Avecles soldats de l’Otan en Roumanie, rempart face au danger russe: le récit de l’envoyé spécial du Figaro Par Paul Cozighian Publié le 27/05/2022 à Larmée de l’air russe possède désormais la version définitive de l’avion furtif Su-57. Capable de voler à plus de 2.700 kilomètres par heure, il peut également transporter le missile Lestransports urbains. Dans les villes russes, vous pouvez voyager en métro, en autobus, en tramways, en trolleybus et en taxi-minibus privés. Les métros sont disponibles à Moscou, Saint-Pétersbourg, Novossibirsk, Nijni Novgorod, Samara, Kazan, Iekaterinbourg et Volgograd. Plus grande est la ville, plus chers sont les services de transport. Lassociation Run Russia répond à cette question en nous indiquant le nombre de kilomètres nécessaire pour dépenser ce que nous avons mangé. Attention, après avoir lu cet article, vous n’allez plus jamais voir la nourriture de la même façon (on vous aura prévenu, bande de gourmands !). Ces calculs correspondent à une personne qui EnBelgique, les études de médecine peuvent durer jusqu’à 12 ans. Soit 6 ans de plus que la durée standard en Europe. Le programme se déroule comme suit : 6 ans d’études pour la formation de base. 3 ans de plus pour devenir médecin généraliste. 1 à 3 ans de plus pour devenir médecin spécialiste. LGdW7. l'essentiel Le compte des primes du Tour de France est bouclé. Chaque équipe repart avec une somme plus ou moins importante, allant de presque euros à Jumbo, l'équipe du vainqueur Jonas Vingegaard, a récolté euros dans le Tour de France 2022, d'après le décompte des gains publié dimanche soir par les organisateurs. La part la plus importante de cette somme est représentée par le chèque de euros remis au lauréat. Il faut ajouter à cela les primes pour le maillot à pois de Vingegaard et le maillot vert de van Aert. A lire aussi Tour de France 2022 de 500 000 à... 300 euros ! Combien gagnent les coureurs pendant la course ? L'équipe Astana, la moins bien payée, est repartie avec soit moins de euros en moyenne pour chaque coureur présent au départ de Copenhague. Le classement des prix 1. Jumbo euros 2. UAE 3. Ineos 4. Groupama-FDJ 5. Bora 6. Alpecin 7. BikeExchange 8. Trek 9. EF Education 10. Arkea-Samsic 11. Intermarché 12. Quick-Step 13. Israël PT 14. Cofidis 15. Bahrain 16. DSM 17. Movistar 18. TotalEnergies 19. AG2R Citroën 20. B&B Hôtels 21. Lotto 22. Astana Les habitants de Kiev ont lancé une mobilisation totale pour déjouer les plans d'invasion russe. Au neuvième jour du conflit, France 24 s'est rendu aux côtés des civils et militaires qui ont juré de défendre la capitale ukrainienne face aux armées de Poutine. Reportage. Treillis, rangers, sacs de couchage… Kostya Kravets jette tout ce qu'il trouve d'intéressant dans deux grands sacs de sport noirs. Ce comptable de 43 ans sait que son unité de la défense territoriale aura besoin de tout ce qu'il pourra apporter."La priorité absolue du moment, c'est les gilets pare-balles et les casques. Nous avons aussi besoin de drones, de talkies-walkies, de générateurs fonctionnant au diesel", confie Kostya Kravets à France 24 avant de filer vers sa base à Tarasivka, au sud-ouest de Kiev. Chaque minute compte pour fortifier la capitale ukrainienne et ses environs. Kostya Kravets au centre sort d'une base de ravitaillement logistique avec deux grands sacs remplis de fournitures pour son unité de défense territoriale, le 3 mars 2022. © Mehdi Chebil À peine est-il sorti que d'autres personnes entrent dans ce bâtiment ordinaire de Kiev transformé en ruche logistique. Des pièces entières sont dédiées au stockage de médicaments, d'eau, de vêtements et de divers objets électroniques. Plusieurs bases logistiques similaires ont éclos dans la capitale depuis le début de la guerre. L'élan de solidarité, l'afflux des dons et l'engagement des volontaires rappellent l'époque de la révolution du Maïdan en 2014. La proximité du rouleau compresseur russe n'entame pas la foi des résistants."D'un point de vue militaire, nous sommes déjà prêts à 100 %""D'un point de vue militaire, nous sommes déjà prêts à 100 %. Les Russes vont essayer d'entrer dans Kiev mais ils vont réaliser que c'est impossible […]. Ils ont ingurgité leur propre propagande et pensent que les Ukrainiens vont les accueillir avec des fleurs", affirme Serhiy Priytoula, ancien comédien connu pour ses participations à des émissions de télévision comme The Voice, devenu homme politique et à l'origine de cette base logistique. "Les Russes n'ont toujours pas compris où ils sont". Il reconnaît qu'il y a une liste d'attente de "plus de 1 500 personnes" pour un gilet pare-balles. Son organisation a mis en place une opération internationale depuis la Pologne, via Lviv, pour convoyer des protections balistiques et des équipements divers en nombre suffisant. Serhiy Priytoula montre sur une