Dialogueen français familier 4 : « je sors de ‘hosto ! ». Dialogue en français familier 5 : « Une journĂ©e de M. ». Conversation en français familier 3 : « coup de foudre » (Sex and the city) >>>Abonnez-vous Ă  ma chaĂźne YouTube et sa liste de Maisbon comme c’est un livre qui Ă©tait Ă©crit pendant le confinement, aprĂšs avoir Ă©crit un livre qui balance les travers du systĂšme en Ă©tant enfermĂ© c’était ça ou envahir la Pologne. Alors je ne garantie pas que cette chronique sois drĂŽle, sans ma co-auteuse c’est pas pareil. Pendant des jours je me suis retrouvĂ© devant une feuille blanche aussi vide qu’une couille de Situ apprends que des rumeurs circulent Ă  ton sujet, tu as au moins deux possibilitĂ©s. 1re RÉACTION : Laisser courir. Souvent, la meilleure solution est de ne pas tenir compte de la rumeur, surtout si elle n’a rien de grave. Suis ce conseil de la Bible : « Ne t’irrite pas trop vite » ( EcclĂ©siaste 7:9, Bible du Semeur ). Jeme souviens que Sollers m'avait suggĂ©rĂ© de faire une prĂ©face pour Figures I mais je n'en avais pas senti la nĂ©cessitĂ©. «Vous vous rattraperez sur la quatriĂšme, alors», m'avait-il dit Ilsn'auraient plus mĂȘme Ă  rĂ©pondre, comme je fus forcĂ© de le faire Ă  certains censeurs du beau monde, qui me reprochaient Ă  la lecture, de les intĂ©resser pour une femme de mauvaises moeurs : - Non, messieurs, je n'en parle pas pour excuser ses moeurs, mais pour vous faire rougir des vĂŽtres sur le point le plus destructeur de toute honnĂȘtetĂ© publique, la corruption des jeunes 8w54uB. ï»ż1 / 20 Quand j’étais Italienne Sur un ton aussi lĂ©ger que grave, l’artiste montrĂ©alaise Sylvie LalibertĂ© nous raconte une sombre histoire, celle de son grand-pĂšre Pedro qui, comme beaucoup d’autres immigrants, a Ă©tĂ© enfermĂ© au camp de Petawawa, en Ontario, durant la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Elle parle de l’exclusion sociale qu’ont subie sa mĂšre et ses grands-parents simplement parce qu’ils Ă©taient Italiens
 Un court rĂ©cit intime qui nous rend plus humain. Sylvie LalibertĂ©, Quand j’étais Italienne, Somme toute Un SMS de drague que tu peux copier-coller encore maintenant pour la faire rire et lui donner envie de te revoir Il y a quelque temps j’ai interviewĂ© un des plus grands monsieurs de la scĂšne de sĂ©duction francophone
 Kamal de ! Si tu n’as pas encore Ă©coutĂ© l’interview avec Kamal, alors je te conseille de le faire maintenant, car elle est bourrĂ©e de conseils de sĂ©duction simples, pratiques et efficaces. Pour Ă©couter l’interview et tĂ©lĂ©charger l’e-book gratuit, clique ici ! À la fin de l’interview Kamal nous dĂ©voile un SMS de drague magnifique ! Ce SMS de drague est tellement drĂŽle et efficace que je me dois bien de le mettre en valeur. Il mĂ©rite que je lui dĂ©die un article Ă  lui tout seul. Sans plus attendre, le voici ! Alors
 Tu abordes une fille
 Tu la trouves mignonne, elle te trouve mignon. Le courant passe ! Tu prends son numĂ©ro. Et au lieu de l’appeler ou de lui envoyer un SMS plus tard quelques heures ou quelques jours, selon les circonstances, tu lui envoies un SMS immĂ©diatement
 Sur le champ! Voici ce que tu lui envoies Ah tiens, c’est qui ce mec sexy devant toi ? C’est lĂ©ger
 C’est joueur
 C’est sĂ©duisant ! Pour te faciliter la tĂąche, tu peux mĂȘme sauvegarder le SMS dans ton portable. Ainsi, tu ne dois pas le réécrire Ă  chaque fois que tu prends un nouveau numĂ©ro. Voici pourquoi ce SMS de drague est tellement efficace C’est un moyen de vĂ©rifier si elle t’a bien donnĂ© son vrai numĂ©ro. En lui envoyant ce SMS, tu lui donnes ton numĂ©ro en retour. PremiĂšrement, c’est un Ă©change plus Ă©quilibrĂ©. Et surtout, tu Ă©vites le “C’est qui Ă  l’appareil ?” quand tu l’appelleras. Tu lui montres ton sens de l’humour. Tu Ă©vites le fameux “Oui, mais je ne sais pas quoi lui dire
” quand tu l’appelles. Tu lui dis tout simplement “Salut, c’est le mec sexy.” C’est beaucoup plus lĂ©ger et original que le classique “Salut, c’est ton nom. On s’est rencontrĂ©s il y a quelques jours
 Blablabla
 Te souviens-tu de moi ?” Quand tu l’appelles en disant “C’est le mec sexy !”, tu la remets instantanĂ©ment dans l’état d’esprit dans lequel elle se trouvait durant votre rencontre. Donc elle va se rappeler ce moment gai et joyeux. Et c’est reparti ! Ensuite, aprĂšs lui avoir envoyĂ© ce SMS, tu continues Ă  parler encore quelques minutes avec la fille. Question de renforcer la connexion et la complicitĂ©. C’est beaucoup mieux que de prendre le numĂ©ro et de te barrer te disant “Wohooooo ! J’ai eu son numĂ©ro !” Souviens-toi le tĂ©lĂ©phone est juste un autre moyen pour dĂ©velopper l’interaction. Le numĂ©ro n’est pas un but en soi. À propos de l’auteur Je m’appelle Konsti. Je suis psychologue, le fondateur de CoachDrague et l’auteur des guides Plus jamais seul ! et Tu la veux, tu l’auras. Je suis passionnĂ© par l’analyse profonde des interactions homme-femme, le polyamour, l’hypnose et la sexualitĂ©. Mon style de drague est direct et sincĂšre. Cinq ans aprĂšs la fin de la trilogie “Vernon Subutex”, Virginie Despentes revient avec “Cher Connard” un roman fait d’un Ă©change de mails entre un Ă©crivain et une actrice, solitaires cabossĂ©es par la vie et l’époque. Une prise de parole puissante sur notre temps et ses impasses. Un hymne Ă  l’amitiĂ©. Un tour de force rĂ©ussi. Si Ă©crire est toujours une prise de parole, le nouveau livre de Virginie Despentes l’est doublement. Cher Connard s’empare d’un genre un peu tombĂ© en dĂ©suĂ©tude Ă  l’ùre du SMS, du tweet ou du DM, le roman Ă©pistolaire, en le rendant hyper-contemporain. Un Ă©change, vif, brutal, violent, drĂŽle, mais aussi tendre, d’une humanitĂ© et d’une honnĂȘtetĂ© rares, entre deux ĂȘtres que l’on aurait tendance Ă  opposer aujourd’hui un homme et une femme. À travers ce double je, masculin et fĂ©minin, Virginie Despentes prend la parole. Mais une parole Ă  laquelle elle va restituer de la complexitĂ©. Un dialogue comme seul moyen pour Ă©chapper Ă  l’omniscience et l’enfermement d’un monologue, Ă  la crispation d’un discours fixe auquel l’époque et les rĂ©seaux sociaux nous accule de plus en plus, pour rĂ©introduire du dĂ©bat et du partage, pulvĂ©riser prĂ©jugĂ©s et opinions. On ne le dit pas assez, mais il y a une grande dĂ©licatesse chez Despentes, dans sa vision des choses et sa façon de les restituer dans ses textes. Elle sait comme personne capturer tout ce qui fait une Ă©poque. Ses tics, ses