PĂąquesse fĂȘte 40 jours aprĂ©s mardi-gras c'est une fĂȘte mobile calculĂ©e sur les lunaisons elle se cĂ©lĂ©bre au plus tĂŽt le 22 Mars , et au plus tard le 25 avril , c'est la fin du carĂȘme . L'oeuf de paques est le symbole de l'Ă©closion d'une vie nouvelle et de fertilitĂ© . Laguerre de PĂąques. Il y a la trĂȘve de NoĂ«l et celle de PĂąques. A PĂąques, les familles se retrouvent pour une chasse aux Ɠufs dans le jardin, suivie d’un repas pascal autour d’une table gĂ©nĂ©reuse (sauf en 2020-21). Le printemps est arrivĂ©e et la nature renaĂźt. Narcisses et jonquilles sont en fleur. LAPETITE CLOCHE DE PAQUES Il Ă©tait une fois dans un lointain village perchĂ© au flan d’une montagne une petite Ă©glise qui abritĂ©e une jolie petite cloche aux sons cristallins qui DessinCloche Paques A Imprimer. Petits bricolages pour paques en ligne et Ă  imprimer. AprĂšs avoir imprimĂ© un motif vous pourrez : Blagues et devinettes de pĂąques. Un accessoire trĂšs pratique Ă  placer dans la maison oĂč Ă  l'extĂ©rieur afin de savoir en un coup d’Ɠil s'il faut se couvrir avant de sortir ! BonneFĂȘte Ă  toutes les cloches et Ă  ma poule adorĂ©e aussi ! Pour PĂąques. Du plaisir et des surprises pour Ă©gayer cette magnifique journĂ©e! Joyeuses PĂąques! La foi rend tout possible, l’amour rend tout facile. Joyeuses PĂąques! Un temps pour l’espoir, la foi et l’amour dans nos cƓurs revivre, Ă  Celui qui est le Chemin, la ZFBo6. -Papa ! Je suis tombĂ© amoureux ! -Je te fĂ©licite, mon fils ! Et qui est l'heureuse Ă©lue ? -C'est Julie, la fille des voisins ! -Ah, mon garçon je suis dĂ©solĂ©. Ne le dis pas Ă  ta mĂšre, mais Julie est ta soeur. Une semaine plus tard, le jeune homme revient annoncer Ă  son pĂšre -Papa, je suis retombĂ© amoureux, et elle est encore plus ravissante ! -Bravo ! Et qui est donc cette charmante jeune dame ? -C'est Camille, la fille de nos autres voisins ! -Je suis navrĂ© encore une fois. Ne le dis pas Ă  ta mĂšre, mais Camille est aussi ta soeur. -Quoi, encore ??? s'Ă©tonna le jeune garçon. Il rencontra alors une troisiĂšme jeune fille une semaine plus tard, et courut encore une fois l'annoncer Ă  son pĂšre. -TrĂšs bien, mon garçon, et qui est-elle cette fois-ci ? -C'est AdĂšle, la fille des voisins de nos voisins ! Elle est encore plus belle, et aussi bien plus fidĂšle ! -Je regrette, fiston. AdĂšle aussi est ta soeur, mais ne dis toujours rien Ă  Maman. DĂ©pitĂ©, le jeune homme alla toutefois en parler Ă  sa mĂšre. -Maman, je suis tombĂ© amoureux trois fois, de trois filles diffĂ©rentes, et Ă  chaque fois que je l'ai annoncĂ© Ă  Papa, il m'a dit que chacune d'entre elles Ă©tait ma soeur ! -Ne t'en fais pas mon fils. TU peux marier une de ces trois filles sans souci, car il n'est pas ton pĂšre. Dans un petit village du Mexique, un homme interpelle un jeune pĂȘcheur. -Dites-moi l'ami, combien de temps mettez-vous chaque jour pour capturer cette dizaine de poissons ? -Oh, pas longtemps, vous savez. -Eh bien pourquoi ne restez-vous pas plus longtemps pour en pĂȘcher plus ? -Parce que cela suffit pour nourrir ma famille, et ainsi j'ai beaucoup de temps libre. -Ah, et que faites-vous de votre temps libre ? - Je fais la grasse matinĂ©e, je pĂȘche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme... Le soir, je vais au village, voir mes amis, boire du vin, jouer de la guitare... Une vie bien remplie, quoi ! -Vous pourriez tirer de ça un profit immense, vous savez ? -Ah oui ? Comment ? - Vous devriez commencer par pĂȘcher plus longtemps, et avec les bĂ©nĂ©fices dĂ©gagĂ©s, vous pourriez vous acheter un plus gros bateau. Avec l’argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un second, et ainsi de suite jusqu’à ce que vous possĂ©diez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons Ă  un intermĂ©diaire, vous pourriez nĂ©gocier directement avec l’usine, et mĂȘme ouvrir votre propre usine. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-ĂȘtre New York, d’oĂč vous dirigeriez vos affaires... -AH, et combien de temps cela prendrait-il ? -QUinze, vingt ans, j'imagine. -Et en quoi cela est-il intĂ©ressant ? -Vous pourriez ensuite introduire votre sociĂ©tĂ© en bourse et ainsi gagner des millions, voire des milliards de dollars ! -D'accord, je vois... Mais, et aprĂšs ? -Eh bien ensuite vous pourrez prendre votre retraite, faire la grasse matinĂ©e, pĂȘcher un peu, jouer avec vos enfants, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirĂ©es Ă  boire du vin et Ă  jouer de la guitare avec vos amis... Je suis allĂ© Ă  l’aĂ©roport d’Orly. J’avais trois valises. J’ai demandĂ© Ă  ce que l’on m’en envoie une Ă  Palma de Majorque, la deuxiĂšme Ă  MadĂšre, et la troisiĂšme Ă  Djerba. On m’a dit que cela Ă©tait impossible. J’ai rĂ©pondu - Mais si, c’est ce que vous m’avez fait l’annĂ©e derniĂšre ! Marc et Michel voyageaient en bateau, mais furent frappĂ©s par un violent orage, qui n'a pas Ă©pargnĂ© leur embarcation. Les deux compĂšres se retrouvent alors Ă©chouĂ©s sur une Ăźle remplie d'indigĂšnes cannibales. Les habitants de l'Ăźle capturĂšrent les deux voyageurs et les enfermĂšrent dans une hutte, soigneusement ligotĂ©s. Le chef vient alors visiter Marc et Michel et leur dit -Je vous propose un dĂ©fi. Si vous rĂ©ussissez, vous gagnez votre libertĂ©, un nouveau bateau et la vie sauve. En revanche, si vous Ă©chouez, vous serez exĂ©cutĂ© puis mangĂ©. Les deux hommes acceptĂšrent. -Tout d'abord, allez chercher sur l'Ăźle 100 fruits de la mĂȘme espĂšce puis revenez. Ne tentez pas de vous cacher sur l'Ăźle, les crocodiles auront tĂŽt fait de vous dĂ©chiqueter. Et ne tentez pas de vous enfuir Ă  la nage, ces eaux sont infestĂ©es de piranhas. Les deux hommes cherchĂšrent leurs fruits chacun de leur cĂŽtĂ©. Marc revint le premier avec 100 framboises. Le chef lui dit alors, aprĂšs les avoir comptĂ©es -Enfonce ces 100 framboises dans ton anus sans rigoler, et tu pourras rentrer chez toi. Marc commence alors sans broncher, une framboise Ă  la fois, ainsi jusqu'Ă  99 framboises oĂč il explose de rire. Marc est alors exĂ©cutĂ©. Aux portes du paradis, Dieu li demande, "Mais... pourquoi as-tu rigolĂ© ? Tu Ă©tais si proche du but !" Marc rĂ©pondit alors, toujours en riant de maniĂšre incontrĂŽlĂ©e -Ah mais ce n'est pas de ma faute ! Vous auriez vu Michel se ramener avec 100 noix de coco ! Madame appelle son mari -Coucou chĂ©ri, dit moi, est ce que le chat va bien? -Non, il est mort. -Oh non ne me le dit pas comme ça, tu aurais pus me dire qu'il marchait sur le balcon et puis je te rappelle le soir et lĂ  tu me dis qu'il est tombĂ© et que tu l'as amenĂ© chez le vĂ©tĂ©rinaire et jete rappelle le lendemain mtin et lĂ  tu me dis qu'il est mort comme ça j'aurais pĂ» me prĂ©parĂ© Ă  cette Ă©ventualitĂ©, tu vois ? -Oui, d'accord excuse moi je ferai comme ça la prochaine fois. -Bon c'est pas grave et ma mĂšre,elle va bien ? -Eh bah elle marchait sur le balcon et... Un petit cannibale rentre de l'Ă©cole. -Maman, j'ai ramenĂ© un copain pour ce soir, ça ne te dĂ©range pas ? -Pas du tout, au contraire met le dans le four je vais m'en occuper... Que dit l'Ɠil droit du cyclope Ă  son Ɠil gauche ? Rien du tout, un cyclope n'a qu'un seul Ɠil ! Un cannibale rencontre un explorateur au milieu de l'aprĂšs-midi. -Bonjour, vous ne pourriez pas revenir Ă  l'heure du dĂźner ? Ma femme m'interdit de grignoter entre les repas... Les pommes sont excellentes pour la santé  - Blanches Neige s’est empoisonnĂ©e - Guillaume Tell a presque tuĂ© son fils - Eve a pourri l’humanitĂ© - Steve Jobs a créé une gĂ©nĂ©ration de dĂ©biles mentaux. Une femme s’approche sensuellement de son mari assit sur son fauteuil, elle lui dit - ChĂ©ri, dis-moi quelque chose de doux
 - La soie. - Non
quelque chose de mignon ! - Un chaton ! - Non quelque chose de sexy
 - La voisine !! C'est deux vampires, l'un dit Ă  son pote, dis-moi, tu t'es parfumĂ© ce soir, l'autre lui rĂ©torque, ouais, j'me suis mis du sang bon, comme dit mon fils. -Salut. Tu vas bien ? - Oui, merci, je vais bien. Mais c’est ma femme qui a des problĂšmes ! - Oh
dĂ©solĂ©. Quel genre de problĂšmes ? - Eh bien, elle a terriblement grossi. Quand elle prend le soleil, allongĂ©e sur la plage, il y a toujours des gens de Greenpeace qui viennent pour la remettre Ă  l’eau ! Deux femmes sur un banc, l’une d’entre elle regarde dans le vide, les yeux ronds - Hey ça va toi ? Tu m’as l’ai trĂšs mal. - Non ça ne vas pas du tout. - Mais c’est quoi le problĂšme ? - Hier soir j’ai fait un recherche Google, j’ai tapĂ© Boite de Vieux » 
