Journéenationale d'hommage aux morts pendant la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie Mise à jour le 07/12/2020 La préfète a présidé le samedi 5 décembre la cérémonie qui s'est tenue à la butte Dansune même volonté de rassemblement et de reconnaissance, l’article 2 de la loi du 23 février 2005 associe à l’hommage du 5 décembre, rendu aux soldats décédés, « les rapatriés d’Afrique Chaque5 décembre, la Nation rend hommage aux Morts pour la France de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Une cérémonie commémorative a été organisée à LAPALUD hier dimanche. Cliquez pour un retour en images Lhistoire de la guerre d’Algérie est celle d’une déchirure, d’une blessure non-cicatrisée, de drames familiaux, personnels et même intimes, d’un enchevêtrement de destins bousculés parfois brisés. Parce que cette histoire est complexe, sa mémoire est plurielle. Parce que cette histoire est la nôtre, il est nécessaire de Journéenationale d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie. Une cérémonie est organisée le dimanche 5 décembre 2021 au monument aux morts de la commune de L’Isle-Adam et au monument aux morts de la commune de Parmain. Au moment de la parution de cet article, les conditions sanitaires vous O57lO2. Journée Nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie, reconnue par l’Etat et la majorité des fédérations nationales, des Harkis et des rapatriés, ce 5 décembre a rassemblé des personnalités, des anciens combattants rejoints par les délégations de section PG-CATM et d’associations amies au square du Souvenir Français, quai Jacques Aulong pont canal, entourés de plus de 54 drapeaux. A 10 heures précises, car cet hommage intime devance de peu celui du monument aux morts place Armand Fallières, la cérémonie a débuté par l’hymne national, suivi par la lecture des 144 morts Lot et Garonnais morts pour la France en Afrique du Nord par Carla Debille, le message des anciens combattants par le Président Bordier, les dépôts de gerbes par les Harkis, les rapatriés et les associations d’anciens combattants dont une forte délégation des Parachutistes et de la Légion étrangère. Décorations remises par le Général Maury, Croix du Combattant 39/45 à Monsieur Roger Massobre, PG et Insigne de Porte drapeau pour 10 ans de service à Monsieur Guy Gleyze, PG-CATM. C’est à 11 heures que nous sommes rendus au monument aux morts en présence des autorités civiles et militaires, d’un piquet d’honneur du 48ème RT, et des élèves de l’école Félix Aunac. Après le dépôt de gerbes par les autorités, le manifeste du secrétaire d’état aux anciens combattants lu par l’autorité préfectorale, la jeunesse a entonné La Marseillaise puis déposé des fleurs. Après avoir rendu hommage à leurs camarades de combat, les participants se sont retrouvés au restaurant Les Quatre Saisons » au marché gare pour partager le pot de l’amitié. A 17 heures, une cérémonie identique s’est déroulée au monument aux morts de Président Claude BORDIER C’est Jacques Chirac qui en 2003 a instauré cette Journée nationale d’hommage aux morts pour la France pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie ». À cette date, un an plus tôt, il avait inauguré le Mémorial situé sur le Quai Branly à Paris sur lequel sont inscrits les noms des soldats français tombés en Algérie – y compris après le cessez-le-feu » théorique du 19 mars autres journées de commémoration s’ajoutent à cette date neutre » du 5 décembre. Depuis 2003 aussi, une Journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives », le 25 septembre. Et depuis 2012, la Journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc », le 19 contexte de fortes tensionsLorsqu’en 2003 Jacques Chirac choisit la date du 5 décembre, cela fait trois ans que la mémoire de la guerre d’Algérie occupe le débat public. L’année 2000 est celle de l’explosion des tensions. Lors de son voyage en France, le président algérien Abdelaziz Bouteflika évoque la nécessité de rectifier l’image parfois déformée de certains épisodes de la colonisation ».En juin 2000, le général Massu reconnaît les faits de torture rapportée par Louisette Ighilahriz et à l’automne, les témoignages sur la torture affluent au journal L’Humanité qui publie l’ Appel des douze » en faveur d’une prise de position officielle. L’année suivante est marquée par les révélations du général Aussaresses et sa comparution en justice. C’est un moment à la fois de cristallisation et de déflagration mémorielle, analyse l’historien Tramor Quemeneur, spécialiste de la guerre d’Algérie. En 2003, à l’occasion de l’année de l’Algérie en France, Jacques Chirac choisit une date de commémoration qui ne risque pas d’enflammer un peu plus les débats, une date par défaut en quelque sorte. »Une date dépourvue de sens historiqueLes