dĂ©tails, ses mutations, ses impasses et ses paradoxes. Et ce qu’elle aime, c’est donner Ă  voir comment les ĂȘtres font dans un temps donnĂ© – quels compromis ? quelles libertĂ©s ? quels sĂ©datifs pour tenir le coup ? au risque de quelles addictions ? Oscar et Rebecca ont la cinquantaine cabossĂ©e. Il et elle se sont connues gamines puis perdues de vue. Toustes deux viennent d’un milieu dĂ©favorisĂ© de l’est de la France, ont connu la cĂ©lĂ©britĂ©, avant de commencer Ă  chuter. Oscar est un Ă©crivain cĂ©lĂšbre malmenĂ© en pleine pĂ©riode MeToo, accusĂ© de harcĂšlement par une jeune femme, ZoĂ© Kattana, sur son blog dont des passages entiers paraissent dans le roman au milieu de cette correspondance, ce qui dĂ©clenche une tempĂȘte contre lui. Rebecca est une actrice culte des annĂ©es 1980, bombe sexuelle qui a pris de l’ñge et du poids, autant dire qu’elle se retrouve dĂ©sormais invisibilisĂ©e – scĂšne gĂ©niale d’ironie oĂč une rĂ©alisatrice veut l’engager pour jouer une mĂšre de famille, Ă  condition qu’elle perde dix kilos. Seul espoir la rĂ©demption par l’amitiĂ©. Rebecca accompagnera Oscar dans un cheminement l’amenant Ă  changer Bref, deux ex-vaincues devenues vainqueures, puis vaincues Ă  nouveau dans un monde oĂč tout a changĂ©, et qui vont finir par s’entraider Ă  travers leurs e-mails mutuels, confessions sans tabou, sans vanitĂ©, d’une sincĂ©ritĂ© rare. Car la confession – telle qu’elle se pratique aussi lors des sĂ©ances des Narcotiques Anonymes auxquelles chacune participe – leur permet enfin de se projeter hors de soi, d’en appeler Ă  l’empathie de l’autre. Dans une langue qui n’appartient qu’à Despentes, directe, acĂ©rĂ©e, drĂŽle, inventive, oĂč l’argot se fait poĂ©sie pure, oĂč le rythme claque, tous les questionnements de notre temps vont y passer le fĂ©minisme, la masculinitĂ©, MeToo, l’amitiĂ©, l’amour, l’addiction, les classes populaires et la bourgeoisie, les transfuges de classe, les idĂ©aux passĂ©s et le dĂ©senchantement, la cĂ©lĂ©britĂ© qui isole, et tant d’autres choses encore. Seul espoir la rĂ©demption par l’amitiĂ©. Rebecca accompagnera Oscar dans un cheminement l’amenant Ă  changer, Ă  entendre le malaise de ZoĂ©, lui qui Ă©tait amoureux d’elle et ne comprenait pas sa rĂ©action face Ă  ses tentatives parfois lourdes. Despentes a toujours la mĂȘme allure, le mĂȘme franc-parler, cette mĂȘme acuitĂ©, cette luciditĂ© sans compromis et ce rire irrĂ©sistible Grande gueule et grand cƓur, Rebecca est un personnage magnifique. Quand on le dit Ă  Virginie Despentes, cet aprĂšs-midi d’étĂ© oĂč on la rencontre au Rosa Bonheur dans le parc des Buttes-Chaumont, Ă  quelques pas de chez elle, elle semble elle aussi trĂšs attachĂ©e Ă  ce personnage-lĂ  “Rebecca, c’est un peu une petite Manu, mais qui se serait embourgeoisĂ©e.” RĂ©fĂ©rence Ă  l’une des hĂ©roĂŻnes de Baise-moi, son premier roman paru en 1994. PrĂšs de trente ans plus tard, en T-shirt, jean noir et baskets blanches, Despentes a toujours la mĂȘme allure, le mĂȘme franc-parler, cette mĂȘme acuitĂ©, cette luciditĂ© sans compromis et ce rire irrĂ©sistible. FidĂšle Ă  celle qu’elle a toujours Ă©tĂ©. C’est peut-ĂȘtre pourquoi elle est devenue l’écrivaine que les lecteurs et lectrices aiment le plus aimer. Cinq ans aprĂšs la fin de la trilogie Vernon Subutex, son nouveau roman va leur donner plus que jamais raison. La derniĂšre fois que nous nous sommes vues, tu voulais Ă©crire un essai sur l’alcool. Comment en es-tu arrivĂ©e Ă  Cher Connard ? Virginie Despentes — Je ne savais pas si je voulais Ă©crire Ă  la premiĂšre personne sur l’alcool ou en faire un essai, et puis j’ai lu RĂ©cits de la soif de Leslie Jamison. C’est tellement gĂ©nial que je me suis dit autant parler de son livre, le recommander, que d’écrire le mien. J’ai alors commencĂ© Ă  penser Ă  des personnages, de l’extĂ©rieur, avec un changement de subjectivitĂ© de l’un Ă  l’autre, mais j’avais l’impression de recommencer ce que j’avais dĂ©jĂ  fait avec Apocalypse BĂ©bĂ© et Vernon Subutex. J’en suis arrivĂ©e Ă  ces deux personnages, Oscar et Rebecca, et je voulais qu’ils parlent beaucoup de drogue et d’alcool. D’abord parce que ce sont des sujets sur lesquels j’ai peu Ă©crit, ensuite parce que c’est quelque chose qui a Ă©tĂ© central dans ma vie ces vingt-cinq derniĂšres annĂ©es. Boire ou ne pas boire, se dĂ©foncer ou ne pas se dĂ©foncer, fumer du shit ou pas. Ça m’a posĂ© beaucoup de questions, de problĂšmes est-ce que c’est bien ou pas ? est-ce que ça m’aide ? est-ce que j’arrĂȘte et comment ? J’ai arrĂȘtĂ© de boire pendant dix-sept ans, j’ai recommencĂ©, puis arrĂȘtĂ© Ă  nouveau. Quand j’ai arrĂȘtĂ©, je l’ai dit dans la presse, et je me suis rendu compte que beaucoup m’en parlaient. J’ai Ă©crit un petit article sur la cocaĂŻne il y a plus de quinze ans [“Cette drogue fait juste des cons arrogants”, pour Le Monde, en 2006], et c’est l’un des articles dont on m’a le plus reparlĂ©. Comme c’est rare qu’on te reparle d’un article, je me suis dit que c’est quelque chose qui travaille beaucoup de monde. Quel a Ă©tĂ© ton rapport Ă  l’alcool ? Ça a Ă©tĂ© diffĂ©rent Ă  des Ă©poques diffĂ©rentes. À l’ñge que j’ai maintenant, et dans ma situation, retirer toutes les drogues, alcool compris, a Ă©tĂ© un soulagement pur. Vivre sans alcool, c’est une expĂ©rience Ă  tenter au moins quelques annĂ©es. En France notamment, on s’interroge peu sur ce que c’est que de boire tous les jours et si, Ă  un moment donnĂ©, ça ne deviendrait pas une façon de se couper des choses intĂ©ressantes plutĂŽt qu’une façon de s’amuser. Une façon de fuir des choses qui sont moins effrayantes que ce que tu utilises pour les fuir. PassĂ© un certain Ăąge, on se supporte plutĂŽt bien au fond, on aime sa propre compagnie, on a renoncĂ© Ă  un tas d’idĂ©es sur soi-mĂȘme, on se connaĂźt. Pour les gamins d’aujourd’hui, l’addiction aux Ă©crans va ĂȘtre un problĂšme majeur. Comme ZoĂ©, qui se fait dĂ©molir sur les rĂ©seaux sociaux et pourtant y revient. Ce roman Ă©pistolaire met en scĂšne un double je, l’un fĂ©minin, l’autre masculin. Pourquoi avais-tu envie de prendre la place d’un personnage masculin ? Dans une situation, je m’identifie Ă  celui ou celle qui a dĂ©connĂ©. Enfin, c’est souvent le cas. Il y a des conneries qui sont des mystĂšres pour moi, par exemple un type qui accepte un portefeuille de ministre alors qu’il escroque le fisc. Je passe des heures Ă  essayer d’imaginer ce qui peut bien se passer dans sa tĂȘte, et je serais