 - Et alors ? - J’ai oubliĂ© le O » ! UNE PETITE BLAGUE POUR FÊTER PÅQUES Une dame entre dans une chocolaterie et demande - Combien coĂ»tent ces bĂ©bĂ©s en chocolat ? - Quatre euros pour les filles, et quatre euros dix pour les garçons ! De jeunes amoureux dĂ©cident de se marier. Mais ils veulent profiter au maximum de leur nuit de noce et ĂȘtre tranquilles, loin de la famille et des amis. En consĂ©quence, ils rĂ©servent une chambre d’hĂŽte dans un petit village perdu dans la campagne, mais sans mĂȘme se rendre sur place pour jeter un Ɠil. Le grand jour est arrivĂ©, et Ă  2h du matin, les tourtereaux s’éclipsent en catimini. À leur arrivĂ©e, un brave paysan, un peu Ă©grillard quand mĂȘme, les accueille. Ils les conduit dans la chambre et leur souhaite une bonne nuit, en faisant un discret clin d’Ɠil au mariĂ©. Soudain, on entend un lĂ©ger crissement. Les mariĂ©s voient un cafard grimpant sur la tapisserie. La mariĂ©e s’écrie - Mais, qu’est-ce que c’est que ça ? - Oh, ça, ce n’est rien, rĂ©pond le paysan. C’est un inoffensif petit cafard. ChĂšre madame, ce n’est pas le moment d’avoir peur de la petite bĂȘte qui monte, qui monte ! Ha ! ha ! ha ! ha ! ha ! Inquiet, le jeune mariĂ© soulĂšve les draps et la couverture, et voit, horrifiĂ©, des taches partout sur la literie. - Mais, vous ne changez pas la literie quand vous louez cette chambre ? - Si, mais pas pour les jeunes mariĂ©s ! - 
Et pourquoi ça ? - Parce qu’on sait bien qu’ils vont en faire d’autres, des taches ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Un jour, un homme va chez le coiffeur et dit -Il y a une dame qui me plaĂźt et Ă  qui j'aimerais bien faire du avez des conseils ? -Je sais de qui vous parlez, et je la vois tous les jours aller prier Ă  l' sera lĂ  Ă  16h normalement. -Merci beaucoup ! Le lendemain, l'homme alla Ă  l'Ă©glise et la vit belle et bien. -Madame, c'est le bon dieu, laisse-toi faire. Une fois son plaisir accompli, l'homme dit -Je vous ai menti, je ne suis qu'un homme. -Et moi je suis le coiffeur !! C’est une femme qui rentre chez elle et voit son chat complĂštement KO sur le sol - Euh
chĂ©rie, il lui arrive quoi au chat ? - Bah, je ne sais pas, je lui ai donnĂ© du Whisky comme t’as demandĂ© et
 - Whiskas, je t’ai dit WHISKAS !!!! Mais qu'il est con... C'est trois steaks qui se baladent dans la Ă  coup un des steak ne voit plus les deux minutes plus tard,il les leur demande -Vous Ă©tiez oĂč ? -On steakhachĂ©s. Deux femmes discutent - Un mec m’est rentrĂ© dedans, j’ai eu l’arriĂšre tout dĂ©foncĂ© ! - Mince ! Tu as mis la voiture au garage ? - Quelle Voiture ? Luttez contre le racisme avec Mario C'est un Italien Créé par les Japonais Qui parle couramment anglais Qui ressemble Ă  un Mexicain Qui court comme un Congolais Qui saute comme un JamaĂŻcain Et qui ramasse les piĂšces comme un juif Toute la rĂ©daction de Boulevard Voltaire se joint Ă  moi pour vous souhaiter de joyeuses fĂȘtes de PĂąques. Nous le savons, cette simple phrase, tout comme Joyeux NoĂ«l », est en soi suspecte dans un contexte de cancel culture gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Car la cancel culture ne consiste pas seulement Ă  dĂ©boulonner les statues, c’est aussi l’effacement lent de ces fĂȘtes chrĂ©tiennes qui rythmaient toute notre vie en sociĂ©tĂ©. C’est avec l’apparition des cloches, aux Ve et VIe siĂšcles, pour sonner les heures », que la synchronisation de la sociĂ©tĂ© est vraiment nĂ©e. On se mettait au travail avant prime et l’on rentrait pour vĂȘpres. Toute la population s’est ajustĂ©e Ă  ce rythme commun. C’est non seulement la journĂ©e qui Ă©tait ainsi cadencĂ©e, mais la semaine, et aussi l’annĂ©e. À l’unisson. Jamais le village n’était plus gai, les Ă©changes plus dynamiques que le jour de la fĂȘte votive. AprĂšs l'avoir abandonnĂ©e, on tente du reste parfois de la rĂ©inventer pour sauver la France pĂ©riphĂ©rique. Le cabinet de conseil Altavia, spĂ©cialiste de la communication commerciale », propose ainsi, depuis mars 2020, de fĂȘter la Saint-Glinglin afin de cĂ©lĂ©brer le lien prĂ©cieux qui existe entre le client et son commerçant ». Mais saint