carte les points où l'armée ukrainienne est passée à la contre-attaque dans le Donbass. Photo prise dans sa base de ravitaillement à Kiev, le 3 mars 2022. © Mehdi Chebil La mobilisation de ces volontaires permet d'équiper le deuxième cercle de la résistance à Kiev, les forces de la défense territoriale, des civils réservistes qui ont reçu des armes au début de l'invasion russe."On a besoin de la défense territoriale, afin que l'armée puisse se concentrer sur les opérations de combat. Tout le pays fait maintenant partie de la défense territoriale", ajoute Serhiy Priytoula. Des volontaires creusent des tranchées et préparent des barricades pour fortifier un checkpoint dans le nord de Kiev, le 3 mars 2022. © Mehdi Chebil Ces réservistes, qui portent un brassard jaune vif, sont devenus omniprésents dans les rues de Kiev. Ils sont particulièrement nombreux dans les quartiers nord de la capitale, où des unités de reconnaissance russes ont tenté leurs premières incursions au début du mais très motivé"Notre objectif est de contrôler les véhicules, vérifier les documents, rechercher les saboteurs, imposer le couvre-feu et empêcher tout pillage", explique Oleg, un responsable de quartier de la défense territoriale, dans le nord de Kiev. L'homme d'affaires de 50 ans incarne bien la recrue-type de cette réserve militaire inexpérimenté, mais très motivé. En voyage à l'étranger au moment de l'invasion russe, Oleg a aussitôt rejoint Kiev par la route pour défendre son pays. Oleg au centre est responsable d'un checkpoint de la Défense territoriale au nord de Kiev. Il pose ici entre ses deux fils, Roslan et Dima, également réservistes. © Mehdi Chebil "On a vu le monde russe. Il n'y a aucun choix, pas d'élection, on doit se soumettre à quelqu'un choisi à Moscou", confie à France 24 cet Ukrainien originaire de l'est du pays, qui a vécu un an dans le territoire administré par les séparatistes de Louhansk dans le Donbass. "L'Ukraine, c'est la liberté. C'est un endroit où on peut parler librement et se disputer […]. On ne voulait pas la guerre, mais maintenant on n'a plus le choix, on doit se battre"On ne restera pas à la maisonUn avis partagé par un groupe de jeunes d'une vingtaine d'année, venus donner un coup de main à la fortification du checkpoint en creusant des tranchées. La terre excavée est ensuite pelletée dans des sacs blancs, utilisés pour barricader les positions des membres de la défense territoriales. Quand France 24 demande au groupe qui serait prêt à se battre, plusieurs mains se lèvent."Mon oncle est déjà engagé. Mon petit ami et moi avons appelé et nous sommes mêmes déplacés deux fois au centre de recrutement depuis le début de l'invasion […]. On ne veut pas rester à la maison et on ne restera pas à la maison", martèle Marina Mahdenko, étudiante en économie. Marina Mahdenko, étudiante en économie, attend avec impatience l'appel du centre de recrutement de la défense territoriale où elle a postulé. En attendant, elle aide les réservistes à fortifier un checkpoint dans le nord de Kiev. © Mehdi Chebil La jeune femme a fêté son 23e anniversaire le 1er mars, jour de la frappe russe qui a détruit la tour de la télévision ukrainienne à Kiev. Habitant dans ce quartier, elle a entendu les terribles explosions qui ont fait cinq morts. Pour elle et ses amis, il est hors de question de passer le reste de sa vie dans un État à la solde de Moscou. Scène de dévastation près de la tour de la télévision de Kiev, qui a été frappée le 1er mars par des missiles de croisière russes. © Mehdi Chebil Cet afflux de volontaires vers la défense territoriale permet aux vétérans aguerris comme Evgeniy Yarantsev d'aller au contact avec l'ennemi, tout en sachant que leur arrière est bien couvert."La horde est arrivée à Kiev, c’est comme il y a mille ans !"Nous, on veut être avec l'armée, passer à l'offensive et tuer des occupants […]. La horde est arrivée à Kiev, c’est comme il y a mille ans !", s'exclame le combattant de 54 ans, dans une comparaison entre les troupes de Poutine et l'invasion mongole de l'Europe de 1223. Son terrain d'action se trouve à une petite dizaine de kilomètres au nord-est du checkpoint d'Igor et Marina, à proximité de l'aérodrome de bataillon a été engagé dans des combats acharnés sur ce site stratégique dès le premier jour de l'invasion, quand des parachutistes russes ont tenté une attaque surprise. Evgeniy Yarantsev, vétéran du Donbass et combattant aguerri, dans sa base secrète à Kiev, le 3 mars 2022. © Mehdi Chebil "Sur les 200 troupes aéroportées qui ont essayé de capturer l'aérodrome pour faire atterrir des avions russes, les deux tiers ont été tués et le reste est positionné dans la forêt environnante […]. On a eu des bons résultats dans les premiers jours", affirme t-il dans un sourire dévoilant plusieurs dents en or. Le vétéran s'attend néanmoins à