂšre. L'enfant recueilli par un particulier, un Ă©tablissement ou un service de l'aide sociale Ă l'enfance, dont les parents se sont manifestement dĂ©sintĂ©ressĂ©s pendant l'annĂ©e qui prĂ©cĂšde l'introduction de la demande en dĂ©claration d'abandon, est dĂ©clarĂ© abandonnĂ© par le tribunal de grande instance sans prĂ©judice des dispositions du quatriĂšme alinĂ©a. La demande en dĂ©claration d'abandon est obligatoirement transmise par le particulier, l'Ă©tablissement ou le service de l'aide sociale Ă l'enfance qui a recueilli l'enfant Ă l'expiration du dĂ©lai d'un an dĂšs lors que les parents se sont manifestement dĂ©sintĂ©ressĂ©s de l'enfant. Sont considĂ©rĂ©s comme s'Ă©tant manifestement dĂ©sintĂ©ressĂ©s de leur enfant les parents qui n'ont pas entretenu avec lui les relations nĂ©cessaires au maintien de liens affectifs. La simple rĂ©tractation du consentement Ă l'adoption, la demande de nouvelles ou l'intention exprimĂ©e mais non suivie d'effet de reprendre l'enfant n'est pas une marque d'intĂ©rĂȘt suffisante pour motiver de plein droit le rejet d'une demande en dĂ©claration d'abandon. Ces dĂ©marches n'interrompent pas le dĂ©lai figurant au premier alinĂ©a. L'abandon n'est pas dĂ©clarĂ© si, au cours du dĂ©lai prĂ©vu au premier alinĂ©a du prĂ©sent article, un membre de la famille a demandĂ© Ă assumer la charge de l'enfant et si cette demande est jugĂ©e conforme Ă l'intĂ©rĂȘt de ce dernier. Lorsqu'il dĂ©clare l'enfant abandonnĂ©, le tribunal dĂ©lĂšgue par la mĂȘme dĂ©cision les droits d'autoritĂ© parentale sur l'enfant au service de l'aide sociale Ă l'enfance, Ă l'Ă©tablissement ou au particulier qui a recueilli l'enfant ou Ă qui ce dernier a Ă©tĂ© confiĂ©. La tierce opposition n'est recevable qu'en cas de dol, de fraude ou d'erreur sur l'identitĂ© de l'enfant. IV -La dĂ©chĂ©ance articles 378 Ă 381 du code civil ou le retrait des droits parentaux peut rĂ©sulter d'un jugement civil du Tribunal retrait total ou partiel. A Article 378- 1 du code civil Peuvent se voir retirer totalement l'autoritĂ© parentale, en dehors de toute condamnation pĂ©nale, les pĂšre et mĂšre qui, soit par de mauvais traitements, soit par une consommation habituelle et excessive de boissons alcooliques ou un usage de stupĂ©fiants, soit par une inconduite notoire ou des comportements dĂ©lictueux, soit par un dĂ©faut de soins ou un manque de direction, mettent manifestement en danger la sĂ©curitĂ©, la santĂ© ou la moralitĂ© de l'enfant. Le retrait des droits n'est envisageable que par dĂ©cision du Tribunal de Grande Instance dans des cas extrĂȘmes. Cela implique qu'il soit dĂ©montrĂ© lâexistence dâun motif grave » dans l'intĂ©rĂȘt de l'enfant justifiant une dĂ©chĂ©ance totale ou partielle de lâautoritĂ© parentale . B La loi ne prĂ©cise pas ce qui peut constituer un motif grave. Il appartient aux tribunaux d'apprĂ©cier et de dĂ©finir les comportements portant atteinte Ă la santĂ©, la moralitĂ©, la sĂ©curitĂ© dâun enfant et les manquements sĂ©rieux aux devoirs des parents constitutifs des motifs graves au sens de la loi, comme la gravitĂ© de l'acte... Une attitude persistante inexcusable durant des annĂ©es pourra ĂȘtre relevĂ©e... 1°- l'abandon de lâenfant le dĂ©sintĂ©rĂȘt, l'absence de contacts aucune lettre ou communication tĂ©lĂ©phonique,..., en cas de dĂ©faut de sâacquitter de ses obligations financiĂšres envers lâenfant sauf en cas de cause insurmontable ex pour un parent ne pouvant sâoccuper de lâenfant Ă cause dâune maladie, ou une absence de contacts liĂ©e Ă la faute du parent gardien. 