échanges souvent houleux sur le choix de la date du 19 mars – proposition de loi adoptée par l’Assemblée Nationale en 2002, finalement entérinée par le Sénat en 2012 – montrent assez combien ce choix politique n’a pas mis fin aux polémiques. Cette date du 5 décembre ne contente personne, poursuit Tramor Quemeneur, elle ne peut participer à une réconciliation des mémoires car elle est désincarnée. Elle n’inscrit pas de véritable espace de commémoration. »Face à ce constat, nombre d’historiens sont partisans d’une clarification mémorielle » au profit du 19 mars 1962, qui leur semble présenter un intérêt majeur faire sens pour tout le monde. Choisir la date le cessez-le-feu ne signifie pas qu’on occulte les violences qui ont eu lieu après, argumentent-ils encore. Et de citer d’autres dates, consensuelles celles-là, qui ne marquent pas pour autant la fin réelle des conflits celle du 8 mai 1945 qui n’implique pas l’oubli de Hiroshima ou Nagasaki et celle du 11 novembre 1918, alors que la démobilisation a lieu en sujet délicat pour Emmanuel MacronEn ce qui concerne la guerre d’Algérie, la multiplicité des dates de commémorations est d’autant moins satisfaisante qu’elle organise une dispersion des mémoirespropice à la surenchère, souligne l’historienne Sylvie Thénault, spécialiste de la colonisation en Algérie et de la guerre d’indépendance algérienne. Emmanuel Macron doit réunir les mémoires autour d’une seule date. Même s’il est évidemment impossible politiquement de rayer les autres, il pourrait distinguer le 19 mars par une cérémonie officielle. »Lors de son déplacement en Afrique, le président a reconnu une nouvelle fois l’existence des crimes de la colonisation et précisé, dans un entretien à TraceTV dimanche 3 décembre, qu’en ce domaine, la réparation est mémorielle ». Le choix de la date de commémoration revêt dès lors une importance particulière. L’absence de décision politique n’est pas un facteur d’apaisement, conclut Tramor Quemeneur. Lui qui connaît la pensée de Paul Ricœur le sait on ne peut se projeter sans faire état une fois pour toutes du passé vécu. » La cérémonie donnée à l’occasion de la Journée Nationale d’Hommage aux Morts pour la France de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie aura lieu ce dimanche à 10h, place du Souvenir Français, à Aulnat. Depuis une loi de 2012, le 19 mars est la journée nationale du souvenir des victimes de la guerre d'Algérie. Mais cette date est critiquée par une partie de la classe politique, des rapatriés et des date douloureuse. La France commémore samedi 19 mars le 60e anniversaire des accords d'Evian et du cessez-le-feu en Algérie. Lors d'une cérémonie organisée à l'Elysée où quelque 200 témoins de la guerre ont été conviés appelés, combattants indépendantistes, harkis et rapatriés, Emmanuel Macron a déclaré que cette date "ne fut ni le début de la paix, ni la fin de la guerre". Le candidat à sa réélection a ajouté "Cette date ne peut ni être la seule, ni être reniée, bousculée, oubliée." Car depuis la loi du 6 décembre 2012, le 19 mars est la "journée nationale du souvenir et de recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc". Mais cette date continue d'être rejetée parmi les harkis et rapatriés et au sein d'une partie de la droite et de l'extrême droite. Explications. Le 18 mars 1962, après huit ans de guerre, la France et les représentants du gouvernement provisoire de la République algérienne GPRA signent les accords d'Evian dans lesquels Paris reconnaît l'indépendance de l'Algérie, l'intégrité de son territoire et de son peuple. La France s'engage à évacuer progressivement ses troupes d'Algérie et à instaurer un cessez-le-feu le lendemain à midi. Des pieds-noirs, harkis, anciens combattants estiment cependant que ces accords ne marquent pas la fin de la guerre puisque les violences se sont poursuivies jusqu'à l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Le 26 mars 1962, par exemple, lors de la fusillade de la rue d'Isly, à Alger, des soldats français ouvrent le feu sur des dizaines de manifestants opposés à l'indépendance de l'Algérie. Le bilan précis de cette tuerie reste inconnu à ce jour. Le 5 juillet 1962, alors que les habitants célèbrent l'indépendance de leur pays, au moins 700 pieds-noirs et Algériens ayant choisi la France sont massacrés en quelques heures à Oran, sous le regard passif de l'armée française. De son côté, l'Organisation de l'armée secrète OAS, qui refuse le cessez-le-feu, redouble de violence, faisant des dizaines de morts et de blessés dans des attentats et assassinats ciblés. De nombreux enlèvements et l'exode douloureux de milliers de rapatriés et de supplétifs musulmans ayant combattu auprès de la France ont également lieu après le 19 mars. Entre 55 000 à 75 000 harkis, notamment, ne sont