incapable de dĂ©crire son monologue intĂ©rieur. Par contre, quelqu’un qui a mis une claque Ă  un autre, quelqu’un qui a Ă©crit des conneries sur internet, quelqu’un qui a harcelĂ© son patron, quelqu’un qui s’est payĂ© des vacances avec l’argent de la caisse, ce ne sont pas toujours des conneries que je me sens capable de faire, mais je m’identifie Ă  celui ou celle qui a fait quelque chose de rĂ©prĂ©hensible, que la police embarque ou que la morale rĂ©prouve. Ça ne veut pas dire que je trouve ça bien, mais je sais que c’est facile de faire une connerie, c’est vite arrivĂ©, on a ses raisons de le faire. Et ce qui m’intĂ©ressait chez Oscar, le personnage masculin, c’est qu’il soit capable de changer de perspective sur ce qui s’est passĂ©. Je crois qu’on a presque tous dans nos placards des histoires dans lesquelles les gens se sont, de façon tout Ă  fait inexplicable selon nous, sentis lĂ©sĂ©s, ou trahis, ou menacĂ©s. Ce n’est pas complĂštement inintĂ©ressant de se demander ce qui s’est passĂ© de leur point de vue. Et c’est ça qui m’intĂ©ressait avec Oscar, quelqu’un qui est capable de changer son point de vue. “Rien ne vieillit plus mal qu’un auteur. On voit des auteurs qui Ă©taient trĂšs importants quand j’étais petite, et aujourd’hui tout le monde s’en fout” À propos de changement, Rebecca et Oscar ont changĂ© d’époque, de gĂ©nĂ©ration, mĂȘme de corps. Qu’est-ce que cela fait de vieillir ? C’est une expĂ©rience d’avoir 50 ans, en tant qu’auteur notamment. En fait, rien ne vieillit plus mal qu’un auteur. On voit des auteurs qui Ă©taient trĂšs importants quand j’étais petite, et aujourd’hui tout le monde s’en fout. Ça m’a marquĂ©e quand Michel Tournier est mort [en 2016]. Alors qu’il a incarnĂ© la littĂ©rature pendant plus de deux dĂ©cennies, aujourd’hui qui connaĂźt Tournier ? Il est mort dans l’indiffĂ©rence. Et puis c’est vrai que notre gĂ©nĂ©ration a connu des moments de transition hyper-forte internet, par exemple, a tout changĂ©. Tes personnages traversent aussi un changement de paradigme. Toi qui es fĂ©ministe depuis longtemps, comment as-tu vĂ©cu l’irruption de MeToo et d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration de fĂ©ministes souvent radicales ? Pour moi, c’était gĂ©nial, mĂȘme si ça vient avec des problĂšmes. On verra comment elles Ă©voluent, mais c’est intĂ©ressant de voir les filles de 20 ans se poser la question du fĂ©minisme, choisir quel fĂ©minisme sera le leur. Ce n’était pas du tout le cas de notre gĂ©nĂ©ration. C’est la premiĂšre fois qu’on voit des jeunes hĂ©tĂ©ros n’avoir aucun tabou Ă  ĂȘtre misandres, alors qu’avant c’était juste le fait de quelques lesbiennes radicales. C’était mal vu de se moquer des hommes, alors qu’en vĂ©ritĂ© c’est se moquer du pouvoir. GrĂące Ă  King Kong ThĂ©orie, j’ai des contacts avec des jeunes fĂ©ministes qui ont trente ans de moins que moi, je les lis aussi beaucoup ou les Ă©coute sur le net, et je trouve ce qu’elles font trĂšs drĂŽle. Ce qui m’intĂ©resse, c’est de savoir ce que ça donnera dans le rĂ©el. Car elles vont vivre dans une rĂ©alitĂ© plus difficile que la nĂŽtre, elles seront fĂ©ministes dans une sociĂ©tĂ© qui leur sera moins favorable. Ce qui vient de se passer concernant l’avortement aux États-Unis aura probablement lieu en France dans les dix annĂ©es Ă  venir. Ces filles ont des consciences fĂ©ministes plus radicales et mieux construites, j’espĂšre pour elles qu’elles parviendront Ă  crĂ©er des espaces oĂč ce sera la fĂȘte. Je trouve que ce qui manque en ce moment, ce sont de grandes manifestations pour pouvoir se voir entre sous-groupes. Une autre chose importante sera d’ĂȘtre capable de solidaritĂ©s fĂ©ministes entre groupes qui sont en dĂ©saccord. Virginie Despentes © Vincent Ferrane Quelles sont, d’aprĂšs toi, les diffĂ©rences entre notre gĂ©nĂ©ration de fĂ©ministes et la jeune gĂ©nĂ©ration ? On essayait d’aller vers l’égalitĂ© des salaires. Et puis on a pu ne pas faire d’enfants sans que cela pose problĂšme. C’est la meilleure dĂ©cision que j’aie prise dans ma vie, d’ailleurs, malgrĂ© une petite pression quand j’avais 30 ans. Bref, pour nous, ça n’a pas Ă©tĂ© une lutte politique. Alors que des jeunes fĂ©ministes se retrouveront face Ă  des dĂ©fis plus difficiles Ă  vivre. Car il ne peut pas y avoir un avĂšnement de l’extrĂȘme droite d’un cĂŽtĂ© – comme c’est le cas en ce moment – et de l’autre une amĂ©lioration des conditions de vie des femmes. Des changements se produisent aussi dans l’édition. Vincent BollorĂ© prend de plus en plus de pouvoir. S’il met la main sur Grasset, la maison d’édition dans laquelle tu publies et qui appartient Ă  Hachette, que feras-tu ? Tant qu’Olivier Nora [le PDG de Grasset] et les personnes avec qui je travaille depuis vingt-cinq ans y restent, je reste aussi. Sinon, je partirai. La coĂŻncidence entre s’en prendre aux services publics Ă  travers la redevance et laisser BollorĂ© s’emparer de tout va produire une catastrophe. Dans le milieu de l’édition, souvent, ils n’ont pas l’expĂ©rience que j’ai de l’injustice, de voir une boĂźte qui marche bien ĂȘtre rachetĂ©e, dĂ©truite, dĂ©molie, de la façon la plus dĂ©gueulasse qui soit. C’est l’histoire de ma classe sociale, de l’industrie dans l’est de la France, quand, dans les annĂ©es 1980, on a commencĂ© Ă  fermer des usines qui marchaient trĂšs bien pour les dĂ©molir, sans s’occuper de savoir ce que les gens qui y travaillaient allaient faire aprĂšs, alors qu’ils y avaient passĂ© trente ans de leur vie et n’avaient rien Ă  se reprocher. C’est ce que je ressens maintenant. Ce n’est pas que je le vis mieux que les autres, mais je suis d’un milieu oĂč l’on sait que ça arrive. Alors que nous ne sommes pas obligĂ©s d’accepter. Il me semble que les gens se rĂ©signent de plus en plus. Ce que nous devrions dire aux plus jeunes, c’est que notre gĂ©nĂ©ration a Ă©tĂ© comme hypnotisĂ©e par le pouvoir, convaincue qu’il fallait lui cĂ©der systĂ©matiquement, sans aucune rĂ©sistance, parce que ça ne “sert Ă  rien”. On a eu tort. Une rĂ©sistance, ça change quelque chose. “C’est gĂ©nĂ©ralement le premier sport auquel se livre l’extrĂȘme droite la violence contre les rĂ©fugiĂ©s. Or s’en prendre Ă  la fortune des plus riches n’est pas une violence physique” Politiquement, tu te places oĂč ? Je pense que la gauche radicale et l’extrĂȘme droite, ce n’est pas la mĂȘme chose. Ce n’est pas pareil de s’attaquer aux impĂŽts et de tuer des rĂ©fugiĂ©s dans la rue. C’est gĂ©nĂ©ralement