2°- l'indignitĂ©, la violence, les abus sexuels, l'alcoolisme , ou une condamnation de l'un des parents pour crime ou dĂ©lit grave abandon de famille... L'autoritĂ© parentale peut ĂȘtre restituĂ©e un an aprĂšs le jugement si l'enfant n'a pas Ă©tĂ© adoptĂ© entre temps. Peuvent pareillement se voir retirer totalement l'autoritĂ© parentale, quand une mesure d'assistance Ă©ducative avait Ă©tĂ© prise Ă l'Ă©gard de l'enfant, les pĂšre et mĂšre qui, pendant plus de deux ans, se sont volontairement abstenus d'exercer les droits et de remplir les devoirs que leur laissait l'article 375-7 du code civil. L'action en retrait total de l'autoritĂ© parentale est portĂ©e devant le Tribunal de grande instance, soit par le ministĂšre public, soit par un membre de la famille ou le tuteur de l'enfant. Dans un prochain article, j'aborderai l'aspect pĂ©nal. Demeurant Ă votre disposition pour toutes prĂ©cisions. Sabine HADDAD Avocate au barreau de Paris
Code civil napolĂ©onien » expliquĂ© aux enfants par Vikidia, lâencyclopĂ©die junior Code civil des Français Code civil napolĂ©onien de 1804 Titre Code civil des Français Titre original Code NapolĂ©on Auteur FĂ©lix JulienJean Bigot de PrĂ©ameneuJacques de MalevilleFrançois Denis TronchetJean-Ătienne-Marie Portalis Date de sortie 21 mars 1804 Langue Français Pays France Modifier voir modĂšle âą modifier Le Code civil ou Code NapolĂ©on, regroupe les lois relatives au droit civil. C'est l'ensemble des rĂšgles qui dĂ©terminent le statut des personnes de nationalitĂ© française, celui des biens et celui des relations entre les personnes privĂ©es. Pour la premiĂšre fois, dans l'histoire de la France, il uniformise les rĂšgles de vie commune des Français. Il a Ă©tĂ© promulguĂ© le 21 mars 1804 30 ventĂŽse an XII, par NapolĂ©on Bonaparte sous le nom de Code civil des Français, il prend le nom de Code NapolĂ©on en 1807. Depuis le Code NapolĂ©on a Ă©tĂ© modifiĂ© de nombreuses fois pour tenir compte des Ă©volutions de la sociĂ©tĂ©. Il est aujourd'hui le fondement du droit civil des Français. Il a Ă©tĂ© imitĂ© dans de trĂšs nombreux pays du monde. Les lois peuvent difficilement ĂȘtre appliquĂ©es si elles sont inconnues, c'est pourquoi elles ont Ă©tĂ© rassemblĂ©es dans un code et publiĂ©es. Sommaire 1 La rĂ©daction 2 La validation 3 Contenu du Code NapolĂ©on La laĂŻcitĂ© de l'Ătat L'Ă©galitĂ© des Français La protection de la famille DĂ©fense de la propriĂ©tĂ© privĂ©e La libertĂ© du travail La rĂ©daction[modifier modifier le wikicode] L'idĂ©e d'uniformiser les rĂšgles de vie des Français est ancienne. Avant la RĂ©volution française, les Français Ă©taient soumis Ă des rĂšgles variables selon, leurs conditions sociales ou leurs lieux de rĂ©sidence. DĂ©jĂ Louis XIV avait entrepris une uniformisation partielle mais elle s'Ă©tait heurtĂ©e aux particularismes et privilĂšges des provinces. En 1791, l'AssemblĂ©e nationale constituante, qui vient de dĂ©truire toute l'ancienne organisation de la France, dĂ©cide de rĂ©diger un code unique. En 1794, le conventionnel CambacĂ©rĂšs pose les trois grands sujets que doit contenir le nouveau code la libertĂ© de la personne, la libre utilisation des biens donc de la propriĂ©tĂ© et l'emploi des personnes et des biens. Sous le Consulat, Bonaparte dĂ©cide de faire rĂ©diger le code. Les quatre rĂ©dacteurs proviennent de lieux trĂšs diffĂ©rents deux sont des pays de droit Ă©crit