une guerre longue et dure, et le bataillon compte déjà deux morts et plusieurs blessés – Evgeniy Yarantsev a lui-même été légèrement blessé à l'œil pertes n'ont pas entamé l'enthousiasme des troupes. Ce bataillon particulier a été soudé par une longue et sanglante histoire commune. La plupart de ces soldats s'étaient initialement rencontrés sur les barricades de la révolution du Maïdan, avant de former une brigade autonome pour combattre les séparatistes pro-russes dans le Donbass. L'invasion de l'Ukraine les a amenés à se regrouper pour engager la plus grande bataille de leur vie. L'occasion pour Evgeniy Yarantsev de rebaptiser son groupe "unité Conan", comme dans le film des années 1980, avec Arnold Schwarzenegger, "Conan le barbare". Un présage sinistre des temps à venir. Evgeniy Yarantsev et ses hommes de l'unité Conan, en première ligne contre les forces russes dans la zone de l'aérodrome de Hostomel, au nord-est de Kiev. © Mehdi Chebil Voici ma compilation des activités extrêmes et des choses les plus insolites à faire en Russie. Attention, elles ne sont pas réalisable par tout le monde. Néanmoins, si vous avez le courage et l’argent le dicton tout est possible en Russie » sera respecté. Vol stratosphérique en MiG-29Je ne vais pas vous le cacher, c’est la chose la plus extrême de notre top 10. Ce programme est vraiment unique il permet non seulement d’effectuer des figures acrobatiques vertigineuses, mais aussi d’aller dans la stratosphère. Les vues à couper le souffle sur la Terre et l’espace extra-atmosphérique s’ouvrent à vous à 22 kilomètres d’altitude. Ce vol stratosphérique en MiG-29 dure 45 minutes, il y a au moins 3 heures de préparation avant. Il vous faudra maîtriser la sécurité, savoir contrôler les appareils en cas d’urgence, savoir mettre rapidement un masque à oxygène. Tout au long de ce vol insolite, le pilote est en communication permanente avec vous. Cet exploit complètement dingue n’est accessible qu’aux personnes avec un minimum de condition physique. En effet, vous ne pouvez pas être cardiaque, car vous allez prendre plusieurs G » dans la face » au décollage. Où ? Via la cité des étoiles avec décollage de Nijni-NovgorodCombien ? € le vol stratosphérique avec imitation d’un lancement suborbital 40 minutes € le vol stratosphérique 45 minutes € le vol de 40-45 minutes en € le vol de 20-25 minutes en MiG-29Plus d’info sur le site de la cité des étoiles ici Dans le cadre d’une mission professionnelle, un salarié peut être amené à utiliser son véhicule personnel pour se déplacer. Les kilomètres parcourus doivent alors être défrayés par l’entreprise, selon des barèmes de remboursement publiés annuellement par l’Urssaf. Les règles en matière de remboursement de frais kilométriquesQui peut prétendre aux indemnités kilométriques ?Les indemnités kilométriques concernent uniquement les salariés d’une entreprise et son dirigeant. Les prestataires externes ou les associés sans fonction officielle dans l’entreprise ne sont pas éligibles à ce dispositif. Quels types de frais sont pris en compte par le barème d’indemnités kilométriques ?Le barème prend en compte les frais relatifs à l’usage d’un véhicule personnel à des fins professionnelles et plus spécifiquement la consommation de carburant,l’amortissement du véhicule, les frais de réparation et d’entretien, les dépenses de pneumatiques, les primes d’ frais de péage et de stationnement ne sont pas compris dans le trajets entre le domicile et le travail sont-ils concernés ?Non, les trajets entre le domicile et le travail ne sont pas concernés par le barème d’indemnités kilométriques. Le salarié peut toutefois déduire, à son initiative, les frais relatifs à ses déplacements domicile/lieu de travail dans sa déclaration de revenus. L’administration utilise alors le même barème que celui utilisé pour les déplacements dans le cadre de missions types de trajets sont concernés ?Les trajets réalisés dans l’intérêt de l’entreprise sont constitués par exemple de rendez-vous chez le client ou encore de missions nécessaires à la réalisation de son activité professionnelle. La preuve de l’usage professionnel du véhicule personnel incombe à l’employeur. En cas de contrôle de l’Urssaf, l’entreprise peut présenter plusieurs types de justificatifs échange de mail, historique de calendrier en ligne, frais annexes tickets de déjeuner…, ordre de mission, planning de tournée, nom du client, nom du projet…Bon à savoir Généralement, l’abattement de 10% pour les frais professionnels sur la déclaration de revenus sont plus avantageux que de déclarer au réel ses trajets barèmes pour les déplacements professionnelsLe remboursement des indemnités kilométriques est encadré par la loi, sur la base d’un barème fiscal publié les administrations Fisc, Urssaf. Il prend la forme d’un forfait qui varie en fonction du type de