le premier sport auquel se livre l’extrĂȘme droite la violence contre les rĂ©fugiĂ©s. Or s’en prendre Ă  la fortune des plus riches n’est pas une violence physique. Donc je dirais que je me situe plutĂŽt du cĂŽtĂ© de la gauche radicale, mĂȘme si je me suis sentie plutĂŽt apolitique ces derniĂšres annĂ©es. Mais on assiste Ă  une telle droitisation du monde en ce moment, le paysage n’a tellement plus rien Ă  voir avec celui d’il y a vingt ans, que je pense Ă  me repolitiser. Inutile de dire que je me sens vraiment antifasciste. Tu as vĂ©cu, comme Rebecca et Oscar, une transition de classe sociale. Comment te sens-tu dans le milieu dans lequel tu es arrivĂ©e ? Dans le livre, j’en parle Ă  travers Oscar je n’ai jamais eu ce ressenti du transfuge de classe, car quand je suis arrivĂ©e dans ce milieu, je ne me suis jamais sentie fascinĂ©e par les gens qui avaient de l’argent depuis des gĂ©nĂ©rations, par leur mode de vie, leurs appartements, etc. Je viens d’une culture tellement diffĂ©rente. Je ne me suis jamais demandĂ© comment adopter leurs codes, car je suis trop attachĂ©e Ă  d’autres codes. Qui ne sont d’ailleurs pas tellement ceux de mon milieu social, mais plutĂŽt ceux de la musique. La musique a jouĂ© un rĂŽle important dans ta vie ? La musique a Ă©tĂ© une trĂšs bonne formation Ă  l’adolescence et est restĂ©e un fil rouge toute ma vie. Ça m’a permis de dĂ©couvrir d’autres milieux sans souffrir de me sentir dĂ©placĂ©e, parce qu’à l’intĂ©rieur du rock et du punk, ĂȘtre dĂ©placĂ©, c’est une possibilitĂ©, donc ça va. Un des trucs les plus doux que m’a apportĂ©s cette formation-lĂ , c’est de savoir que tu peux ne pas ĂȘtre commercial, ne pas vendre beaucoup, et qu’au fond ce n’est pas le plus important, que ce que tu fais a un autre intĂ©rĂȘt. Je suis trĂšs proche de Lydia Lunch, et quand elle dit qu’elle aurait dĂ©testĂ© faire quelque chose qui marche, elle est sincĂšre. Pouvoir penser comme ça est un vrai privilĂšge. Je ne sais pas si Ă  l’époque des rĂ©seaux sociaux et de cette absolue nĂ©cessitĂ© du like et du follower c’est encore possible. Mais pour moi, c’est un vrai confort esthĂ©tique et moral. Et puis, avant de me voir moi-mĂȘme comme Ă©crivain, je me vois d’abord comme lectrice ou auditrice, enfin rĂ©ceptrice. Et je sais qu’un livre ou un disque peut avoir de la valeur et m’apporter quelque chose intimement, sans que cela soit reconnu ou mainstream. Avoir d’autres Ă©chelles de valeur reprĂ©sente une vraie force. “Aujourd’hui, je vis la notoriĂ©tĂ© super bien. Parce qu’à l’ñge que j’ai, sans elle, je n’intĂ©resserais plus personne !” Comment as-tu vĂ©cu la cĂ©lĂ©britĂ© ? Jeune, je l’ai mal vĂ©cue. J’ai bien aimĂ© l’argent et la possibilitĂ© de faire plein de choses, mais j’avais l’impression que ça me volait ma vie. Le fait de ne pas pouvoir faire quelque chose sans que ce soit commentĂ©, ou de ne pas pouvoir discuter avec quelqu’un sans ĂȘtre interrompue par une personne voulant me parler. Aller vivre Ă  Barcelone m’a sauvĂ©e. Aujourd’hui, je vis la notoriĂ©tĂ© super bien. Parce qu’à l’ñge que j’ai, sans elle, je n’intĂ©resserais plus personne ! En tant que femme de 53 ans qui s’habille trĂšs mal, personne ne viendrait me parler ! [rires] La notoriĂ©tĂ© me permet de rencontrer des gens, d’ĂȘtre en contact avec une jeune gĂ©nĂ©ration. Quand de jeunes fĂ©ministes m’abordent parce qu’elles ont lu King Kong ThĂ©orie ou vu le film Baise-moi, c’est trĂšs joyeux. Quand tu prends la parole en public, c’est trĂšs rĂ©flĂ©chi ou tu rĂ©agis Ă  chaud ? Je pense au texte contre Polanski et pour AdĂšle Haenel que tu as publiĂ© dans LibĂ©ration, en 2020, juste aprĂšs les CĂ©sar
 J’essaie toujours de me retenir [rires], mais j’étais trĂšs contente d’avoir Ă©crit ce texte, mĂȘme si je suis toujours surprise aprĂšs de l’importance que ça prend. Je ne veux surtout pas rĂ©agir Ă  tout ce qui m’agace. Si je le voulais davantage, j’aurais un compte Twitter et j’y passerais tout mon temps. Mais Ă©crire des livres et rĂ©agir sur Twitter, ce n’est pas la mĂȘme fonction. Je n’aime pas tellement voir les auteurs que j’aime, comme Bret Easton Ellis ou Rowling, ĂȘtre sur Twitter. J’ai aimĂ© la saga Harry Potter, et franchement je prĂ©fĂ©rerais ne pas savoir ce que cette brave femme pense des personnes trans. Comment te dĂ©finis-tu en tant que fĂ©ministe ? Je suis trĂšs politisĂ©e, mais je ne suis pas forcĂ©ment orthodoxe. C’est ce que j’essaie de faire dans Cher Connard. Le fĂ©minisme ne doit pas ĂȘtre une contrainte ou une difficultĂ© de plus, ça ne doit pas ĂȘtre une autre façon de t’empĂȘcher de penser ce que tu as envie de penser, ni de faire ce que tu veux faire. Traditionnellement, le plus difficile quand tu es une femme, c’est cette histoire de respect. Le respect, tu dois le mĂ©riter, et il peut t’ĂȘtre retirĂ© du jour au lendemain. Si ĂȘtre fĂ©ministe, c’est encore avoir peur de ne pas ĂȘtre respectĂ©e, ça ne va pas. Mon fĂ©minisme, c’est celui oĂč on ne te retire pas ça Ă  la moindre incartade. Les fĂ©ministes qui ont beaucoup comptĂ© pour moi sont Audre Lorde et Monique Wittig. Valerie Solanas, parce qu’elle est indĂ©fendable et compliquĂ©e, m’intĂ©resse aussi beaucoup. Virginie Despentes © Vincent Ferrane Tu Ă©cris “L’émancipation de l’homme n’a pas eu lieu.” Je le pense vraiment. Je suis sĂ»re que beaucoup d’hommes, quand ils Ă©taient enfants et adolescents, ont Ă©tĂ© violĂ©s. Pourtant, pendant MeToo, les hommes ne se sont pas exprimĂ©s. D’ailleurs, ils s’expriment peu. Qu’est-ce que cela reprĂ©sente, pour eux, l’addiction au porno ? Je suis sĂ»re que c’est un problĂšme, mais ils n’en parlent pas. Qu’est-ce que le porno produit sur eux, sur leurs tragĂ©dies, sur leur sexualitĂ©, sur ce qui est au fond une haine de la possibilitĂ© de la sexualitĂ© de la femme ? Et concernant la prostitution, est-ce une addiction, une humiliation ? Silence. Tu es obligĂ© d’avoir des populations qui vont travailler pour Deliveroo, Amazon. C’est un systĂšme Ă  qui il faut un lumpenprolĂ©tariat MĂȘme sur le viol, c’est trĂšs rare d’entendre les hommes, alors qu’ils pourraient dire qu’ils ont honte d’appartenir Ă  cette catĂ©gorie qui viole des femmes et des enfants. Dans Cher Connard, ce qui m’intĂ©resse, c’est de montrer un homme faire un parcours intellectuel pour comprendre une fille. Pour comprendre qu’elle a peut-ĂȘtre des raisons, mĂȘme s’il ne l’a pas violĂ©e, de lui en vouloir. Tes personnages ont vu beaucoup de choses changer au