Glinglin, comme sainte Nitouche, ne fait partie que du sanctoral des blagues Carambarℱ. Et tout cela semble bien artificiel. Ce n’est pas un hasard si, durant la crise sanitaire, le chercheur Laurent-SĂ©bastien Fournier sur le site La Vie des idĂ©es, avait notĂ© que durant cette pĂ©riode, les catholiques avaient Ă©tĂ© parmi les Français les plus enclins Ă  maintenir leurs fĂȘtes et leurs rites. Comme il y a un gang secret qui frappe durant le mois de dĂ©cembre dans tous les commerces de France et de Navarre, rĂ©pondant au nom mystĂ©rieux de QFJN Qui FĂȘte Joyeux NoĂ«l ?, il y a aussi le QFJP. Tout se passe au moment prĂ©cis oĂč, ayant remis le ticket, la vendeuse referme d’un coup sec sa caisse et congĂ©die courtoisement le client pour passer au suivant. Saisissant son Ɠuf ou sa poule par le bolduc, le gang remercie et dĂ©gaine aussi sec, dans un sourire dĂ©sarmant Joyeuses PĂąques ! » S’accrocher ainsi au champ sĂ©mantique n’est pas dĂ©risoire. Au commencement Ă©tait le Verbe. PĂąques est la fĂȘte de l’espĂ©rance, ce dĂ©sespoir surmontĂ© comme l’appelait Bernanos. Une espĂ©rance bienvenue quand d’aucuns seraient tentĂ©s par le toutestfoutuisme » un entre-deux-tours semblable Ă  une vieille piĂšce mal jouĂ©e que l’on a vue mille fois et un contexte international dĂ©lĂ©tĂšre de guerre entre chrĂ©tiens oĂč mĂȘme la trĂȘve de PĂąques ne semble pas avoir sa place le pape qui a voulu, le Vendredi saint, faire porter symboliquement la croix Ă  la fois par deux familles, l'une ukrainienne et l'autre russe, a mĂȘme Ă©tĂ© conspuĂ©. Nous nous sentons inquiets et impuissants ? Mais fĂȘter simplement PĂąques comme nos parents l’ont fait avant nous, et nos grands-parents avant eux, est dĂ©jĂ  beaucoup ! Allons aux offices, chantons Ă  pleins poumons O filii et filiĂŠ, quand bien mĂȘme nous serions moins rose que rĂ©sĂ©da. Laissons croire que les cloches viennent de Rome Ă  nos enfants qui eux-mĂȘmes nous laisseront croire qu'ils y croient. Prenons autant de plaisir Ă  cacher les Ɠufs que jadis Ă  les chercher. Faisons un sort au gigot d’agneau et ensuite aux chocolats. AllĂ©luia ! ExpĂ©diteur Conversation Palmier EnvoyĂ© le 14/4/2022 1503 Plume de platineInscrit le 12/12/2005De CĂ©vennes FranceEnvois 2353 Les ClochesLes ClochesLe Printemps chante en double-crochesSur les maisons de mon entendu frĂ©mir les cloches,Les clochettes du monde Printemps vient et rabibocheLa vitrine du pĂątissier,OĂč l'on entend sonner les cloches,Les cloches du chocolatier !Le Printemps sourit, et dĂ©crocheDe l'hiver les relents derniers...Et j'entends rĂ©sonner la clocheLa grande cloche du jardin, le Printemps s'approche,Fleurit la violette au muret...J'ai entendu tinter les cloches,Clochettes frĂȘles du muguet...-Avec mes amitiĂ©sAlainPour voir mon site Mes vers Ă  moi""— Comment seraient les hommes sans les femmes ? — Rares, trĂ©s rares... !"" Mark Twain Sphyria EnvoyĂ© le 14/4/2022 1536 Plume de platineInscrit le 25/4/2021De FranceEnvois 9735 Re Les ClochesJ'ai beaucoup aimĂ© ton charmant poĂšme, qui restitue Ă  merveille le cĂŽtĂ© primesautier du printemps commençant ! ZAGHBENIFE EnvoyĂ© le 14/4/2022 1610 Mascotte d'OasisInscrit le 7/11/2015De ALGEREnvois 28305 Re Les Clochesles cloches tintent pour pour signifier un agrĂ©able accueil au printemps - Ancielo EnvoyĂ© le 14/4/2022 1635 Mascotte d'OasisInscrit le 18/10/2021De Seine Maritime - DieppeEnvois 2759 Re Les ClochesBonjour Palmier TrĂšs agrĂ©able et trĂšs mignon poĂšme. La fin est du plus bel effet. Bravo Sybilla EnvoyĂ© le 14/4/2022 1730 ModĂ©ratriceInscrit le 27/5/2014De Envois 67459 Re Les ClochesBonjour Alain,De superbes images printaniĂšres offertes sous les sons des cloches de PĂąques !C'est une trĂšs belle poĂ©sie en partage! Belle journĂ©e cher ami poĂšte!Toutes mes amitiĂ©s Sybilla -Le rĂȘve est le poumon de ma vie. Citation de Sybilla dolores EnvoyĂ© le 14/4/2022 1736 ModĂ©ratriceInscrit le 24/8/2009De france 06 Alpes-MaritimesEnvois 29862 Re Les ClochesBonjour Palmier,Jolies cloches belle soirĂ©e amitiĂ©s - ARobert13 EnvoyĂ© le 14/4/2022 1901 ModĂ©rateurInscrit le 17/11/2021De MarseilleEnvois 1111 Re Les ClochesToujours trĂšs heureux de retrouver l'excellence de ta plume et cette poĂ©sie