Portalis et Maleville, et les deux autres, de pays de coutumes Bigot de PrĂ©ameneu et Tronchet. Dans leurs travaux de rĂ©flexion ils s'appuient sur le contenu de la coutume de Paris et du droit Ă©crit du Sud de la France. Bonaparte qui n'a aucune formation en droit participe Ă prĂšs de la moitiĂ© des sĂ©ances. Il y impose deux grandes idĂ©es la toute puissance du pĂšre sur la famille Ă l'image du rĂ©gime politique qu'il vient d'imposer Ă la France et le droit au divorce, instituĂ© par la RĂ©volution, mais qui scandalisait l'Ăglise catholique. La validation[modifier modifier le wikicode] La commission Ă©tablit un projet, soumis pour avis aux tribunaux tribunal de cassation et tribunaux d'appel ; les cours Ă©tablirent leurs commentaires par Ă©crit. Le projet accompagnĂ© des observations des magistrats fut ensuite examinĂ© par le Conseil dâĂtat en prĂ©sence de Bonaparte. La Constitution de l'an VIII attribue l'initiative lĂ©gislative exclusivement au gouvernement, Ă l'intĂ©rieur duquel le premier consul est le seul qui dĂ©cide. Bonaparte contrĂŽle donc la procĂ©dure. Chaque projet de loi dĂ©finitif devait ĂȘtre communiquĂ© aux assemblĂ©es qui reprĂ©sentaient le peuple français, d'abord au Tribunat, qui le discutait mais qui ne le votait pas, puis prĂ©sentĂ© au Corps lĂ©gislatif, qualifiĂ© d'assemblĂ©e muette, car chargĂ© de voter sans avoir le droit de discuter les textes. Les rĂ©flexions sont transformĂ©es en 36 lois qui sont votĂ©es entre 1801 et 1803. Elles sont regroupĂ©es ensuite en un texte unique de 2281 articles qui devient le Code civil des Français. Contenu du Code NapolĂ©on[modifier modifier le wikicode] Le code civil clĂŽt la pĂ©riode rĂ©volutionnaire oĂč les anciennes rĂšgles de droits civils de la pĂ©riode royale ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. Il intĂšgre les nouveautĂ©s rĂ©volutionnaires sur les libertĂ©s et l'Ă©galitĂ©, ainsi que sur la laĂŻcitĂ© de l'Ătat. Mais il est rĂ©digĂ© Ă un moment oĂč la bourgeoisie ayant liquidĂ© la noblesse et Ă©cartĂ© du pouvoir les classes populaires, veut organiser la nouvelle sociĂ©tĂ© selon ses intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et ses idĂ©es morales. Les rĂšgles du Code civil sur l'Ă©tat des personnes s'appliquent aux Français, qu'ils rĂ©sident en France ou Ă l'Ă©tranger. Le code civil concerne les biens des Ă©trangers situĂ©s en France. Enfin le Code civil pose un principe fondamental la loi ne peut avoir d'effet rĂ©troactif, c'est-Ă -dire ne peut s'appliquer aux situations ayant eu lieu avant son vote. La laĂŻcitĂ© de l'Ătat[modifier modifier le wikicode] Contrairement Ă la pĂ©riode monarchique oĂč le catholicisme Ă©tait la seule religion autorisĂ©e, dĂ©sormais les habitants disposent de la libertĂ© de conscience. L'Ă©tat civil est confiĂ© Ă l'Ătat et non plus Ă l'Ăglise catholique ce qui permet aux non-catholiques de bĂ©nĂ©ficier d'un Ă©tat-civil lĂ©gal, cela permet de stabiliser la famille, un des piliers de la sociĂ©tĂ© bourgeoise. Le divorce, rejetĂ© par l'Ăglise catholique, mais permis par le protestantisme et le judaĂŻsme, introduit dans la lĂ©gislation française depuis la RĂ©volution est maintenu mais est trĂšs limitĂ©. L'Ă©galitĂ© des Français[modifier modifier le wikicode] Contrairement Ă la France d'avant 1789, oĂč la noblesse et le clergĂ© disposaient de droits diffĂ©rents des autres Français, dĂ©sormais tous les Français sont Ă©gaux devant la loi. Ils peuvent accĂ©der Ă tous les