cours des derniĂšres dĂ©cennies. Te sens-tu nostalgique ? J’ai la nostalgie d’une rĂ©sistance dont on n’a pas su faire preuve, peut-ĂȘtre parce qu’on n’a pas compris qu’on ne dĂ©sirait pas le mĂȘme monde que les puissants, et que ces derniers ne dĂ©siraient pas notre bien-ĂȘtre. Beaucoup de choses ont Ă©tĂ© dĂ©molies qui n’auraient pas dĂ» l’ĂȘtre l’hĂŽpital, l’école, la musique, la presse, peut-ĂȘtre bientĂŽt la radio publique. Et puis les politiques voient les corps prĂ©carisĂ©s comme inĂ©luctables. Parce que quand tu es dans une logique capitaliste, si tu veux toujours plus de bĂ©nĂ©fices, si tu veux devenir encore plus riche – mais pour quoi faire ? –, tu es obligĂ© d’écraser les gens. Tu es obligĂ© d’avoir des populations qui vont travailler pour Deliveroo, Amazon. C’est un systĂšme Ă  qui il faut un lumpenprolĂ©tariat. Il y a pourtant des façons trĂšs simples de faire que ça s’arrĂȘte. Par exemple, si tout le monde arrĂȘte d’aller Ă  l’international, comme ça a Ă©tĂ© le cas un temps pendant la pandĂ©mie, tout s’arrĂȘtera. Pour revenir Ă  la musique, comment es-tu “tombĂ©e” dans le rock ? Par un disque de The Cure quand j’étais petite, puis Joy Division. Ça a coĂŻncidĂ© avec le dĂ©but de la scĂšne punk en France, qui m’a passionnĂ©e. Les BĂ©rurier noir m’ont marquĂ©e Ă  plusieurs niveaux la premiĂšre fois que je les ai vus, c’était dans un trĂšs petit squat de banlieue, on devait ĂȘtre soixante-dix. Un an plus tard, on Ă©tait plus de mille Ă  la MutualitĂ©. C’est un des groupes qui m’ont fait rĂ©flĂ©chir trĂšs tĂŽt Ă  la notoriĂ©tĂ©. Je les ai suivis dans plein de villes, on Ă©tait un groupe de gamins toujours avec eux. PremiĂšre leçon, leur succĂšs c’était peut-ĂȘtre gĂ©nial du point de vue du public, mais en passant du temps avec le groupe backstage, j’ai rĂ©alisĂ© que, pour eux, c’était moins amusant. J’ai compris trĂšs tĂŽt qu’ĂȘtre dĂ©sirĂ© est moins marrant que dĂ©sirer. Et puis j’ai vu le moment oĂč c’est devenu trop grand, trop festif, trop mainstream. J’ai vu la rapiditĂ© du succĂšs pour d’autres groupes, Mano Negra, Parabellum, ça a explosĂ©. Être sur le devant de la scĂšne, c’est beaucoup de critiques et d’emmerdements. “Le punk m’a aussi appris qu’on peut faire quelque chose qu’on ne sait pas faire. Comme organiser des concerts alors que je n’avais mĂȘme pas de chĂ©quier” Tu as eu aussi un groupe ? D’abord, j’ai eu un magasin de disques Ă  Lyon, puis, avec Cara Zina, j’ai fait un groupe de rap avec des guitares Ă©lectriques qui s’appelait Straight Royeur. J’ai arrĂȘtĂ©, car il faut dire que je chante faux et que je n’ai pas le rythme. Mais j’adorais ça. Les lectures musicales que je fais maintenant avec le groupe ZĂ«ro me permettent de faire de la scĂšne avec de la musique. Dirais-tu que le rock a eu une influence sur ton Ă©criture ? La scĂšne punk française des annĂ©es 1980 a Ă©tĂ© extrĂȘmement intĂ©ressante du cĂŽtĂ© de l’écriture. AprĂšs, ça a continuĂ© avec le rap. Personnellement, ça m’a permis d’écrire vraiment comme je l’entendais, de ne pas avoir de limites, ça m’a insufflĂ© une vraie libertĂ© d’écriture. Je savais ce que ces textes me faisaient ressentir, et je me disais que je pouvais faire la mĂȘme chose avec un livre. Le punk m’a aussi appris qu’on peut faire quelque chose qu’on ne sait pas faire. Comme organiser des concerts alors que je n’avais mĂȘme pas de chĂ©quier. J’ai donc su en Ă©crivant Baise-moi que je pouvais l’écrire comme je le voulais. Je n’avais aucun surmoi littĂ©raire. J’avais aimĂ© ces groupes, je me sentais lĂ©gitime de faire ce que je faisais, et je me disais que ça servirait Ă  d’autres, que ça avait un sens. L’écriture de Baise-moi a Ă©tĂ© un Ă©tat de grĂące, une Ă©vidence. De Baise-moi Ă  Cher Connard, qu’est-ce qui a changĂ© ? C’est devenu difficile. L’état de grĂące a cessĂ© avec le troisiĂšme livre. J’ai alors rĂ©alisĂ© que toute ma vie tournait autour de l’idĂ©e d’écrire. Si j’ai arrĂȘtĂ© de boire la premiĂšre fois, c’est que j’avais besoin de garder les idĂ©es claires, parce que contrairement Ă  une personne qui aurait fait des Ă©tudes, je voyais bien que j’avais encore besoin de lire
 Et puis j’ai rencontrĂ© des personnes dĂ©terminantes Philippe ManƓuvre, par exemple, m’a beaucoup appris. Il a Ă©tĂ© journaliste toute sa vie et est un grand lecteur, il m’a beaucoup parlĂ© de ce qu’est un parcours d’artiste sur la longueur. Paul B. Preciado, ça a Ă©tĂ© la rĂ©volution. Universitaire, il sait ce que c’est que travailler. Avec lui j’ai appris le travail, la philosophie, je me suis mise Ă  aller Ă©couter des colloques. Des sĂ©minaires de trois heures, ça te change, et ça t’autorise. Ça m’a autorisĂ©e Ă  aller vers quelque chose de plus intellectuel. Au dĂ©but de notre relation, il Ă©crivait Testo Junkie, pendant que j’écrivais King Kong ThĂ©orie. Cher Connard, c’est une dĂ©claration d’amour Ă  l’amitiĂ© ? Oui, j’y crois vraiment. Je crois Ă  cette forme d’amitiĂ© dans laquelle chacun a de l’espace. Parler Ă  quelqu’un qui t’écoute et que tu Ă©coutes, hors couple, c’est trĂšs important. Il y a des amis Ă  qui je parle vraiment et qui me permettent d’évoluer. Dans l’amitiĂ© on peut, comme cela devient le cas entre Oscar et Rebecca, aller au plus profond de la sincĂ©ritĂ©. Et je crois Ă  l’amitiĂ© entre homme et femme. Comment vois-tu la suite ? Je vais Ă©crire un roman avec des vampires. J’ai dĂ©jĂ  tout en tĂȘte, je veux commencer comme une rĂ©fĂ©rence Ă  Anne Rice, que j’ai relue et dont les romans ont bien vieilli. Il y a aussi mon projet de maison d’édition, La LĂ©gende. On [avec la rĂ©alisatrice Axelle Le Dauphin] est en train de s’y mettre vraiment, mais je prĂ©fĂšre attendre encore un peu pour en parler. Ce sera plutĂŽt pour 2023. Et puis je suis artiste associĂ©e au Théùtre du Nord de Lille, et je suis en train d’écrire une piĂšce de théùtre avec Paul B. Preciado, Anne Pauly et Julien Delmaire. Cher Connard Grasset, 352 p., 22 €. En librairie. cafeynVirginie Despentes Comment reconnaĂźtre une femme amoureuse ? Il peut y avoir deux façons de rĂ©pondre Ă  cette question et le facteur dĂ©terminant rĂ©side dans la durĂ©e de votre histoire. Tout d’abord, il est possible que vous veniez de rencontrer une femme qui vous plait et vous souhaitez savoir si ce que vous ressentez est rĂ©ciproque. L’autre option possible est que vous vous connaissez depuis des annĂ©es, et vous souhaitez vous assurer qu’elle reste amoureuse. Dans cet article ainsi que dans celui-ci qui