véhicule utilisé et du nombre de kilomètres barème kilométrique est fixé pour une annéeL’administration a la possibilité de faire évoluer chaque année le barème applicable au calcul des frais kilométriques. Ce dernier est traditionnellement publié fin février- début mars, ce qui implique de devoir régulariser les indemnités remboursées depuis le début de l’année. Calcul de l’indemnité kilométrique 2022 pour les voituresLe montant de l'indemnité pour les voituresPuissance fiscaleJusqu’à 5000 KmDe 5001 à 20 000 KmAu delà de 20 000 Km3 CV et moinsd x 0,502 d x 0,3 + 1 007d x 0,354 CVd x 0,575 d x 0,323 + 1 262d x 0,3875 CVd x 0,603 d x 0,339 + 1 320d x 0,4056 CVd x 0,631d x 0,355 + 1 382d x 0,4257 CV et plusd x 0,661d x 0,374 + 1 435d x 0,446d = distance parcourue à titre professionnel avec son véhicule personnelNouveauté 2022 Face à l’inflation du prix des carburants, le gouvernement a revalorisé de 10 % le barème des indemnités kilométriques pour 2022. Un arrêté du 1er février 2022 fixe le montant du nouveau bonnes pratiques en matière de calcul des distancesUn système de calcul des distances parcourues sur la base d’un outil cartographique comme Google Maps est préférable. Il permet de réduire le temps alloué par le collaborateur à sa déclaration de frais et simplifie l’étape de contrôle réalisée par le manager et le service montants fiscaux à ne pas dépasserSi l’entreprise effectue des remboursements de frais kilométriques pour des montants supérieurs aux seuils fixés par le barème officiel, l’Urssaf peut considérer qu’il s’agit d’avantages en nature qui sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux cotisations moins élevées Une convention collective peut prévoir des barèmes kilométriques spécifiques, en-dessous desquels l’entreprise ne peut pas descendre. Ces plafonds peuvent être inférieurs au barème kilométrique fiscal. Nous vous recommandons toutefois d’utiliser le barème fiscal officiel annuel pour éviter tout risque de litiges aux prud’ remboursement des frais kilométriques pour les autres véhiculesIndemnité kilométrique et véloIl n’existe à ce jour aucune indemnité kilométrique pour les salariés qui utilisent leur vélo pour se rendre sur le lieu d’une mission professionnelle. Les entreprises peuvent prendre en charge les frais liés aux déplacements des salariés se rendant sur leur lieu de travail à vélo depuis le 13 février 2016. L’indemnité vélo prend la forme d’un forfait de 0,25€ / est calculée de manière individuelle, en fonction de la distance aller-retour la plus courte entre le domicile du collaborateur et son lieu de travail ainsi que du nombre de jours travaillés dans l’année. L’indemnité est exonérée d’impôt sur le revenu dans la limite de 200 euros par an. Selon les accords de branches, des justificatifs peuvent être demandés au salarié. Cette indemnité ne concerne pas les salariés qui utilisent des vélos en libre service Bicloo, velib, vlille, velov… puisque leur abonnement peut être pris en charge en totalité ou en partie par l’ des frais kilométriques en scooter et motoLes barèmes d’indemnités kilométriques concernent d’autres véhicules que la voiture, comme les deux roues et fiscaleJusqu’à 3 000 kmDe 3 001 à 6 000 kmAu delà 6 000 kmDeux roues de cylindrée inférieure à 50 cm3d x 0,299d x 0,07 + 458d x 0,162Moto de 1 à 2 CVd x 0,375d x 0,094 + 768d x 0,234Moto de 3 à 5 CVd x 0,444d x 0,071 + 1 099d x 0,261Moto plus de 5 CVd x 0,575d x 0,075 + 1 502d x 0,3253 questions pour aller plus loin sur les frais kilométriques Les péages sont-ils pris en compte ?Les frais de péage ne sont pas compris dans le barème kilométrique de l’administration fiscale. Ils peuvent toutefois être remboursés au réel » au salarié par l’entreprise, sur présentation d’un justificatif de dépenses. Deprecated La fonction _register_controls est obsolète depuis la version ! Utilisez Elementor\Controls_Stackregister_controls à la place. in /home/lucca/www/magazine/wp-includes/ on line 5379 La campagne de Russie est une guerre menée par Napoléon Ier contre l'Empire russe de mai 1812 à mars 1813. L'empereur y perdit plus de hommes et ce sera le début de la fin pour l’Empire français. La retraite sera marquée par de nombreuses scènes d’atrocités où la barbarie des cosaques le dispute aux conditions climatiques déplorables imposées par le général Hiver ». La campagne de Russie est l’un des épisodes les plus dramatiques de toute l’épopée des guerres napoléoniennes. La tragédie a profondément marqué les esprits, au point que la Bérézina est devenue une expression courante pour parler d’une situation calamiteuse. Pourquoi la campagne de Russie ? On entend parfois que la campagne de russie fut un acte d’hibris de la part de Napoléon qui, au sommet de sa gloire et de sa puissance, serait allé tout perdre dans une expédition trop osée. Cette affirmation mérite d’être