viscĂ©rale, si imagĂ©e et si limpide dont tu ourles tes vers, Cher ALAIN. Belle soirĂ©e Ă  La poĂ©sie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. AndrĂ© LAUGIER ziriab EnvoyĂ© le 14/4/2022 1930 Plume de platineInscrit le 26/9/2015De Envois 2632 Re Les ClochestrĂšs beau poĂšme,chansonnette dĂ©dicace au printemps la belle des saisons mes amitiĂ©s ziriab Nouchka EnvoyĂ© le 15/4/2022 1008 Plume de platineInscrit le 17/1/2006De Nouvelle-CalĂ©donieEnvois 2912 Re Les ClochesJ'ai beaucoup aimĂ© ce double son des cloches. -La Musique est une rĂ©vĂ©lation supĂ©rieure Ă  toute sagesse ou philosophie Ludwig Van Beethoven cyrael EnvoyĂ© le 15/4/2022 1137 Mascotte d'OasisInscrit le 30/10/2005De ****Envois 74993 Re Les Clochescelles que je prĂ©fĂšre ce sont les clochettes du muguetvive l'excellent poĂšme, sonneront les- cloches -pour la fĂȘte de ...PAQUESbravo-belle journĂ©e aux poĂštes eolienne EnvoyĂ© le 15/4/2022 1617 WebmasterInscrit le 22/6/2005De RĂ©gion ParisienneEnvois 36228 Re Les ClochesJ’ai le plaisir de t’annoncer que toute l’équipe d’administration d’Oasis a Ă©lu ton poĂšme ''coup de coeur''. Il sera mis sur la page d'accueil du site jusqu'au prochain ''coup de coeur''. Il sera Ă©galement mis dans le recueil ''poĂšmes nominĂ©s'' pour y rester dĂ©finitivement !Toutes nos fĂ©licitations - MICKAELLE EnvoyĂ© le 15/4/2022 1620 Mascotte d'OasisInscrit le 5/2/2015De Envois 15387 Re Les Clochesun poĂšme trĂšs beau sur PĂąques...........bravo pour la nomination............ Palmier EnvoyĂ© le 16/4/2022 1146 Plume de platineInscrit le 12/12/2005De CĂ©vennes FranceEnvois 2353 Re Les ClochesMerci beaucoup Ă  tous, merci pour le coup de coeur et merci pour la mise en page !! -Avec mes amitiĂ©sAlainPour voir mon site Mes vers Ă  moi""— Comment seraient les hommes sans les femmes ? — Rares, trĂ©s rares... !"" Mark Twain arcenciel EnvoyĂ© le 21/4/2022 225 Plume de platineInscrit le 2/6/2019De Envois 2790 Re Les Cloches joli poĂ©me qui fait teinter les cloches du coeur Palmier EnvoyĂ© le 21/4/2022 1724 Plume de platineInscrit le 12/12/2005De CĂ©vennes FranceEnvois 2353 Re Les Clochesmes remerciements Ă  Arcenciel !-Avec mes amitiĂ©sAlainPour voir mon site Mes vers Ă  moi""— Comment seraient les hommes sans les femmes ? — Rares, trĂ©s rares... !"" Mark Twain TELEPAT EnvoyĂ© le 21/4/2022 1943 Plume d'orInscrit le 5/3/2018De Envois 1265 Re Les ClochesEffectivement, lorsqu'on entend sonner les cloches de PĂąques, le printemps n'est pas poĂšme soireĂ©e-NAMASTEMon recueil de poĂ©sie UNE VIE EN BALADE est disponible sur la FNAC en ligne Palmier EnvoyĂ© le 1/5/2022 949 Plume de platineInscrit le 12/12/2005De CĂ©vennes FranceEnvois 2353 Re Les ClochesMerc beaucoup Telepat ! -Avec mes amitiĂ©sAlainPour voir mon site Mes vers Ă  moi""— Comment seraient les hommes sans les femmes ? — Rares, trĂ©s rares... !"" Mark Twain Toto interroge son papa sur les fiançailles, le concubinage, le mariage, tout ça... - Dis papa, le grand frÚre à Tony, il paraÃt qu'il a une fiancée. Qu'est-ce que c'est une fiancéeb ? - Une fiancée, eh bien disons que nous sommes au mois d'Août, c'est comme si je te disais ÂToto, à NoÃl, tu auras une jolie bicyclette. Mais attention, interdiction formelle de monter dessus jusque là ! Et Toto - Est-ce que je pourrai quand mÃÂȘme jouer avec la sonnette, papa? Actuellement Note 202 votes C'est Toto qui a encore une conversation sérieuse avec sa mÚre - Maman, c'est bien le Bon Dieu qui nous donne notre pain quotididien ? - Oui mon chéri - Et c'est bien le PÚre-NoÃl qui apporte des cadeaux à NoÃl ? - Oui mon chéri - Et c'est la cigogne qui apporte les bébés ? - Oui oui, c'est tout à fait ça. - Alors maman, à quoi il sert papa ? Actuellement Note 196 votes Vers la fin décembre, un bonhomme en costume de PÚre-NoÃl se présente à la porte d'une maison. Une jolie femme lui ouvre la porte, elle ne porte qu'une petite culotte et un déshabillé transparent. "Bonjour madame, je viens vous demander si vous n'avez pas des vieux vÃÂȘtements à donner pour l'Armée du Salut" La jeune femme répond "Et comment savoir si vous dites la vérité? Qu'est-ce qui me garantit que vous ÃÂȘtes vraiment de l'Armée du Salut et non pas un maniaque sexuel décidé