est davantage destinĂ© aux femmes qui se demandent comment savoir si on est amoureuse, je me suis penchĂ© sur une question qui vous brĂ»le les lĂšvres Quels sont les signes qui me prouvent qu’elle est vraiment amoureuse ? ». Dans ce dossier spĂ©cial je vous explique en profondeur la psychologie fĂ©minine et les sentiments chez votre femme. J’imagine quelles sont les questions qui vous hantent le plus car je reçois au quotidien depuis plus de 10 ans des messages d’homme qui se trouvent dans votre situation. Alors si vous vous demandez Quels sont les signes qui montrent qu’une femme est amoureuse et que ses sentiments sont forts ? Comment savoir si votre histoire est solide et si vous pouvez lui faire confiance ? Quelles sont les astuces pour lire dans l’attitude d’une femme et s’assurer qu’elle est totalement folle de vous ? Sachez que j’y rĂ©ponds dans cet article et que je vous guide afin de reconnaitre ce qui fait toute la diffĂ©rence, et surtout comment se comporte une femme amoureuse. Vous y trouverez les signes importants souvent bien connus mais aussi des actions inconscientes qui font qu’une femme est pleinement investie dans une relation, qu’elle possĂšde des sentiments forts et qu’elle est Ă©panouie. N’oublions pas que l’objectif reste de consolider la relation naissante ou pas, et de vous apporter un maximum de bonheur. S’il n’est pas toujours facile de lire en elle, il existe des signes qui ne trompent pas et qui peuvent vous amener Ă  ĂȘtre soulagĂ©. En les connaissant vous serez en mesure de garder votre self-control et de ne surtout pas cĂ©der Ă  la panique ou Ă  la peur de la perdre. Bien Ă©videmment si vous avez des questions je vous invite Ă  me les poser plus bas dans l’espace des commentaires. Pour aller plus loin, j’ai aussi rĂ©alisĂ© une formation Les clĂ©s pour conquĂ©rir le cƓur d’une femme » qui s’adresse aux hommes qui souhaitent mettre toutes les chances de leur cĂŽtĂ© pour que la femme dont ils sont fous craque complĂštement. Le signe le plus important une femme amoureuse est heureuse et radieuse ! Premier point qui me semble essentiel quand on Ă©voque l’amour et les sentiments d’une femme, c’est son niveau de bien-ĂȘtre et de bonheur au quotidien. Je peux vous garantir que si votre femme ou votre copine rayonne alors c’est que vous savez la combler car elle profite pleinement de son quotidien. Et si c’est le cas vous n’avez pas Ă  vous demander si vous ĂȘtes face Ă  une femme amoureuse, il est Ă©vident qu’elle est dingue de vous car vous savez la combler ! J’ai conscience que ce n’est pas un signe simple Ă  dĂ©celer, surtout si vous ĂȘtes face Ă  une femme qui ne se dĂ©voile pas, et aussi parce que vous pouvez ĂȘtre confrontĂ© Ă  une personne qui fait semblant d’ĂȘtre heureuse. Mais si vous analysez en profondeur ses mots, ses gestes, son attitude alors vous verrez de suite quand elle se sent bien au point de lĂącher prise ou alors quand elle joue un rĂŽle. Toutes les femmes amoureuses se sentent bien lorsqu’elles sont proches de leur chĂ©ri, et elles dĂ©gagent une Ă©nergie spĂ©ciale. C’est dĂ©licat Ă  dĂ©crire avec des mots mais si je devais retenir quelques critĂšres, je pense que ce serait ces derniers – Elle est tendre – Elle est patiente – Elle a le sourire en permanence – Elle prend les choses avec du recul – Elle se sent vivante et comblĂ©e, c’est mĂȘme LE signe d’une femme amoureuse qui est probablement le plus parlant Alors si je devais aller encore plus loin, je vous dirais mĂȘme que l’objectif principal n’est pas de se demander Alex, tu penses qu’elle est vraiment encore accro Ă  moi ? Quels sont les signes d’une femme amoureuse » mais plutĂŽt d’axer vos interrogations autour du bonheur et de vous demander notamment Est-elle heureuse avec moi ? ». Il n’y a pas meilleur conseil pour garder une femme Ă  son bras que de lui apporter du bonheur, du rire de partager des moments intenses avec elle, de la complicitĂ© et toutes les valeurs importantes Ă  la bonne santĂ© d’un couple. Si c’est le cas alors sachez que vous ĂȘtes le partenaire idĂ©al Ă  ses yeux et vous n’avez pas Ă  douter de ses sentiments ! 2/ Elle passe du temps avec vous et veut vous voir ! Le deuxiĂšme signe qu’une femme est amoureuse qui est lui aussi trĂšs important concerne le temps qu’elle accepte de passer en votre compagnie et plus globalement son investissement dans la relation. Je sais que cela peut sembler logique » mais sincĂšrement, je me suis rendu compte depuis mes dĂ©buts en 2007 que la ressource la plus importante pour un ĂȘtre humain est son temps et son degrĂ© de libertĂ©. Les femmes n’auraient aucunement envie de perdre leur Ă©nergie et leur temps Ă  frĂ©quenter un homme pour qui elles ne ressentent rien. Je vous encourage donc Ă  agir avec confiance et Ă  rester positif quand vous avez une femme qui fait des efforts pour ĂȘtre Ă  vos cĂŽtĂ©s ou encore mieux pour vous sĂ©duire. Je vais mĂȘme aller plus loin en disant qu’une femme amoureuse est une personne qui va accepter l’ensemble de vos propositions car elle aime passer du temps en votre compagnie mĂȘme pour les moments les plus simples. Nous sommes typiquement dans le cadre d’un signe d’amour d’une femme car plus vous allez ĂȘtre ensemble plus vous serez en mesure de montrer vos bons cĂŽtĂ©s. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut ĂȘtre constamment en proposition et tomber dans une forme de needy attitude, mais qu’à partir du moment oĂč elle semble s’investir et chercher Ă  vous voir, et Ă  crĂ©er des moments ensemble alors vous avez de fortes chances pour qu’elle s’attache u soit attachĂ©e. Vous n’ĂȘtes pas obligĂ© de regarder le cĂŽtĂ© grandiose » pour vous assurer qu’elle est amoureuse. Retenez bien ce conseil parce qu’en tant qu’ĂȘtre humain on observe souvent la magie de l’amour ce qui pousse Ă  oublier ou Ă  mettre de cĂŽtĂ© tout ce qui se dĂ©roule au quotidien ce qui reste pourtant primordial. Je tiens Ă  Ă©tayer ce point car il est parfois mal interprĂ©tĂ©. Ce que je veux dire par lĂ  c’est que bien entendu vous pouvez organiser un week-end magique Ă  l’étranger et forcĂ©ment elle sera heureuse et vous regardera avec des yeux amoureux. En revanche, vous ne devez pas nĂ©gliger le quotidien car c’est Ă  travers des petites actions jour aprĂšs jour que vous allez renforcer ses sentiments et pouvoir reconnaitre les signes d’une personne amoureuse. 