emplois publics, en fonction de leurs capacitĂ©s et non plus de leur naissance. Les coutumes qui diffĂ©raient d'une province Ă l'autre disparaissent et les Français quel que soit leur lieu de rĂ©sidence sont soumis aux mĂȘmes rĂšgles. Cependant les femmes ne disposent pas des mĂȘmes droits que les hommes. La protection de la famille[modifier modifier le wikicode] Une famille française en 1803. Tableau de Louis-LĂ©opold Boilly DĂ©sormais le modĂšle familial retenu est le couple avec ou sans enfant et non plus la famille Ă©largie aux ascendants grand-parents et collatĂ©raux frĂšres et sĆurs. Le pĂšre de famille dispose seul d'une autoritĂ© absolue aussi bien sur son Ă©pouse que sur ses enfants mineurs. Il peut les faire emprisonner avec ou sans l'approbation d'un juge selon les circonstances. C'est la transposition au niveau familial de ce qui est alors mis en place au niveau politique national. Si l'adoption est maintenue, les enfants naturels nĂ©s hors mariage sont exclus de la famille et ne peuvent participer Ă la succession de leurs parents. DĂ©fense de la propriĂ©tĂ© privĂ©e[modifier modifier le wikicode] La dĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen d'aoĂ»t 1789, proclame que la propriĂ©tĂ© est un droit de l'homme et qu'elle est absolue, inviolable et sacrĂ©e. Le Code NapolĂ©on va organiser la dĂ©fense et la transmission de la propriĂ©tĂ©. La sociĂ©tĂ© dĂ©coulant du Code Civil sera une sociĂ©tĂ© de propriĂ©taires et beaucoup de Français du XIXe siĂšcle et du dĂ©but XXe siĂšcle se parent du seul titre de propriĂ©taire. Le Code Civil ne remet pas en cause la vente des biens confisquĂ©s Ă l'Ăglise catholique et aux nobles Ă©migrĂ©s pendant la RĂ©volution. Les acquĂ©reurs, surtout des bourgeois ou des paysans aisĂ©s, ne devront pas les rendre mĂȘme aprĂšs la chute de l'Empire. Les rĂ©volutionnaires avaient mis en place un partage Ă©galitaire des biens familiaux. Le Code NapolĂ©on tente de restreindre l'Ă©galitĂ© des partages afin d'Ă©viter un trop grand morcellement des exploitations agricoles. Le pĂšre dispose comme il veut d'une partie de ses biens la quotitĂ© disponible, soit Ă l'Ă©poque du quart Ă la moitiĂ© de l'hĂ©ritage et peut en faire bĂ©nĂ©ficier l'enfant qu'il veut. LĂ encore le principe de l'Ă©galitĂ© est oubliĂ©. La libertĂ© du travail[modifier modifier le wikicode] Dans une sociĂ©tĂ© majoritairement paysanne, l'accĂšs Ă la terre est important. La location des terres va ĂȘtre encadrĂ©e. La location le bail perpĂ©tuelle est interdite on ne peut dĂ©passer une durĂ©e de 99 annĂ©es. Les baux ne sont pas rĂ©siliĂ©s d'office Ă la mort du propriĂ©taire ou au moment de la vente du bien. Les baux sont reconductibles par tacite reconduction Ă l'expiration 3-6-9 annĂ©es, il n'y a pas besoin de conclure un nouveau bail. Cela assure la stabilitĂ© aux locataires. Pour le louage de la force de travail il s'agit d'un contrat individuel entre le patron et l'employĂ©. Le contrat ne peut ĂȘtre que temporaire et doit prĂ©voir la fonction exercĂ©e. Ce contrat ne peut ĂȘtre contraire aux lois existantes. Il est interdit de crĂ©er des associations d'employĂ©s mais aussi de patrons dans le but d'imposer certaines conditions d'embauche et d'exercice du mĂ©tier. En cas de contestation sur le montant ou le paiement des salaires, le patron est cru sur paroles. Le Code NapolĂ©on assure la domination du patron sur l'employĂ© qui a du mal Ă faire valoir ses droits.
article 373 2 9 du code civil