à assouvir tous ses fantasmes avec une pauvre femme sans défense qui est toute seule chez elle ... jusqu'à 19 heures ce soir?" Actuellement Note 143 votes Papa essaie d'avoir une discussion sérieuse sur le sexe avec Toto, son fils de 10 ans. - Toto, est-ce que tu sais comment les choses se passent dans la nature? Tu sais, comment les oiseaux ont des petits oisillons, comment les vaches ont des veaux, tout ça quoi... - Je ne veux rien entendre de ce que tu vas me dire! Tais-toi s'il te plaÃt!, s'écrie toto avant de s'effondrer en larmes. Le papa est un peu perdu, il essaie de savoir ce qui fait tellement peur à Toto. - Écoute papa, lui dit Toto, à 6 ans, tu m'as fait le coup du "Toto, le PÚre -NoÃl n'existe pas". À 7 ans, j'ai encore dégusté quand tu m'as fait le speech du "Toto, les cloches qui déposent des oeufs en chocolat à Paques, ça n'existe pas". Puis à 8 ans, tu m'as encore fait de la peine en me disant "Toto, la petite souris qui vient chercher tes dents, ça n'existe pas",.. Alors maintenant, si tu viens pour me dire que les adultes ne font pas vraiment l'amour, je crois bien que la vie ne vaut plus la peine d'ÃÂȘtre vécue! Actuellement Note 130 votes M. et Mme DUZIEL ont 4 enfants. Comment qu'ils s'appellent ? Betty, Baba, NoÃl, Candide, et Sandra ! Actuellement Note 185 votes Quelles sont les quatre étapes de la vie? 1 Vous croyez au PÚre-NoÃl 2 Vous ne croyez pas au PÚre-NoÃl 3 Vous ÃÂȘtes le PÚre-NoÃl. 4 Vous ressemblez au PÚre-NoÃl Actuellement Note 176 votes Quelle est la différence entre le PÚre NoÃl et le bon dieu ? - Le pÚre NoÃl il existe, lui Actuellement Note 175 votes Nous sommes fin décembre et le juge du tribunal correctionnel est de bonne humeur. Il demande au prisonnier - Quelles sont les faits qui vous sont reprochés? - On me reproche d'avoir fait mes achats de NoÃl trop tÎt! - Mais ce n'est pas un crime ça. Et comment ça, trop tÎt? ! - Ben, avant que le magasin n'ouvre... Actuellement Note 153 votes Une prostituée à une autre - Qu'est-ce que t'as demandé au pÚre-noÃl ? L'autre de répondre - Ben comme pour tout le monde... 50 Euros! Actuellement Note 148 votes C'est la NoÃl, hé oui... Dans une famille toutefois assez aisée, on assiste au déballage des cadeaux de toute la famille... tout le monde déballe ses cadeaux, des tonnes cadeaux pour les frÚres et soeurs du petit Pierre qui commence à s'interroger, jusqu'à ce qu'il tombe sur une petite boite à son nom... Il se rue dessus, l'ouvre et constate... Une banane. Tout étonné en voyant ses frÚres et soeurs pleins de cadeaux innombrables, il va voir ses parents un peu triste... - Dis maman, pourquoi le Papa NoÃl m'a apporté qu'une banane ? - Tu sais combien tu coûtes au Papa NoÃl avec ton cancer... Actuellement Note 147 votes Temps de lec­ture 8 minutes Grand’­mĂšre ! grand’­mĂšre ! m’é­criai-je, voi­ci le mar­chand de gĂąteaux viens vite ! j’ai Ă©tĂ© sage. » J’en­ten­dais en effet au loin, dans la rue du vil­lage, la cla­quette du pĂątis­sier ; et il ne venait pas len­te­ment comme chaque jour ; comme chaque jour, il ne s’ar­rĂȘ­tait pas de porte en porte ; la cla­quette, aux bat­te­ments si mal assu­rĂ©s d’or­di­naire, n’al­ter­nait plus avec le cri trem­blo­tant du bon­homme ; elle frap­pait fort et sans cesse. Les petits gĂąteaux venaient droit Ă  moi, leur plus constant ami, et je me disais tout joyeux Nul ne les arrĂȘte au pas­sage, nul ne me pren­dra celui que je prĂ©fĂšre » Mais Ă  mesure que le bruit appro­chait, un doute cruel gran­dis­sait dans ma tĂȘte mon vieux mar­chand n’a­vait ni une dĂ©marche aus­si pré­ci­pi­tĂ©e, ni un bras aus­si ferme. Mon Dieu, me disais-je, si ce n’é­tait pas lui ! ne vien­drait-il plus ? serait-ce main­te­nant un autre Ă  sa place, et Ă  la place de mes bons petits gĂąteaux dorĂ©s, les mau­vais gĂąteaux de tout le monde ? » Il me pre­nait envie de bou­der les nou­veaux venus ; et cepen­dant, c’é­taient tou­jours des gĂąteaux ils appro­chaient
 je les sen­tais venir
 Grand’­mĂšre ! grand’­mĂšre ! » et, tra­ver­sant la cour Ă  la hĂąte, je me lan­çai hors du logis. HĂ©las ! mon bon­heur avait Ă©tĂ© trop grand pour ne pas cacher une dĂ©cep­tion cruelle Point de gĂąteaux ! point de mar­chand jeune ou vieux !