3/ Elle rĂ©agit Ă  votre attitude le signe Ă©vident pour reconnaitre une femme amoureuse Je parle trĂšs souvent de la sĂ©duction comme d’un rapport de force oĂč l’homme et la femme sont toutefois inter-liĂ©s. Ce que j’entends par cette expression c’est qu’il est important de garder une notion d’attraction tout au long de la phase de dĂ©couverte mais aussi pendant la relation. C’est d’ailleurs ce que j’explique dans mon livre Le Code de l’Amour. Si vous avez l’impression que votre copine ou votre femme rĂ©agit Ă  vos actions et qu’elle est Ă©motionnellement investie dans la vie de couple que vous habitiez ensemble ou non alors c’est qu’elle a des sentiments forts Ă  votre Ă©gard. Par exemple, si vous prenez de la distance et que cela la conduit Ă  se rapprocher et la pousse Ă  s’investir davantage, c’est qu’inconsciemment elle ressent une peur de vous perdre ou une crainte que vous vous Ă©loignez. C’est de cette maniĂšre que vous pouvez tester la force de son attachement. Mais attention toutefois Ă  ne pas aller trop loin dans ce comportement car ça peut trĂšs vite dĂ©gĂ©nĂ©rer et vous risquez de tomber dans une dĂ©pendance Ă  ce que votre chĂ©rie vous prouve son attirance rĂ©guliĂšrement. Attention Ă©galement Ă  ne pas vous brĂ»ler les ailes en adoptant un comportement trop distant. L’objectif est d’agir avec raison pour ne pas la rendre malheureuse. Il ne s’agit pas d’un jeu ou d’un test pour savoir si une femme est amoureuse ! 4/ Comment reconnaitre une femme amoureuse elle vous introduit dans sa vie ! Ce point a Ă©tĂ© une grande surprise et je peux mĂȘme affirmer qu’il s’agit de la plus grande leçon tirĂ©e de mes expĂ©riences en coaching avec les femmes que j’accompagne. Je me rends compte que lorsqu’elles aiment un homme, qu’elles sont sous le charme mĂȘme lors des premiers jours de la relation, alors elles ne vont pas hĂ©siter Ă  introduire l’homme dans leur quotidien et dans leur vie. Ainsi, si vous avez rencontrĂ© une femme qui vous met en avant rĂ©guliĂšrement, qui n’hĂ©site pas Ă  vous faire rencontrer son entourage et ses amis, ou qui vous fait partager ses passions c’est que vous ĂȘtes sur la bonne voie. N’hĂ©sitez pas Ă  observer cet indicateur car il est particuliĂšrement fiable pour vous aider Ă  Ă©valuer son degrĂ© d’attachement. AprĂšs tout, quand on y rĂ©flĂ©chit bien, on se rend compte qu’ĂȘtre introduit dans sa vie quotidienne, c’est un excellent moyen pour Ă©viter de se poser des questions ou surmonter sa peur de la perdre. Au contraire mĂȘme, si jamais elle se comporte de la sorte c’est que la relation Ă©volue et que vous ĂȘtes en train de gagner sa confiance et que ses sentiments augmentent ou restent trĂšs forts. Ainsi, quand elle est amoureuse, une femme est particuliĂšrement axĂ©e sur son compagnon. 5/ Une fille amoureuse est constamment tournĂ©e vers vous
 Pour aller plus loin que le point prĂ©cĂ©dent concernant le signe d’une fille amoureuse, il faut savoir qu’une femme a Ă©normĂ©ment de mal Ă  contrĂŽler ses Ă©motions lorsqu’elle ressent une forte attraction et qu’elle a des sentiments. Alors elle va commencer Ă  basculer vers une petite forme d’obsession sentimentale oĂč son objectif sera de vous complet de plaisir et de bonheur. Que ce soit au travers d’un cadeau, d’une attention particuliĂšre, d’une proposition de massage ou d’une parole valorisante, vous allez ĂȘtre sous le feux de ses projecteurs car elle sera pleinement investie dans la relation. Quand une fille est amoureuse il y a de signes qui ne trompent pas. En lisant de nombreux ouvrages sur les diffĂ©rences entre les hommes et les femmes, tous les auteurs qui se basent sur des Ă©tudes scientifiques mettent en avant le fait que les femmes sont plus dans l’émotionnel. Le coup de foudre qui reste une Ă©motion est donc plus difficile Ă  gĂ©rer de leur cĂŽtĂ© et elles peuvent Ă  un moment donnĂ© tomber dans l’envie de se consacrer Ă  vous totalement. Ne prenez pas peur pour autant, cela signifie simplement qu’elle est amoureuse et surtout que vous ĂȘtes trĂšs important Ă  ses yeux. C’est une maniĂšre de reconnaitre une femme amoureuse ou reconnaitre une fille amoureuse. Mais si jamais cela vous parait trop oppressant, vous pouvez lui expliquer que ça va trop loin et qu’elle doit se recentrer sur elle. Il est dĂ©licat de trouver le juste milieu en amour et avec une bonne communication elle retrouvera Ă  coup sĂ»r un comportement plus mesurĂ©. 6/ Est-elle amoureuse ? Oui si elle ne jure que par vous
 Autre signe issu de mon expĂ©rience de coaching et dont je voulais absolument vous parler, il s’agit de son attitude face Ă  son passĂ©, les hommes de son entourage ou de toutes les situations dĂ©sagrĂ©ables qui pourraient vous installer dans une forme de jalousie. C’est en accompagnant en sĂ©ance de coaching deux hommes trĂšs diffĂ©rents que je me suis rendu compte qu’une femme amoureuse saura d’elle-mĂȘme vous protĂ©ger. J’ai apportĂ© mon aide Ă  Patrick qui souhaitait sauver sa relation et en face de lui il a eu une femme qui a compris son discours. Il lui avait demandĂ© de ne plus aborder le passĂ© car cela le rendait mal Ă  l’aise. A partir de cet instant, elle a su le protĂ©ger et le valoriser au quotidien et leur couple a pu s’épanouir car le passĂ© n’avait plus aucune importance puisqu’ils n’en parlaient plus ! A l’inverse Thibault est un homme vivant en Belgique que j’ai eu en coaching et qui lui n’arrivait pas Ă  faire passer son message. A chaque fois qu’il avait un rendez-vous avec une femme qu’il venait de rencontrer, cette derniĂšre parlait des hommes qui l’abordaient, des cadeaux qu’elle recevait ou encore des sorties qu’elle avait vĂ©cues avec ses ex. Incapable de changer et de lui montrer qu’elle tenait Ă  lui, elle a fini par perdre Thibault. Si je vous raconte cette anecdote c’est pour vous dire qu’une femme amoureuse sait se remettre en question et elle arrĂȘtera d’adopter un comportement qui vous tracasse ou qui vous dĂ©plait. Dans ces conditions inutile de vous demander comment savoir si elle est amoureuse ou quel est le comportement d’une femme amoureuse car la rĂ©ponse est on ne peut plus claire elle vous protĂšge et Ă©vite les querelles inutiles ! 