pas autorisés à rejoindre la France et sont victimes de massacres et de représailles en Algérie, rappelle France Culture. "Pour nous, cette date ne marque pas la fin de la guerre, mais le début du génocide harki avec des milliers de massacres", déplore Hacène Arfi, président de l'association Coordination Harka, auprès 20 Minutes. "La guerre d'Algérie a fait un nombre de victimes triple après sa fin 'officielle' qu'avant !", dénonce dans Le Figaro le général Hervé Longuet, président de l'Union nationale des combattants UNC. Au sein de la droite et de l'extrême droite, la polémique enfle dès 2012. Dans une tribune publiée dans Le Figaro en 2016, l'ancien chef d'Etat Nicolas Sarkozy estime que "choisir la date du 19 mars ... c'est considérer qu'il y a désormais un bon et un mauvais côté de l'Histoire et que la France était du mauvais côté." Le maire de Nice, Christian Estrosi alors LR, refuse de commémorer le 19 mars dans sa ville, date qu'il qualifie de "provocation inqualifiable à l'égard des rapatriés et des harkis". En 2014, le maire de Béziers, Robert Ménard extrême droite, décide de débaptiser la rue du 19 mars 1962 pour lui donner le nom d'un officier partisan de l'Algérie française. Dix ans plus tard, les critiques n'ont pas cessé. La candidate LR à la présidentielle, Valérie Pécresse, s'est engagée si elle était élue à trouver "une autre date" que le 19 mars pour commémorer la fin de la guerre d'Algérie, car "80% des victimes civiles sont tombées après les accords d'Evian", a-t-elle affirmé jeudi. "A l'évidence, le 19 mars ne marque pas la fin du conflit algérien. Quatre-vingts pour cent des victimes civiles sont tombées après les accords d'Evian." Valérie Pécresselors d'un déplacement à Nîmes Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, a également rappelé sur France Inter qu'elle contestait "depuis longtemps" cette date car "il y a eu des dizaines de milliers de harkis qui ont été sauvagement assassinés" après le 19 mars 1962. Pour l'historien Gilles Manceron, ces critiques illustrent un "réveil du projet colonial". "C'est un fait qu'il y a eu encore des victimes après le 19 mars en Algérie et en France. Mais si elles ont existé, c'est en raison du refus de l'OAS de reconnaître l'indépendance et l'application des accords d'Evian", expliquait-il à France 24 en 2016. "Il y a eu après le 8 mai 1945 encore de nombreux Français tués dans le Pacifique, notamment dans des camps japonais. Cela ne nous empêche pas de dire que le 8 mai marque la fin de la Seconde Guerre mondiale", rappelle-t-il. "C'est un affrontement très franco-français ... on ne peut pas rester dans des mémoires communautaires", pointe de son côté l'historien Benjamin Stora auprès de L'Indépendant. "On ne peut pas vivre éternellement dans les accusations les uns des autres." Dans son rapport sur les mémoires de la guerre d'Algérie remis à Emmanuel Macron, il préconise de commémorer différentes dates symboliques. Parmi elles, le 19 mars, mais aussi le 25 septembre hommage aux harkis ou encore le 17 octobre 1961 répression de la manifestation des travailleurs algériens en France. Monument aux Morts "Amboise à ses morts / 1914-1918" Voir les informations pratiques La cérémonie d’hommage aux morts de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, se déroulera dans le strict respect des règles sanitaires le samedi 5 décembre à Amboise. En application des directives préfectorales, le nombre de participants reste limité à six personnes ; par conséquent la cérémonie n'est pas ouverte au public. La cérémonie est organisée conjointement par la Municipalité et l’Union Nationale des Combattants. Assistez en direct à la cérémonie en vous connectant à la page Facebook "Ville d'Amboise" à 10h45 samedi 5 décembre. Déroulé de la cérémonie 10h45 Rassemblement devant le Monument aux Morts ; 11h00 Cérémonie - montée des couleurs - dépôt d’une seule gerbe commune et discours. Dans ce contexte très particulier, il n’y aura pas cette année, de remises de décorations ou de médailles. Avec l’espoir de jours meilleurs à venir, celles-ci seront reportées en 2021. Seront présents Pour la Ville d’Amboise Monsieur Thierry BOUTARD, Maire d’Amboise ; Madame Josette GUERLAIS, Adjointe au Maire, déléguée aux affaires patriotiques ; Pour l’UNC - section d’Amboise Monsieur Yves SAVONNEAU, Président ; Monsieur Gérard RIVAL, Secrétaire ; Monsieur Michel FONTENEAU, Maître de cérémonie ; Monsieur Antoine SEIGNEURIN, Porte-drapeau. Date 5 déc. 2020 Infos pratiques Localiser Square du 11 novembre et du Souvenir Français - Quai du Général de Gaulle 37400 Amboise Accès Monument aux Morts "Amboise à ses morts / 1914-1918" Square du 11 novembre et du Souvenir Français - Quai du Général de Gaulle 37400 Amboise

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