 Un enfant de chƓur en cos­tume, por­tant une immense cré­celle, par­cou­rait la rue en s’ar­rĂȘ­tant un ins­tant Ă  chaque porte ; et soit qu’il ren­dĂźt hom­mage Ă  mon aĂŻeule, soit qu’il vou­lĂ»t ajou­ter le sar­casme Ă  la mys­ti­fi­ca­tion, il fit devant moi sa pause la plus longue et son tapage le plus acharnĂ©. Je ren­trai au logis, tré­pi­gnant de rage, et j’al­lai me jeter dans les bras de ma grand’mĂšre. Le mĂ©chant, m’é­criai-je, il l’a fait pour se moquer de moi ! » Et je me mis Ă  ver­ser de grosses larmes. Cher petit ! me dit mon aĂŻeule, en tirant de son grand sac un bon­bon qui me cal­ma sou­dain, — l’en­fant de chƓur ne pen­sait pas Ă  toi ; oublies-tu donc que nous sommes au jeu­di saint ? Nous n’a­vons plus de cloche, il venait nous annon­cer l’heure des vĂȘpres. — Com­ment, grand’­mĂšre, plus de cloche ? je l’ai enten­due Ce matin
 — Ce matin ; mais ce soir elle s’en est allĂ©e. — OĂč donc, grand’mĂšre ? — À Rome, mon enfant. — À Rome !
 Et pourquoi ? — Parce qu’elle y va chaque annĂ©e le jeu­di saint. — Et pourquoi,faire ? — Ah ! bien des choses. Elle va voir le saint-pĂšre. — Et les autres ? — Com­ment les autres ? — Les cloches de la ville, celles des autres Ă©glises ? — Elles y vont aussi. — Quoi, toutes ? — Oui, toutes. — Oh ! grand’­mĂšre ! dis-je en sou­riant.
 Mais, ajou­tai-je avec inquié­tude, quand reviendront-elles ? — La veille de PĂąques, Ă  midi, et elles son­ne­ront bien fort pour rat­tra­per le temps perdu. — Oh ! tant mieux ! je pour­rai recon­naĂźtre le mar­chand de gĂąteaux. » Et ma grand’­mĂšre, ache­vant d’es­suyer mes larmes par un gros bai­ser, me prit par la main et m’emmena Ă  vĂȘpres. Chaque annĂ©e, depuis lors, quand venait le jeu­di saint, je me rap­pe­lais la cré­celle de l’en­fant de chƓur, mes petits gĂąteaux et le dĂ©part de la cloche. Bien des fois je regar­dai naï­ve­ment entre les ouver­tures du clo­cher pour voir si la place Ă©tait vide. Bien des fois, dou­tant de l’as­ser­tion de ma grand’­mĂšre, j’ai deman­dĂ© au sacris­tain, au bedeau, Ă  la don­neuse d’eau bĂ©nite oĂč allaient les cloches le jeu­di saint ; tous me rĂ©pon­daient Elles vont Ă  Rome. » Un jour mĂȘme, il m’en sou­vient, le curĂ© du vil­lage vint visi­ter mon aĂŻeule. Mon­sieur le curĂ©, lui dis-je de mon air le plus cĂąlin et le plus incré­dule, est-il vrai que notre cloche
 ? » Le bon prĂȘtre se mit Ă  sou­rire. Oui, mon enfant, me rĂ©pon­dit-il, notre cloche est Ă  Rome. » Plus tard, quand j’ai pu com­prendre bien d’autres tra­di­tions popu­laires, j’ai cher­chĂ© Ă  savoir l’o­ri­gine et le sens de celle-ci. Nul, mĂȘme Ă  Paris, n’a pu m’ap­prendre autre chose que ce que m’a­vait appris ma grand’mĂšre. Y son­gez-vous d’ailleurs, vous tous qui habi­tez la grande ville ? Savez-vous ce que c’est qu’une cloche ? Enten­dez-vous quel­que­fois cette grande voix d’ai­rain qui porte les aver­tis­se­ments du Sei­gneur, et pou­vez-vous un jour dans l’an­nĂ©e vous aper­ce­voir de son silence ? Non ! vous qui, pas un ins­tant, ne vivez sans bruit, vous ne savez pas tout ce qu’il y a de solen­nel au vil­lage dans ce silence de deux longues journĂ©es. LĂ -bas, la cloche bat sans cesse comme l’ar­tĂšre au cƓur de l’homme ; elle salue le soleil lors­qu’il arrive et lors­qu’il dis­pa­raĂźt ; joyeuse et vive, elle couvre les pre­miers vagis­se­ments du nou­veau-nĂ© ; lente et lugubre, elle alterne avec les der­niers sou­pirs de l’a­go­ni­sant ; aux tra­vailleurs des champs, elle signale l’heure de la peine et le moment du repos ; par­tout elle nous parle, par­tout elle nous accom­pagne, par­tout et tou­jours on l’entend. Et