battue en brèche puisque premièrement Napoléon n’est pas alors en situation facile et que par conséquent l’invasion de la Russie n’a rien d’un caprice personnel. En effet en 1811 Napoléon, bien qu’à la tête de la première puissance européenne pour ne pas dire mondiale, rencontre quelques difficultés. D’un point de vue symbolique premièrement la situation avec la papauté s’est envenimée, mais pire, d’un point de vue militaire l’armée impériale est complètement embourbée en Espagne où elle fait face à la guérilla et aux Anglais. Les meilleures troupes sont donc contraintes de rester dans la péninsule et les pertes constantes pèsent sur l’opinion publique. Les défaites subies par les généraux français ont mis fin au mythe d’invincibilité de l’armée impériale et les monarchies européennes ont retrouvé l’espoir de mettre à terre l’Empire. En 1809, quand l’Autriche a déclaré la guerre à la France, l’allié russe est resté de glace. Ce n’est que par ses propres moyens que Napoléon a fait taire les velléités autrichiennes. L’alliance russe n’en avait donc plus que le nom. Le Tsar n’avait pas soutenu la France, prenant de plus en plus ses distances avec la France depuis l’entrevue d’Erfurt en 1808 où Talleyrand avait pris soin d’éveiller en lui l’idée de devenir le nouveau libérateur de l’Europe en mettant l’Aigle à terre. En attendant, le Tzar reste dans une passivité qui exacerbe Napoléon, l’alliance ne sert plus à rien militairement, nous l’avons vu, mais aussi économiquement. En effet le but de l’alliance était d’élargir le blocus continental destiné à étrangler l’économie britannique il n’est pas respecté par la Russie. Napoléon espérait également des échanges franco-russes florissants, c’est une désillusion les longues distances font que les échanges sont faibles, cantonnés à des produits de luxe. Or justement le Tzar impose des tarifs douaniers dissuasifs sur ce type de produits. Désillusions militaires, économiques, mais aussi lignagères puisque le Tzar refuse la main de sa sœur à Napoléon, obligeant se dernier à se reporter sur Marie-Louise d’Autriche. D’ailleurs le Tzar aussi est très déçu de Napoléon, il lui semble net que les engagements de Tilsit ne furent que des mots. Alexandre est las d’attendre une campagne toujours repoussée contre la Turquie, il n’en peut plus du frein que met Napoléon à ses ambitions sur Constantinople. Il ne supporte guère non plus cette Pologne quasiment ressuscitée sous influence française sous le nom de Duché de Varsovie, là, juste à ses portes. Enfin depuis l’annexion de l’Oldenbourg la France contrôlait la mer Baltique, artère du commerce russe… Un commerce russe d’ailleurs bien mal en point depuis le blocus continental, avec une balance commerciale toujours favorable à la France. En 1811 Napoléon sent que le Tzar va passer de la résistance passive à la résistance armée des rumeurs de réarmement courent. Le maréchal Davout stationné en Pologne l’informe d’important mouvement de troupes russes à l’Est. Les choses se confirment et Napoléon se persuade que la Pologne est menacée, il envoie des troupes pour renforcer l’éventuelle future ligne de front. De son côté le Tzar Alexandre reste hésitant, il fini par renoncer à ses préparatifs d’attaque pour adopter une stratégie défensive. La marche à la guerre Les intentions belliqueuses de la Russie étant dévoilées, le respect du blocus continental étant pour Napoléon une priorité, il prépare son armée d’invasion. Pendant que les ambassadeurs font trainer les négociations à Saint-Pétersbourg Napoléon fixe une levée de hommes pour 1812. Le cabinet de topographie du bureau de la guerre est chargé de réaliser les cartes nécessaires à la future campagne. Dès janvier 1812 des armées impériales postées dans toute l’Europe convergent vers l’Allemagne pendant que Davout et ses hommes protègent la frontière polonaise. La Prusse hésite quant à la marche à suivre, ce n’est pas l’envie qui manque de suivre les Russes mais il faudrait pour cela que l’Autriche fasse de même, la victoire serait plus certaine. Or l’Autriche battue en 1809 n’est pas encore en mesure d’opposer une véritable résistance à l’armée française. Finalement la Prusse se résigne à laisser passer l’armée impériale sur son territoire et à lui fournir la moitié environ de ses propres troupes, soit près de hommes. L’Autriche fait de même, fournissant hommes avec la promesse de s’emparer des régions roumaines. Finalement la Prusse et l’Autriche trouvent quelques intérêts à cette poussée vers l’Est, l’Autriche concèderait mène à donner la Galicie aux Prussiens si elle peut s’emparer de l’Illyrie. La Suède par contre reste très froide envers Napoléon. L’aristocratie lui est hostile et bien que Français le roi Bernadotte ne soutient plus que les intérêts de son propre pays. Le blocus continental n’est plus respecté, Napoléon