7/ Si elle a peur de vous perdre c’est qu’elle vous aime ! Le septiĂšme et dernier signe est celui qui est en lien direct avec la dĂ©pendance affective. Il s’agit d’un signe qui pourrait ĂȘtre perçu comme nĂ©gatif mais dans le cas prĂ©sent on va considĂ©rer qu’il est maitrisĂ© par votre partenaire. Une femme trĂšs amoureuse aura logiquement peur de perdre son homme mais sans que cela empiĂšte sur le bonheur de votre relation. Si vous passez du bon temps et qu’elle a des sentiments pour vous, il est normal qu’elle puisse vous faire des rĂ©flexions si vous frĂ©quentez trop de femmes ou que vous lui accordez trop peu d’attention. Certaines crises de jalousie sont donc parfois un signe d’un amour fort et positif. Si vous ressentez que cela tombe Ă  l’extrĂȘme elle doit ĂȘtre capable de se remettre en question et de se contrĂŽler. Bonus Le comportement d’une femme amoureuse, elle est chiante ! C’est bien connu les hommes prĂ©fĂšrent les chieuses ! Mais Je vous avoue que je ne savais pas comment appeler ce dernier point et puis je me suis dit que j’allais l’écrire comme je le pensais. Quand une femme vous embĂȘte, vous reprend de temps en temps sur votre attitude, vous demande d’ĂȘtre plus impliquĂ© et autres critiques gentilles » du quotidien alors je pense que cela signifie qu’elle est amoureuse. On dit souvent qu’il n’y a rien de pire que l’ignorance et je suis assez d’accord avec cette idĂ©e. Une femme amoureuse c’est aussi une femme qui vous donne de l’attention au point de vous reprendre pour des broutilles et des dĂ©tails qui vous semblent insignifiants. Disons que vous devez accepter ce comportement tant qu’il est supportable et que votre histoire reste Ă©panouissante car c’est Ă  mes yeux un signe amoureux fort. Vous connaissez dĂ©sormais tous les signes importants qui montrent qu’une femme est amoureuse et heureuse. Vous devrez les observer mais attention tout de mĂȘme Ă  un point principal messieurs. S’il est possible de faire tomber une femme amoureuse vous devrez faire attention Ă  ne pas lui briser le cƓur parce que la confiance se regagne difficilement par la suite. Je vous encourage Ă  toujours rester droit et surtout Ă  bien vous concentrer sur le bonheur que vous pourrez partager tous les deux. Si vous avez des questions ou envie de partager votre histoire dans les commentaires, n’hĂ©sitez pas Ă  le faire. Je vous vous rappelle que ma formation ConquĂ©rir le cƓur d’une femme » est disponible si vous voulez aller encore plus loin et recevoir le dĂ©tail de mes expĂ©riences coachings et des rĂ©sultats pour faire tomber amoureuse la femme que vous aimez. Je vous souhaite plein de bonnes choses AmitiĂ©s, Alexandre CORMONT, votre coach pour capter le signe d’amour chez une femme — Est-ce moi qui va devoir t’apprendre la grammaire ? — Si j’en crois mes oreilles, ce n’est certainement pas toi qui es le mieux placĂ© pour cela ! Pour accorder correctement le verbe qui suit le pronom relatif qui », reportez-vous au mot que qui » reprend son antĂ©cĂ©dent c’est avec lui qu’il faut accorder le verbe, en nombre et en personne. MĂ©fiance, par consĂ©quent, quand qui » reprĂ©sente un mot qui relĂšve de la 1re ou de la 2e personne du singulier n’écrivez pas moi qui va, toi qui va », mais moi qui vais, toi qui vas » ! C’est le gendarme qui a brĂ»lĂ© la maison. Qui » = le gendarme » on conjugue donc brĂ»ler » Ă  la 3e personne du singulier, comme si le sujet de brĂ»ler » Ă©tait le gendarme ». mais Ce n’est pas moi qui ai brĂ»lĂ© la maison. Qui » = moi », pronom personnel de la 1re personne du singulier on conjugue donc brĂ»ler » Ă  la 1re personne du singulier. Pour ne plus commettre cette faute et beaucoup d’autres testez gratuitement nos modules d’entraĂźnement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Avis de l’expert – Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes Quand l’antĂ©cĂ©dent est un attribut qui se rapporte Ă  un pronom personnel de la 1re ou de la 2e personne, l’accord se fait avec cet attribut quand il est prĂ©cĂ©dĂ© d’un article dĂ©fini ou d’un adjectif dĂ©monstratif Vous ĂȘtes l’homme/cet homme qui a traversĂ© l’Atlantique Ă  la nage » et non qui avez traversĂ© » ou encore quand la principale est nĂ©gative ou interrogative Nous ne sommes pas ceux qui vous ont tĂ©lĂ©phonĂ© » et non qui vous avons tĂ©lĂ©phonĂ© ». Exercices cherchez les erreurs Toi qui sait tout, explique-nous ce qui se passe. Ce n’est pas moi qui vais protester ! C’est moi qui fais tout le travail, et c’est Ă  moi que l’on fait des reproches ? Ce n’est pas toi qui dĂ©cide de la conduite Ă  tenir. C’est toi, et personne d’autre, qui as pris la responsabilitĂ© d’ouvrir ce conflit. Moi qui lis lentement, j’en ai pour des semaines avec ce roman ! Ce n’est pourtant pas toi qui vas me donner des ordres ! Pour moi qui veut changer d’horizon, c’est l’occasion rĂȘvĂ©e ! Toi qui est le plus ĂągĂ©, dis-nous ce qu’il convient de faire. Il va falloir se serrer la ceinture, c’est moi qui vous le dit ! C’est moi qui vais m’en occuper. RĂ©ponses Faux. Il faut Ă©crire Toi qui sais tout, explique-nous ce qui se passe. La forme du verbe savoir » doit ici se terminer par un s » puisque son sujet, le relatif qui », reprend un pronom de la 2e personne du singulier toi ». Phrase correcte. Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Ce n’est pas toi qui dĂ©cides de la conduite Ă  tenir. La forme du verbe dĂ©cider » doit ici se terminer par un s » puisque son sujet, le relatif qui », renvoie Ă  un pronom de la 2e personne du singulier toi ». Phrase correcte. Phrase correcte. Phrase correcte. Faux. Il faut Ă©crire Pour moi qui veux changer d’horizon, c’est l’occasion rĂȘvĂ©e ! Le pronom relatif qui » se rapporte Ă  un pronom de la 1re personne du singulier il convient donc d’écrire veux » et non veut », qui correspondrait Ă  une 3e personne ! Faux. Il faut Ă©crire Toi qui es le plus ĂągĂ©, dis-nous ce qu’il convient de faire. Le verbe ĂȘtre » doit ici ĂȘtre conjuguĂ© Ă  la deuxiĂšme et non Ă  la troisiĂšme personne du singulier, son sujet, le pronom relatif qui », reprenant le pronom toi » et non lui ». Faux. Il faut Ă©crire Il va falloir se serrer la ceinture, c’est moi qui vous le dis ! L’antĂ©cĂ©dent de qui » est ici un pronom de la 1re personne du singulier il est normal que la terminaison du verbe soit s » et non t ». Phrase correcte. Besoin de vous remettre Ă  niveau en orthographe ?Testez gratuitement nos modules d’entraĂźnement sur plus de 7 millions d’utilisateurs ! Auteurs Projet Voltaire Bruno Dewaele, champion du monde d’orthographe, professeur agrĂ©gĂ© de lettres modernes AgnĂšs Colomb, auteur-adaptateur, correctrice professionnellePascal Hostachy, cofondateur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire

je me disais que pour la faire rire livre