sou­dain, un jour, elle se tait ; il manque en un ins­tant aux har­mo­nies de la nature cette note vibrante qui les domine et les vivi­fie ; tout devient silen­cieux comme la tombe, lugubre comme la fĂȘte que cĂ©lĂšbre l’Église ; au lieu de la cloche du matin, le coq seul chante, le coq Ă  la voix duquel Pierre renia le Christ ; au lieu de la cloche du soir, reten­tit seul dans les airs le cri sinistre de l’oi­seau des sĂ©pulcres, Ă©cho des der­niĂšres paroles du Sau­veur expi­rant Eli, Eli, lam­ma sabacthani ? » La cloche s’est tue ; toutes ont fait silence, et dĂšs que le Sei­gneur va mou­rir, organes de la parole divine, elles se rendent auprĂšs du repré­sen­tant du Seigneur. Les cloches vont Ă  Rome ! Venez, venez avec moi au faĂźte du temple
 Les cloches s’é­branlent, leurs liens se dĂ©tachent d’eux-mĂȘmes, les murailles leur livrent pas­sage, elles partent.
 Oh ! par­tons avec elles, pre­nons place dans ce vĂ©hi­cule nou­veau ; allons, et que Dieu nous protĂšge ! DĂ©jĂ  le temple est bien loin, puis la ville, puis la terre ; nous voi­ci au milieu de l’es­pace, tou­jours nous Ă©le­vant vers cette voĂ»te immense qui tou­jours s’é­lĂšve ; seuls au milieu du silence. Oh ! comme notre course est pré­ci­pi­tĂ©e ! La lumiĂšre, la pen­sĂ©e, ne peuvent s’é­lan­cer plus rapides ; et lĂ -bas, sous nos pieds, les villes courent, comme effrayĂ©es, se cacher der­riĂšre l’horizon. Voyez de toutes parts ces points noirs qui quittent la terre comme une nuĂ©e d’oi­seaux voya­geurs, et qui gran­dissent en s’ap­pro­chant de nous. Le nombre en est infi­ni ; sous leurs rangs pres­sĂ©s et sombres la terre a dis­pa­ru
 les cloches ! toutes les cloches ! Celles-ci, pesantes et majes­tueuses comme l’aigle aux grandes ailes ou comme le roc de nos contes ; celles-lĂ , frĂȘles, fluettes et sau­tillantes comme l’a­louette ou le roi­te­let. Oh ! les bour­dons des grandes villes, les cloches argen­tĂ©es des manoirs, les cloches de fer des hameaux, les vieux bef­frois ver­dis d’oxyde, les carillons bavards des villes fla­mandes, les cloches bien-aimĂ©es de Qua­si­mo­do et celles de Trot­ty-Weeck ! Et lĂ -bas, lĂ -bas, bonne grand’­mĂšre, je la recon­nais
 la cloche fĂȘlĂ©e de notre vil­lage !
 Oh ! mes gĂąteaux et la cré­celle de l’en­fant de chƓur ! Et tout cela s’é­lance ! Cette immense migra­tion de mĂ©tal vole sans hĂ©si­ter vers le mĂȘme but
 Rome ! À chaque seconde, le nombre s’ac­croĂźt, les rangs se mul­ti­plient ; et le soleil des­cend Ă  l’ho­ri­zon, la terre s’obs­cur­cit, la lumiĂšre un ins­tant encore vacille dans l’es­pace, puis s’é­teint. Le sif­fle­ment de l’air nous dit seul main­te­nant que nous cou­rons toujours. Enfin reten­tit un choc ter­rible
 nous nous arrĂȘ­tons ; Rome est lĂ  ! Et venues de tous les points du globe, toutes les cloches chré­tiennes se ren­contrent au mĂȘme ins­tant, se heurtent, s’ac­cu­mulent et forment, au-des­sus de la ville sainte et des nuages une pyra­mide incom­men­su­rable dont le som­met touche au firmament. Et lĂ , elles assistent aux priĂšres que dirige le repré­sen­tant du Sei­gneur ; lĂ , elles entendent les lita­nies lugubres ; lĂ  enfin, elles recueillent cette bĂ©né­dic­tion solen­nelle que, du bal­con de la basi­lique de Saint-Pierre, le pon­tif sou­ve­rain octroie Ă  la ville et au monde, urbi et orbi. Puis, Ă©mis­saires fidĂšles et rapides, elles s’en retournent, rĂ©pan­dant sur leur pas­sage la sainte bĂ©né­dic­tion qu’elles ont reçue, et annon­çant bruyam­ment aux fidĂšles le grand jour de la rĂ©surrection. Ger­mond de Lavigne. Vous aimerez aussi

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