occupe la Poméranie suédoise et Bernadotte rejoint les rangs des ennemis de sa Patrie de naissance. La Russie obtient bien entendu l’adhésion du Royaume-Uni, mais aussi la neutralité des Turcs qu’ils viennent de battre. Malgré l’immensité de son empire le Tzar Alexandre est handicapé par l’absence de conscription, il ne peut aligner que deux armées, l’une aux ordres de Barclay de Tolly hommes et l’autre sous le commandement de Bagration hommes. Le 8 avril le Tzar adresse un ultimatum à Napoléon, lui ordonnant d’évacuer la Prusse et toutes les terres au-delà de l’Elbe. Avant même d’attendre la réponse Alexandre prend le commandement de son armée à Vilna. Napoléon a préparé sa campagne, il ne peut plus faire marche arrière et prend personnellement le commandement de l’armée. Le début de la campagne de russie Le 16 mai Napoléon est à Dresde où il s’entoure de ses alliés l’empereur d’Autriche François, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume et le roi de Bavière. Dans un enthousiasme révolutionnaire qui étonne Napoléon chante Le chant du départ » ! Le 24 juin l’armée napoléonienne franchi le Niémen et pénètre en territoire russe, la nuit même le cheval de Napoléon effrayé par un lièvre désarçonne son cavalier. Certain y virent un funeste présage. Napoléon marche en tête avec une armée de hommes en majorité français, il est épaulé sur ses flancs par l’armée de son beau-fils Eugène de Beauharnais soldats venant d’Italie et du Sud de l’Allemagne et celle du roi de Westphalie, son frère Jérôme Bonaparte Allemands et Polonais. Rien ne semble arrêter l’armée de Napoléon, mais l’ennemi se dérobe sans cesse. Le 28 juin Vilna est prise mais Jérôme ne parvient pas à empêcher Bagration de se replier, le ton monte au sein du commandement français et Jérôme retourne chez lui… Au fur et à mesure que l’armée française s’enfonce dans l’immensité russe elle s’affaiblit. En effet Napoléon est toujours contraint de laisser des petits contingents en arrière pour assurer la sécurité de ses lignes de ravitaillement. Un ravitaillement qui d’ailleurs est de moins en moins efficace tandis qu’on s’éloigne de la frontière. A cela s’ajoute le phénomène quasiment naturel qui fait que toute armée en marche s’amenuise du fait des désertions et des maladies typhus, dysenterie…. Or l’armée d’invasion souffre, non pas du froid en ce début de campagne, mais de la chaleur des jours qui contraste trop avec la fraicheur des nuits. Le ravitaillement est mauvais, pour soulager la France Napoléon avait prévu de se servir sur la Prusse et la Pologne, mais la population hostile de la première et les mauvaises récoltes de la seconde rendent ce plan boiteux. L’armée perd 5 à hommes par jour ! Tous les exténués ne parviennent pas jusqu’aux hôpitaux et de nombreux corps en putréfaction polluent l’air le long des chemins. Le choc des Titans L’armée russe n’a jamais cessé de reculer, non pas par perspicacité stratégique comme on le dit parfois mais bien par peur de l’affrontement, c’est du moins ce que souligne Jean Tulard. Au contraire Marie-Pierre Rey souligne que les ordres de replis furent imprimés avant même l’invasion, justifiant ainsi une préméditation stratégique. Les deux ne sont pas incompatibles, l’état-major avait certainement prévu cette option et les généraux sur le terrain ont certainement jugé de toute façon trop risqué de faire face à Napoléon. Ils se retirent donc, brulant derrière eux les stocks de ravitaillement non transportables. Le 17 Août les Russes cherchent à défendre Smolensk la ville incendiée tombe aux mains des Français et les Russes reprennent leur fuite effrénée. Arrivé à Moscou cependant il apparait hors de question de continuer à reculer. Le maréchal russe Koutouzov, qui a remplacé Bagration, regarde avec un œil de vautour cette proie qui s’affaiblie d’elle-même. Le 7 septembre 1812 il a disposé ses troupes en position défensive, bien décidé à défendre Moscou. La stratégie russe consiste à positionner un nombre considérable de soldats sur un front de 8Km en s'appuyant sur un réseau de redoutes s'appuyant mutuellement par leurs canons et offrant de formidables ancrages défensifs avec des buttes de terre, des fossés, des résaux de pieux pour empaller les chevaux et des lignes de pièges à loups... Le but est simple contraindre Napoléon à une guerre d’usure où il ne pourra pas déployer son génie tactique et sera contraint d’envoyer ses hommes à la boucherie sur un système défensif sophistiqué. L'emploi de la tactique de la terre brûlée fera le reste. A l'aube 1227 pièces d’artillerie vomissent l’enfer en moyenne 3 coups de canon à la seconde et 430 coups de fusil à la minute, la bataille est extrêmement violente et indécise, notamment autour de la Grande Redoute des Russes qui n’est finalement emportée que par une épique charge de cuirassiers commandée par Caulaincourt, qui trouve la mort à cette occasion. Napoléon hésite à faire donner sa Garde, il décide finalement à la garder intact et perd peut-être l'occasion d'écraser l'armée russe. Au soir les Russes ont perdus hommes tués et blessés, ils abandonnent également un millier de prisonniers et une vingtaine de canons. Les Français comptent plus de tués et blessés. La nuit venue les soldats exténués bivouaquent à même le champ de bataille où s’entassent les cadavres et les camarades agonisant mêlés à plus de chevaux fauchés dans la bataille. Koutouzov profite de ce répit pour se replier en désordre et parvient à faire passer sa farouche résistance pour une victoire qui restera dans l’histoire russe sous le nom de Borodino, nom d’un village sur le champ de bataille. Côté français la bataille porte le nom de Moskova du nom de la rivière et la victoire ne peut pas être remise en cause puisque Napoléon fait son entrée dans Moscou le 14. Napoléon entre dans le Kremlin, il est certain que la fin de la campagne est proche. C’est en prenant Berlin et Vienne qu’il avait négocié la paix avec la Prusse et l’Autriche, il doit en être de même pour la Russie. On a parfois dit qu’il aurait dû alors abolir le servage pour se rallier les paysans, mais cela aurait été s’engager à redistribuer des terres et à entrer dans une lutte à mort avec les armées du Tzar tandis qu’il était bien loin de ses bases de ravitaillement un courrier mettait quinze jours pour aller de Moscou à Paris. Non, Napoléon est un homme de la guerre éclair, il envahit et négocie, il n’a aucun intérêt à rester ici, Moscou n’est qu’une halte et une monnaie d’échange. L’innommable Moscou, la ville sainte a été évacuée de sa population. Soudain un incendie se déclare, puis un autre, toute la ville s’embrase ! On se jette vers les pompes à eau elles ont disparues ! Partout des incendiaires libérés des prisons par le gouverneur Rostopchine sur ordre du général Koutouzov mettent le feu à la cité. Attisées par un vent violent les flammes se propagent inexorablement au milieu des bâtiments majoritairement en bois. La chaleur envahie les rues, les flammèches brûlent les peaux, certains soldats profitent de l’état de panique pour piller la ville en ce jour l’enfer était à Moscou. Impuissant, Napoléon regarde sa conquête partir en fumée. L’incendie ne cesse que le 21, faute de combustible… Les incendiaires arrêtés sont exécutés. Napoléon cependant ne perd pas espoir, il attend une réponse du Tzar, un début de négociation, une volonté de paix… Rien ne vient. Craignant d’être coincé en Russie il se résigne à ordonner la retraite. Le 19 octobre l’armée française a quitté Moscou en ruines, elle laisse derrière elle 700 malades et blessés que le général de cosaque Ilowaiski confiera à des paysans qui les massacreront pour se partager les uniformes. La retraite de Russie La retraite est l’événement le plus connu de la malheureuse campagne de russie, les soldats sont contraints de rebrousser chemins et ont énormément de mal à s’approvisionner dans un pays où la population est hostile et où les cosaques mettent en œuvre le principe de la terre brûlée. Comble de leurs malheurs l’hiver s’abat soudainement sur la Russie avec des températures négatives atteignant les -25 voire les -30 degrés. Après un mois d’octobre exceptionnellement doux les Français ne s’attendaient pas à se retrouver ainsi jeté dans l’enfer blanc. En uniforme d’été les soldats sont pris aux dépourvus et s’adaptent tant bien que mal avec ce qu’ils trouvent en route. La colonne s’étire, encombrée par le butin amassé et tiré dans diverses voitures. Des voitures qui finiront toutes sur les bords des routes quand les chevaux succomberont à leur tour du froid et de la faim. Le froid colle les lèvres, gèle les membres, celui qui s’assoupie jamais ne se réveille. Les cosaques achèvent ceux qui restent en arrière ou s’éloigne un tant soit peut de la colonne principale. Les cosaques massacrent, capturent certains moujiks sont prêt à payer pour avoir un Français entre leurs mains pour le simple plaisir de l’empaler ou de le jeter dans un chaudron d’eau bouillante. La faim tenaille les ventres faisant naitre les cohésions les plus sublimes comme l’égoïsme le plus malsain. La viande de cheval est un mets recherché, ceux mort depuis longtemps, congelés, sont difficiles à débiter, même à la hache. Mais dès qu’ils trébuchent on se rue sur ceux encore vivant ! Au milieu des soldats affamés les prisonniers russes sont encore moins bien lotis, on note même dans leurs rangs des actes de cannibalisme. Des soldats, des prisonniers, mais on trouve aussi quelques femmes dans ce flot humain des femmes d’officier, des vivandières, des comédiennes, des femmes de mauvaise vie… A Smolensk, ville incendiée lors de la conquête, Napoléon avait prévu des vivres, mais la désorganisation de l’approvisionnement fait qu’ils sont insuffisants et ne profitent pour ainsi dire qu’à la Garde, arrivée la première. Le 6 novembre 1812 Napoléon apprend une terrible nouvelle. Le bruit du désastre militaire est arrivé jusqu’à Paris et le général Malet à failli renverser le régime. Ce dernier a organisé un coup d’état en annonçant la mort de l’Empereur et en ralliant diverses compagnies de la capitale sur la simple présentation d’un faux ordre du Sénat. Ainsi soutenu il a fait libéré quelques compagnons de prison et parvient même à leurrer le premier régiment de la Garde Impériale à qui il ordonne de bloquer les entrées de Paris. Il fait emprisonner Savary et le préfet de police, il ne lui reste qu’à convaincre le général Hullin, commandant en chef de la place de Paris, pour tenir la capitale. Mais alors que le jour se lève la supercherie est démasquée par Hullin et son état-major, Malet est enfin arrêté. Napoléon est ulcéré par cette nouvelle, ce n’est pas tant l’audace de Malet qui le met hors de lui mais plutôt l’incompétence de ses ministres qui se sont laissés surprendre et le comportement des officiers qui suivirent un pseudo-ordre du Sénat sans même penser à se rallier à son fil, l’Aiglon. Conscient du danger que fait régner les rumeurs de sa mort, désireux de régler ces défaillances politiques, persuadé que le seul moyen de reprendre l’initiative militaire est de lever une nouvelle armée en France pour contre attaquer, Napoléon décide de quitter son armée pour Paris. Il avance avec ses hommes, sous la pression des Russes qui tentent de lui bloquer la route, de l’arrêter, et se voient opposer une farouche résistance comme à Krasnoë où Ney parvient à sauver l’arrière-garde. Face au danger des raids cosaques on réunit à Doubrowna 600 cavaliers qui ont encore leur monture pour former autour de l’Empereur cette garde rapprochée qu’on appela l’escadron sacré ». Le 21 novembre Napoléon ne dispose plus que de soldats… La campagne de Russie tourne à la Bérézina Arrivée à la Bérézina l’armée se retrouve coincée face à un fleuve charriant d’énormes blocs de glace. Pour l’armée russe le moment de l’hallali semble venu mais grâce au sacrifice de ses pontonniers qui font merveille dans les eaux glacées l’armée française parvient à s’échapper avec combattants. Ce n’est pourtant qu’au prix de scènes d’horreur, une arrière-garde retenant l’ennemi tandis que sur les ponts on se piétine, on se bouscule, et au moindre faux pas on disparait à jamais dans le tumulte des eaux gelées. Il confie le commandement à son beau-frère Murat et part pour Paris en traineau, seulement accompagné de Caulaincourt, Duroc, Mouton et quelques autres. Pour ce voyage du 7 au 18 décembre 1812 Napoléon porte autour du coup une petite fiole de poison, tragique alternative à la capture. L’escapade se terminera dans une vulgaire voiture de poste, à Meaux l’Empereur et ses compagnons durent faire crédit pour payer les frais de route, n’ayant à eux tous que 80 francs en poche… Incapable de gérer cette armée en déroute Murat confie à son tour le commandement au maréchal Ney qui déploie une énergie colossale pour sauver ce qui peut l’être. Le 8 décembre les lambeaux de l’armée française sont bousculés par Koutouzov à Vilna et le 12 ils repassent le Niémen. On estime les pertes de l’armée napoléonienne à plus de morts, prisonniers et déserteurs compris. Le 31 décembre 1812 les Prussiens se sentant en position de force changent de camps. Dès lors les alliés de Napoléon se retournent un à un contre lui, tous espérant avoir leur part du gâteau pour avoir participé à la marche victorieuse de l’armée russe. Bien qu’après ce retournement d’alliance la situation de Napoléon semble désespérée il parvient néanmoins à organiser une farouche résistance grâce à une nouvelle armée levée dans l’urgence. L’année 1813 est marquée par la campagne d’Allemagne où bien qu’en infériorité numérique Napoléon parvient à vaincre à plusieurs reprises les coalisés. Tant est si bien que la consigne devient de ne pas attaquer l’armée française quand Napoléon commande mais seulement quand on se trouve face à l’un de ses généraux… Napoléon a beau être un génie, il ne peut pas être partout à la fois… L’aventure se termine en 1814 avec la campagne de France où Napoléon offre un spectacle éblouissant de qualités stratégiques, glorieux chant du cygne jusqu’à l’abdication. Pour aller plus loin - Boudon Jacques-Olivier, Napoléon et la campagne de Russie 1812, EXHD, 2021 - Marie-Pierre Rey, 1812 Histoire de la campagne de Russie. Champs Histoire, 2021. - GARNIER Jacques, Atlas Napoléon. 126 cartes sur la vie et les campagnes napoléoniennes, Napoléon 1er Edition, 2006. - REY Marie-Pierre, L’effroyable tragédie. Une nouvelle histoire de la campagne de Russie, Flammarion, 2012.

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